Information Prothéses prohibées Le gouvernement fédéral interditdéfinitivement la pose de _ prothéses mammnairesau gel desilicone. La décision a été prise par le ministre de la santé Benoit Bouchard, a la suite d’un sondage indiquant que 23% des personnes opérées présentaient des compli- cations dans les deuxsemaines suivant l’intervention. Semaine nationale du ski Joignez-vous aux 42500 canadiens qui célébreront, pour la 15e année, la semaine nationale du ski du 23 au 31 janvier prochain. Partout a travers le pays, les clubs sportifs, les stations de ski, les centre communautaires ou récréatifs organiseront des centaines d’ activités afin d’encourager les gens 4 mener une vie plus saine en mettant a profit les bienfait de ce _ sport. Renseignements : (416) 677 0020. Une année bien remplie En 1992 Téléfilm Canada a injecté plus de 72,6 millions de dollars dans l’industrie cinémato- graphique et télévisuelle canadienne. Pour la seule période du lerau 30novembre 1992 plus de 2,7 millions ont servi au financement de huit productions. Cours de la Citoyenneté Ottawa - L’honorable Gerry Weiner, Ministre du Multiculturalisme et de la Citoyenneté, a annoncé cette semaine la nomination pour 5 ans de trois nouveaux juges a la cour de la Citoyenneté. Ceux sont : Madame Pam Glass de White Rock, Colombie Britannique, Madame Gordana Caricevic- Rakonich d’Outremont, Québec, et Madame Lorraine Fafard de Montréal. 911 Un service d’inter- prétes de plus de 140 langues. est disponible au 911. Le district régional du Grand Vancouver conjointement avec AT&T offrent désormais ce prodigieux service aux -usagers du sud-ouest de la province. Ce service est en _ opération depuis deux mois et adéja regu plus d’unecentaine d’appelsen frangais, japonais, mandarin, coréen, polonais, punjabi, serbo-croate..... L'historien Alphonse Deveau, Nouvelle-Ecosse L'explorateur de l'histoire acadienne Alphonse Deveau ena long a dire sur les Acadiens et leur histoire. Tel un sage, il pose un regard global sur le monde qui I’entoure, décrit sans juger. Iphonse Deveauestl’undes grands historiens de la Nou- velle-Ecosse. Ce n’est pas lui qui le dit, il est trop modeste. Alphonse Deveau, c’est I’histoire qu’il ra- conte. «Mes parents n’avaient pas d’éducation mais ont toujours été intéressés par Vhistoire. Ils m’ont certainement transmis cet inté- rét», dit-il. Cette passion, regue en hé- ritage, il l’a manifestée par une quantité de livres d’ histoire. Aussi curieux que cela puisse paraitre, sa derniére parution s’intitule : «The Acadians of Nova Scotia, Past and Present». Ce volume a été écrit en anglais a la demande de la maison d’édition Nimbus, en collabora- tion avec Sally Ross, francophile de la région d’ Halifax. Comme on prévoit de l’utiliser dans les éco- les, il prometd’ étre «un grand pas vers la brisure de V’incompréhension», pourrepren- dre les paroles prononcées par Ken Languille, un enseignant de Yarmouth, lors du lancement du livre. Yarmouthest une petite ville anglophone sise entre les régions acadiennes de Clare et d’ Argyle. Quoiqu’il remplisse a mer- veille son réle «d’explorateur» de ’histoire acadienne, c’est tout de mémeauprés dessiens que Deveau a fait sa plus grande marque. Plus de dix ouvrages, dont le roman Le chef des Acadiens, dramatisation des motifs qui ont causé |’expul- sion, et des exploits qui ont rendu possible la survivance des Acadiens fugitifs. Alphonse Deveauexcluttoute forme de haine envers les «méchants anglopho- nes» dans son discours. C’est plu- t6t en lisant ses oeuvres qu’on dé- couvre, non pas la haine, mais la fierté d’étre descendant de pion- niers qui ont survécu, malgré les injustices. Les Acadiens : de pa- rias @ partenaires ? se veut juste- ment une étude sociologique du développement de la communauté acadienne des Maritimes en dépit des «obstacles anglophones». Les pires ennemis des Acadiens Mais, paradoxalement, il affirme qu’au cours de |’ Histoire, les Acadiens ont toujours été leurs pires ennemis. «Méme avant la déportation, histoire démontre a quel point les Acadiens pas- saient leur temps a argumenter. Il y avait toujours des querelles lors des réunions du conseil munici- pal. L’idée que les gens se font du peuple acadien comme un peuple tranquille, esttotalement fausse.» Il rappelle que la création des écoles acadiennes en Nouvelle- Ecosse, au milieu desannées 1 980, a suscité une controverse. «Cette idée de donner un programme frangais dans les écoles a été con- testée par les Acadiens eux-mé- mes, surtout au Cap-Breton. Ces personnes avaient peur de perdre leur anglais, il en a été de méme pour les écoles consolidées dans la province ; certains Acadiens S’y opposaient, de peur que cela couite trop cher. Dans les deux cas, ce sont les éléves qui ont prouvé le succés de ces entrepri- Ses». De plus, il affirme que les Acadiens sont, par nature, rebelles a toute forme d’autorité. «Les Acadiens n’aiment pas qu’on leur dise quoi faire pour affirmer leur identité. C’est pourquoi plusieurs d’entre eux ne veulent rien savoir de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Ecosse (FANE), par exemple,» souléve-t-il. Mais Alphonse Deveau est optimiste quant au fait francais en Nouvelle-Ecosse. «La situation est bien meilleure qu’avant, notam- ment au niveau de la chanson. Des artistes comme HerbLeBlanc et Eric Surette avaient toujours chanté en anglais auparavant. Ils ont découvert qu’ils avaient du succés en chantant en frangais. Comme si la culture acadienne était a l’état dormant et qu’elle venait de se réveiller», remarque ’historien de la Baie Sainte-Ma- rie. Et M. Deveau ne croyait pas si biendire. Peu de temps aprés |’ en- trevue, Eric Surette était honoré parla FANE régionaled’ Argyle et Herb LeBlanc recevait |’ Ordre de la Pléiade. Natif de «La Saumdre» Alphonse. Deveau est natif de la Riviére-aux-Saumons, appe- lée communément «La Saumire» par les habitants de l’endroit. Son respect de |’Histoire et des tradi- tions se profile dans sa propre de- meure, résidence de son grand- pére. C’est d’ailleurs dans ce vil- lage que ce jeune, frais émoulu du cours Classique du Collége Sainte- Anne, fit ses premiéres armes comme enseignant, une carriére qu’il n’a cessé de poursuivre jus- qu’en 1982. C’est avec le souci de percer le murentre les communau- tés acadiennes et anglophones de la Nouvelle-Ecosse qu’il a ensei- gné le francais al’ Université Saint- Frangois-Xavier, a l’école régio- nale de Digby, puis a 1’ Université Dalhousie de Halifax. C’est aprés avoir comblé des postes de direction aux écoles de Pubnico-Ouest, Sainte-Anne- du-Ruisseau et de Clare, qu’ils’est lancé en 1973 a |’ Université Sainte-Anne dans l’enseignement de sa plus grande passion : |’his- toire de l’Acadie. C’est a la méme époque qu’il a fondé le Centre d’études acadiennes de |’univer- sité. Cette mini-bibliothéque re- gorge de livres portant sur I’his- de I Una série de I'Agence de presse francophone t toire de |’ Acadie sous toutes ses formes. C’est un véritable musée qu’ Alphonse Deveau a légué a la communauté. Une retraite dans les livres Maintenant qu’il a pris sa retraite, cet homme de 74 ans con- tinue d’explorerlesarchives deses descendants. L’age ne luia enlevé ni sa raison, ni sa dignité. I] a conservé cet air de maitre d’école qui lui va si bien. Il vient a peine de terminer son dernier livre qu’il en projette un autresur Joseph Dugas, fondateur de Clare. Pourquoices recherches in- nombrables, tous ces livres d’his- toire, presque scolaires ? Cela ré- sulte-t-il uniquement d’un attaclie- ment profond a ses ancétres ? «C’est trés important que tous les Acadiens sachent d’ou ils vien- nent. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui s’intéressaient a leurs origines. Je devais écrire ces livres. Sinon, qui l’aurait fait ? » répond Alphonse Deveau, un coquin sourire aux lévres. Claudia Collard scripti . Qualifications requises : - Etre capable de diriger une équipe ; - Etre bilingue ; atout. Durée de l'emploi ; - Travail saisonnier de aout & mai ; - Conrat minimum de deux (2) ans. Salaire ; - Certains avantages sociaux sont reliés Le Théatre la Seiziéme : - de l'ouest canadien. @ TA THEATRE LA SEIZIEME OFFRE D'EMPLOI DIRECTEUR/DIRECTRICE ARTISTIQUE - Est responsable des choix artistiques de la compagnie ; - En collaboration avec le conseil d'administration, a la responsabilité de définir Vorientation générale de la compagnie a court, moyen et long terme. - Avoir une formation et/ou:une expérience pertinente dans le domaine de la création théatrale (mise en scéne, écriture, jeu) ; - Avoir une connaissance du milieu francophone hors Québec représente un - A négocier selon la formation et l'expérience ; — Compagnie de tournée pour jeunes publics. Le Théatre la Seiziéme produit des spectacles pour enfants et adolescents et dessert l'ensemble du réseau scolaire Date limite : vendredi, le 29 janvier 1993. Faire parvenir votre curriculum vitae a : Madame Josette Salles, présidente Théatre la Seiziéme 226 - 1555, 7e avenue ouest Vancouver V6J 1S1 a l'emploi. L'authentique premier "Mongolie Grill" en C.-B. 1. Choississez vos sauces et ingrédients favoris. Comment creer une crépe mongole. 1 — 2. Apportez votre bol pour qu'on le pése et nous ferons glisser votre mélange. i‘. n@ 3. Roulez les ingrédients 4. Dégustez votre composition dans Ia crépe mongole. et pensez 4 la prochaine. The Mongolie Gulf st_ ef i 4 indra Ri lundi - Mardi 11 & 22h30 Vendredi 11 & minuit Samedi 16 & minuit Dimanche 16 & 22h30 Le Soleil de Colombie Vendredi 22 janvier 1993 ayvrwe eas wee ah SS Se ae Se T=. | Gee Ve we eH Se ee ae Ge Se HH Se De oS WH MW wl. = * a” lc US ef Rh a a a ~*~} ~*~ a | wes