Le Soleil, septembre 1992 de ~ fadio franco- ° | gabonaise et diffuse | | dans une grande par- | tie de [l'Afrique sur- | toutausuddu Sahara. | ETATS-UNIS NEAL ee oe eae DORE BOE SE FR SF F-Fe Notes A A AA VIVELA DIVERSITE Le francais est une langue qui ne cessed’ évo- luer. Selon ot on le parle, il prend diverses formes. Mais cela n’empéche nullement les peuplesde communiquer entre eux. En réalité, ces différences apportent de la richesse au langage. Parfois on retrouve dans certains pays francophones des expressions et des mots qui ont complétement disparuen France. C’est le cas de nonante en Suisse et en Belgi- \ que pour: quatre-vingt-dix : et de chaudron au Québec. : pour casserole. |: Ilarriveaussi f[: que lefrancais | subisseune k influence locale, [ ce qui donne alors des trans- formations comme «gréver» pour faire gréve, «essencerie» pour poste a essenceen A frique Noireettabagieau Québec pour bureau de tabac. Enfin quel- quefoisil fautinventerdes mots pour désigner des plantes et des animaux quin’existent pas dans les autres parties du globe Le Soleil, septembre 1992 FRANGLAIS.... OUMOTS NOUVEAUX Au cours de I’histoire le frangais s’est toujours enrichi de mots étrangers. Notre vocabulaire en contient des centaines qu’il a empruntés 4 l’espagnol, a l’arabe, a l’anglais a l’allemand etc. Mais cette évolution s’est accomplie progressivement sur une longue période de temps. Aujourd’hui avec le développenncntgiiss del’économie américaine et les moyens techniques c modernes, on assiste 4 une véritable | ye ‘ invasion de termes anglo-saxons. iene é Ainsi «fast-food» et «hot-dog» vien- | *£ nentremplirnotreassiette, alorsque LC nous décidons d’accrocher un «pin» ouun «badge» Anotre vétement et de faire du «jogging» ou du «shopping». Sion n’y prend garde, on risque fort de parler — «franglais» en l’an 2000. Un autre pro- blémepourl’avenirdu frangaisest celui de la traduction. Trés souvent, il existe des termes techniques en anglais pour lesquels il n’existe pas encore de mots frangais. C’estun probléme determinologie. Il faut E donc bien vite trouver des équivalents. Actuellement il Gacaranda enocéan Indien et pipirite 4 Haiti), ouencore pour décrire un phénoméne particu- lier une région (poudrerie au Québec). Tou- tes ces différences montrent que le frangais sait évoluer quand il le faut et adopter des expressions et des mots nouveaux. existe dans plusieurs pays francophones des organismes chargés de trouver des solutions a ce probléme. Ainsi peut-étre un jour pourrons-nous voir le «mini- :] froc»remplacer le short, manger une «r6tie» plutdt qu’un toast, et se servir d’un «pousse-cour- ses» ala place d’un caddie pour faire notre «magasinage» ou nos commissions au lieu de faire du shopping. j tue dans I'ile de | Chypre, un magazine | du soir en frangais et | . | gare owes DOMINIQUE | tours. | SAINTE-LUCIE SAINT- VINCENT GRENADE NLS eAOBAGO 310000 | COMORES