Ds S KD KD Oe, oh = ZNSACISE CIS RD K : AISA ss ANG Le eieie de Solpnie: Vendredi 15 Octobre 1976, 9 >= 2) 2\(s A 7 A Ziv Hie La | Galerie FARES a > Vancouver 1145 GEORGIA- OUEST, EXPOSITIONS. DU 8 OCTOBRE au $14 NOVEMBRE: |: ‘*¢CURRENT PURSUITS”? - Organisé par la Galerie d’Art. de Vancouver et parrainé par le ‘*B.C. Cul- tural Fund’”’ - C’est le travail de diffé- rents artistes utilisant des maniéres et du mate- riel différents: - Leurs noms sont Allan Detheridge (Victoria), Sherry Grauer, Jean He- riot, Dan McDougall (des Iles de Vancouver, il par- tit étudier 4 Régina (Fro- zen Lakes), Richard Prin- ce, Gordon Rice (colla- ges), Ron Stonier (Cou- ples), Alan Wood (du Lan- cashire, England) - Point to Point -,Robert Young (Ko rae & From the Terrace) JUSQU’AU 31 OCTOBRE - L’Exposition d’Ann_ KI- PLING continue - TOUJOURS EN OCTOBRE Une trés jolie peinture de Paul Peel ‘‘Reading the Future’’. Peel a appris la peinture 4 Paris, aux Beaux-Arts, a la ‘fin du XIXé. siécle, époque ot tous les jeunes artistes canadiens voulaient ab- solument faire consacrer leurs talents dans la_ ca- pitale frangaise. Cette peinture suggére une his- toire: Une jeune et belle femme, assise, lisant son avenir dans les~ ‘feuilles de thé restées au fond de la tasse qu’elle tient, ain- si que la soucoupe, dans ses mains. C’est une pein- ture chaude, colorée et pleine de vie. - Depuis le 10 OCTOBRE, jusqu’au ler NOVEMBRE Robert ARN: Sculpteurs de l’Espace - Coopération de. ‘‘Fringe Research, Toronto, le Mu- see d’Holographie, New- York, Multiplex Company, de San Franciscoet Hugues Aircraft, Carlsbad, Cal.; et avec l’aide financiére du Conseil du Canada. LA BOUTIQUE DEVIENT PRO La boutique de la Galerie, qui féte ce mois-ci son treiziéme anniversaire, perdra son statut ama- teur 4 la fin de l’année. Depuis son ouverture en automie 1963, elle a été tenue par ses membres henevotes du ‘'Vomen’s Auxiliary’. A partir du ler Janvier 1977, la boutique sera administrée par la Galerie. Au cours ces 18 premiers mois, il y eut ‘un profit de $3,700 ($20.90 “"n un aprés-mici était quelque chos @’appréciable). Mais en 1971, les bénéfices dé- passaient $30,090. La premiér~ boutique était d= taille modeste avec un stock limité. En novem- bre 1946, elle fut agrandie et recongue professionnel- les-ent, Six ans plus tard, elle fut encore améliorée et & nouveau Vannée dar- niére, lorsque l’espace d’ étalage fut largement aug- mente ce maniér: 4 pré- senter une gamme d’arti- cles toujours grandissante. A Tavenir, la boutique cgatinuers 4 offrir des pro- duits de haute qualité, l’ac- cent étant placé sur la conception et l’exécution cans les domaines de Il’ argent, de la céramique, de la joaillerie et des tra-. vaux d’artisanat, y compris des articles d’imuortation. La section des livres se spécialisera dans l’art et les “artistes de la céte ouest, surtout l’art des natifs. soe aE A : 682-5621 = : Jee “eAUcUI A TAHITI par Stephen Cummings “Gauguin A Tahiti’’, une production de Jean Erdman, du Théatre ‘*The Open Eye’? de New-York va passer A Vancouver, au Q. E. Playhouse jusqu’au17 Octobre. Ce drame musical, basé sur les lettres de Gauguin, sera du ‘‘théatre réel’’, combinant la danse, _ la miisique polynésienne, les "Une oe. ivre ‘de Ga auguin 7 “Mer costumes de 1’époque, les rideaux de scéne en bam bou, des projections de diapositives et un dialogue tiré des fameuses lettres. Par exemple: Mette Gad,- et alors, Paul, aimez- vous Tahiti. Est-ce assez loin pour vous”’ - Paul Gauguin se maria A 25 ans, alors qu’il étaita- gent de change,prospére,et que la peinture était juste _un passe-temps pour lui. Trois ans plus tard, ilen- trait au ‘‘Salon’’ of il tra-- vailla avec Camille Pissa- ro et ou il assimila trés vite l’art vivant de cette période. . re eg Monet et Renoir - Gauguineches Mette, ayez de la patience envers moi. Je suis parti si loin et je me sens maintenant un peu triste. Le Roi Pomaré est mort et depuis sa dispari- tion, je vois l’ordre dispa- raitre petit A petit. Je me demande si je pourrai ar- river 4 reconstituer ce passé, silointain et si mystérieux’”’ - Aprés 5 ans Gauguin rencontra Cézan- ne et l’éminent Huysmans, écrivain et critique, lui apporta des encourage- ments en faisant des com pliments de son ‘**Etude de nu’’. A 35 ans, Gauguin se consacra définitivement 4 son art, laissa son travail et ses autres Occupations. Mette: Vous &tes de plus en plus éloigné de vos d’études, — responsabilités vis-a-vis de moi et des enfants. Vous .6tes si faible 4 notre su- jet. N’avez-vous pas assez de bon sens pour reconnai- tre que, pour vivre enar- tiste (puisque vous pensez en étre un), il vous faudrait rester auprés des grands centres de 1’Art.’? - La nouvelle vie de Gauguin Véloigna totalement du eet filie’’ monde des affaires. .Ses _ Voyages et ses am‘tiés qui * découlérent desa nouvelle profession étaient de tout autre ordre et avaientun but différent. Ilparticipa 4 différents mouvements, fondant ‘‘cloisonnisme’’ et **sythesisme’’. Il étudia et travailla 4 Pont-Aven,. en Bretagne et 4 Paris. .visi- tant 4l’occasion, sa femme qui était repartie au Dane- mark avec ses enfants. Ses préoccupations étaient des idées de couleurs et de lignes et il se passionnait pour l’harmonie des_ cou- leurs, la structure des i- mages et la libération de Vesprit visuel. Gauguin:‘*Non, Mette, mon centre artistique est dans mon cerveau et pas ail- leurs. Je suis fort car jene me laisse pas mener par les autres et je fais ce que je sens en moi” - La pauvreté et le désir d’échapper 4 la sensible Europe, ’emmenérent 4A Panama puis 4 Tahiti. Le style abrupt et sensa- tionnel de Gauguin fut bien regu de ses amis Asonre- tour en France, mais hé- las, ne lui rapporta pas beaucoup de profits pécu- niaires. Son immense in- fluence’sur l’art de son &poque a été le pivot de **V?Art Moderne’’, comme nous le savons tous.° Sa vie et ses idées ont tou- jours été la source de sa Stature. Ses peintures . ont été jugées de valeur inéga- les et techniquement limi- tées. Mette: Mais que montre- reZ-vous. Vous avez 5 en- fants. Combien nous faudra-t-il sans votre soutien. futur repose dans votre situation actuelle. Quel espoir me reste-t-il’’ Gauguin mourut 4 55 ans a La Dominique, au Mar- quesas.Dans une lettre écrite juste avant sa dis- parition, il récapitulait: Je voulais établir le droit de braver toute chose; mes capacités n’ont pas donné de grands résultats, et le public ne me doit rien puisque mon oeuvre n’est pas réellement ‘‘bonne’’; cependant, les peintres qui aujourd’hui, profitent de cette liberté, me doivent quelque chose’’. d’années exister Quel La piéce “Gauguin a Ta- hiti’’ sera représentée a- vec des projections d’oeu- vres de Gauguin. combinées avec Himeni (Chorale de Tahitiens. Le Directeur - Musical, Teiji Ito, emploi- ra des instruments 4 per- cussion, Japonais & Poly- nésiens pour accompagner les danseurs polynésiens, qui viennent de. Tahiti, Sa- moa & Hawaii.Gauguinse- ra représenté par Kevin O’Conner. Ce spectacle est parrai- né par ‘One World Festi- val Society, Vancouver. - Nul doute que ce sera un spectacle intéressant et passionnant. Prés de l’extrémité nord du pont de la rue Burrard, se trouvent la peinture sur palissade -Daon (l’idée fut vendue A Daon Develop- ments par Fred Hill, qui s’adressa ensuite au‘‘ Pier Group’? pour 1’exécution) et la peinture murale de l’ascenseur de 1’Hdtel O’ Doule. Avec une longueur de 1,400 pieds (420 métres) la peinture de la palissade est peut-étre la plus longue du monde. HEURES D’OUVERTURE DE LA GALERIE; _LUNDI, MARDI, JEUDI, SAMEDI - 10h00 & 17h00; MERCREDI, VENDREDI - 10h00 a 22h00; DIMANCHE - 14h00 4 17h00.