ORO aa a ar a MI a ee C’est toujours pareil! A chaque fois qu'un sujet fait la une de_ |/vactualité, les langues se délient et les blagues un peu douteuses circulent a une vitesse folle. Et bien sar, en ce moment, Ben Johnson en prend pour son grade. J’en entend de belles a son sujet. Vous savez comment on le surnomme? «Benoid». Ou encore «HasBen». Et puis vous savez quoi? On raconte gquil n'y a aucune différence entre /ouragan Gilbert et les stéroides: tous deux font courir les Jamai- cains trés trés vite! Si vous en _ connaissez d’autres, écrivez-moi. Oncle Archibald Par Patrice Romedenne Les habitués de |’Alliance Frangaise de Vancouver ont pu remarquer que le batiment -du 6161 dela rue Cambie avait pris de la hauteur. L’équivalent d’un étage, tres exactement... Cons- truit durant l’été, ce nouvel étage ne répond pas a un quelconque désir de concurren- cer |'Hdétel Sheraton ou la tour de contrdle de_ |’aéroport international de Vancouver. Non, il s’agit plus sérieusement d'un projet de développement devenu nécessité par la force de l'intérét croissant porté par les Vancouvérois-francophones et anglophones- a |’Alliance Fran- caise. © Ce projet n’est pas un caprice de derniére minute. Il midrit dans les esprits depuis trois ans, depuis que |’Alliance Francaise refuse des étudiants, ce qu’elle ne saurait se tolérer. ° De consultations en réunions, le Comité et les membres de Alliance ont fini par exprimer une volonté d’ensemble favora- ble ala construction d’un étage supplémentaire. ll ne s'est trouvé qu’une personne pour voter contre le projet qui obtint son feu vert lors d'une Assemblée Générale extraordi- naire. Pourtant, l’affaire n’était pas - va pour une allusion douteuse - coulée dans le béton. Il a fallu régler mille détails a cdété desquels l’obtention des permis de développement et de construction s’apparente & un double tour de passe-passe. Le coat des travaux s’élevant a 193 500 dollars, |’Alliance Fran- caise y a englouti une partie de son budget. Mais rien n’aurait été possible sans la participa- tion de l’Alliance Francaise de Paris (20.000 dollars), les donations diverses effectuées par des membres et des organismes intéressés de pres ou de loin par Alliance Frangaise et I’hypothéque du ‘ ee VOL. 21, NO. 25 VENDREDI, 14 OCTOBRE 1988 Hebdomadaire: Courrier 26me classe Second Class Mail no. 0046 Alliance Francaise batiment évalué a 1,5 millions _de dollars. En attendant les subventions des gouverne- ments fédéral et provincial, voire de Lotery BC Fund... Les travaux, commencés fin juillet, sont en passe d’étre terminés. lls le seront effective- ment fin octobre et chacun pourra prochainement juger sur piéce. En effet, le 23 octobre, |’Alliance Frangaise organise. une journée Portes Ouvertes qui permettra d’une part de célébrer la journée mondiale des Alliances Frangaises, d’autre part de visiter ses nouveaux espaces. Yves Thoraval, le Directeur de |’Alliance, secondé par Dominique Gervais et le personnel administratif pilote- ront fiérement les opérations. lls Pont promis... ; Alors, seulement, ils pourront pousser un gros soupir de soulagement. «On commence seulement a souffle dit Yves Thoraval qui n’a pas ménagé sa peine pendant ces vacances qui n’en étaient pas. Son été, il l’a passé dans une Alliance Francaise transformée en chan- tier forcément bruyant, pendu au téléphone, caméra au poing pour filmer la transformation du batiment, bref, au four et au moulin, allant_ méme jusqu’a rattraper par le collet un individu qui s’était aventuré dans ‘ Suite page.2 Fédération des franco-colombiens A a «Le probléme de la communi- cation est tellement important au sein de la FFC, que j’avais Vifapression.de ne travailler que la* dessus, au détriment. des Associations, des Ecoles, des Artistes et de toutes les personnes qui justifiaient la véritable raison d’étre de mon travail». Julia Robertson Davisson Par Patrice Audifax C’est une jeune femme un peu amére, visiblement. décue et victime de la rigidité et des insuffisances d’un systéme incapable de se _ remettre véritablement en question, qui, un peu moins d’un an aprés son arrivée, quitteson poste d’agent culturel a la Fédération des Franco-Colombiens. Victime, c’est bien le mot, et doublement d’ailleurs, puisque c'est ce qu’elle avait dénoncé dés son arrivée - le manque de communication - et qu'elle a vainement tenté de corriger depuis, qui a finalement eu raison de Julia Robertson Davisson, ex-agent culturel, qui abandonne, en ordre et en bloc, la FFC, la francophonie et Vancouver pour des. horizons, espere-t-elle, un peu plus a la mesure de son tempérament, de ses talents, de ses convictions et des illusions que son jeune Age autorise encore. &; ills tihettans Sedan Le manque de communica- tion! Voila donc le fameux bobo dont souffre la FFC qui revient encore une fois sur le tapis. On en a déja beaucoup parlé, notamment lors de la derniére assemblée générale et peut-étre plus allégrement encore dans Suite page 2 3 i § G “ae hE ee ee ee ee Oe ee ae i! gh i a ol ks al lly ill Sl, a, ay ly ti yg il il gy gS ll ih eg A le te lly ys, — i a n_sinig T ,—, il ala, 2