a ste nat a RR A a a thn ‘ H k a ae Information La campagne référendaire au Québec Les francophones hors Québec oubliés des médias Lacouverture médiatique des francophones hors Québec dans la campagne référendaire québécoise est a l'image de leur poids politique: inexistante. e matin-la, 4 1’hdétel Méridien de Montréal, les leaders de la francophonie hors-Québec ont convoqué les journalistes de la métropole. Il est 10 heures. La conférence de presse commence comme sil’on attendait des retardataires. Il faut dire qu’il y a presque autant de journalistes dans la salle que de représentants de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA). En tout, ils sont huit journalistes dont deux quiassistenta la conférence de presse afin d’analyser la couverture des six autres. Bien qu’elle ait déja fait connaitre publiquement son soutien a Il’entente de Charlottetown, le 12 septembre dernier, la FCFA a tenu a rencontrer les journalistes en sol québécois. Pourquoi? Pour que les médias transmettent le “message” aux Québécois et qu’ainsi, ceux-ci “puissent mieux nous connaitre” selon les mots du président Raymond Bisson. ‘La constitution n'a pas la cote Amidi, les nouvelles radio ignorent la conférence de presse de la FCFA, apart Radio-Canada qui présente un reportage en bonne et due forme. Aux autres Stations: niet! Les ondes hertziennes, monopolisées par les lignes ouvertes, font cho de faits divers: deux jeunes droguées victimes dela camelote d’un “pusher” et hausse des tarifs des transports en commun a Montréal. Un autre débat fait prises, la Banque fédérale de dévelop- pement est bien plus qu’une insti- tution financiére. Elle donne a votre entreprise DPappui indis- pensable a sa création et 4 son expan- sion. En effet, en plus de vous proposer ~ Créée pour venir en aide aux entre- aussi rage: doit-on ouvrir oui ou non les magasins le dimanche... Décidément, la constitution n’a pas la cote. Plus tard, a l”heure ot les cuisines et salons québécois vibrent aux bulletins d’information télé, rien ne va plus en ce qui concerne les positions constitutionnelles des francophones hors Québec. Pas un mot, ni en début de soirée, ni ala fin. Dureste, leseul reportage radio entendu plus tét sur les ondes montréalaises ne passe pas larampeensoirée. Ilestremplacé par un autre. “Chose courante” nous assure un employé 4 la salle des nouvelles de Radio- Canada. Dans les journaux de lendemain, la couverture n’est guére reluisante: une courte dépéche de la Presse canadienne dans The Gazette et dans Le Journal de Montréal; rien dans La Presse. Quant au Devoir, qui suit réguliérement le dossier de la francophonie hors Québec, il a fait paraitre, le jour de la conférence de presse, un texte pour le moins étoffé. Voila pour la couverture... Si 1a compréhension de la position des francophones hors-Québec passe par les médias québécois, il faudra repasser pourcette fois- ci. La population ne saura rien de plus de ses soeurs et fréres de langue outre frontiére. “Un froid, une rupture” Mais comment expliquer une telle couverture? AuJournal de Montréal, on Sees oe le os BFD est aux cotés de votre entreprise entreprise. Nom et adresse de la succursale: Nom de la personne a contacter: Numéro de téléphone: des préts a terme ou du capital de risque, la BFD offre un vaste éven- < \ | . tail de services de formation en gestion, de consultation et de correspondant a4 Ottawa a aga couvert la FCFA lorsque celle- ci a pris position dans le débat référendaire. “Mais je comprends que les francophones hors Québec aient voulu rencontrer d’autres médias québécois. Nous, on en avait déja parlé”, indique Jean Roy, adjoint au directeur de information. Pour] ’éditorialiste en chef de La Presse, Alain Dubuc, les francophones hors Québec ont une couverture médiatique a V’image méme de leur poids politique. Etleur poids politique au Québec...n’existe pas. “Ils n’ont aucun poids politique au Québec mais ce n’est pas parce qu’ils ne le méritent pas”, renchérit-il. Aucune inciden- ce,donc, sur le débat actuel, surtout depuis la mort du lac Meech. Ces négociations ont, selon Alain Dubuc, provoqué un “froid, une rupture” entre les Québécois francophones et les autres francophones du pays, du moins dans le _ cadre constitutionnel. Séparés par Charlottetown? Les francophones hors Québec et ceux de la Belle Province séparés définitivement par l’entente de Charlottetown? Installés 4 cheval entre deux visions du pays? “C’est évident que les francophones des autres provinces veulent avoir cette entente . Ilsse considérent mieux protégés dans un Canada fédéral, un peu tel qu’on le connait, avec quelques améliorations. Tandis que nous, au Québec, on analyse surtout la partie sur le partage des pouvoirs et elle est nettement, trés nettement insatisfaisante planification. A vos cétés, la BFD sera le meilleur partenaire de votre PARTENAIRE DE VOTRE REUSSITE The Bank offers its services in both official languages Banque fédérale Federal Business de développement Development Bank YPRDOCR/DSIRGCMEA Canada Le Soleil de Colombie pour le Québec. Etc’estla qu’en disant non @ cette entente-la qu’on se trouve par le fait méme @ s’opposer aux francophones des autres provinces” analyse la directrice du quotidien Le Devoir, Lise Bissonnette. Lise Bissonnette ne croit pas qu’on fera appel aux francophones hors Québec pour jouer sur le sentiment de culpabilité de 1’électorat québécois, comme certains le pensent au sein méme de la FCFA. La question linguistique est presque écartée de |’actuel débat selon elle. “Au Québec, je ne crois pas que cela jouera beaucoup, pas cette fois-ci. Cela a joué un peu en 1980 (lors du référendum sur la souveraineté), c’est évident.” Pour appuyer ses propos, Lise Bissonnette fait valoir un sondage paru dans |’édition du 5 octobre du Devoir. Le sondage préparé par Créatec et le Parti libéral du Québec illustre les préoccupations des Québécois dans la présente entente. “Croyez--vous qu’a l’avenir, la langue etla culture seront mieux protégées?” A cette question, 16% ont répondu que |’entente y contribuait, 12% ont émis V’opinion que ces domaines seront mieux protégés dans l’entente et 57% ont exprimé l’avis que]’entente n’y changera rien. Le partage des pouvoirs entre Ottawa et Québec est en t€te des inquiétudes québécoises. Ce qui fait dire a la directrice du Devoir: “Sion parle du partage des pouvoirs, on ne parlera pas des francophones des autres provinces”. APF Description du poste bureau d'animation théatrale. Les taches incluront: animateurs(trices); a Exigences & AE THEATRE LA SEIZIEME OFFRE D'EMPLOI! Le Théatre la Seiziéme, la seule compagnie de théatre franco- phone professionnelle en Colombie-Britannique est a la recherche de candidats(tes) pour le poste de: Coodonnateur(trice) des programmes de formation en art dramatique en milieu scolaire Sous la supervision de la direction du Théatre la Seiziéme, le (la) coordonnateur(trice) sera responsable de la mise sur pied d'un ag Procéder a la mise en place d'un bureau pour le projet; 2 Choisiretsuperviser les animateurs (trices) affectés (es) ala formation en art dramatique dans les écoles; 3. Organiser et préparer des stages de formation pour les 4 Elaborer avec l'équipe d'animateurs(trices) un programme de formation pour les écoles du programme cadre; Faire la promotion du programme de formation auprés des écoles du programme cadre; 6. Maintenir de bonnes relations de travail et des liens étroits avec l'équipe du Théatre la Seiziéme et particuliérement avec le directeur artistique; rg Effectuer des rapports périodiques de |'évolution du dossier et rédiger un rapport final; 8. Assurer un lien continu auprés des écoles du programme cadre; 9. Gérer et administrer le bureau selon les modalités établies par le Théatre la Seiziéme; 10. Rédiger en collaboration avec le Théatre la Seiziéme la documentation du programme de formation. - Bonne connaissance du frangais et de l'anglais; - Connaissance du milieu minoritaire; - Connaissance du systéme scolaire; - Capacité de travailler en équipe; - Formation ou expérience en théatre et en enseignement; - Capacité d'analyse et de planification; - Habileté en relations humaines; - Sens de l'organisation. Base annuelle: 25 000$ Poste contractuel de neuf (9) mois. Rémuneration: Durée du projet: Inscription: Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae avant le 28 octobre a: Roger Gaudet, directeur artistique Théatre la Seizieme 226 - 1555, 7e avenue ouest Vancouver V6J 1S1 Vendredi 23 octobre 1992