Le Soleil de Vancouver,page 2,2 janvier 1970 LE SOLEIL dae vancouver SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER: André Piolat Jaccues Baillaut, Directeur-récacteur: kédacteurs—ad joints: Claude Deslauriers Rédaction : Jean Riou, Roger Dufrane, Yvonne Abgrall, L. iiarcoux, J.-P. Daoust LE SOLEIL DE VANCOUVER est publié par: Le Soleil de Colowbie itd 601 est 15éue avenue, Vancouver 10,C.B. Abonnewent: 1 an, 46.00 Pour tous renseignements concernant le tarif aes annonces: Tél. 879-2814 FFAIRES MUNICIPALES Par les conseillers municipaux, Walter Hardwick et Art Phillins. Le Conseil municipal fait des recherches en vue d'améliorer le trai- tement des jeunes qui viennent en cor- tact avec la loi,Cette action s'impo- se 4 la suite des changements appor- tés A la législature provinciale.Der- niérement nous pressions le Conseil de convoquer une rencortre entre les édiles municipaux et les représen- tants du gouvernement A. Vancouver pour discuter de ce probléme spécifi- que aux grandes villes, Le conseiller Hardwick a porté@ a l'attention du Conseil les inquiétu- des de divers groupes comme le "FTA", le "Library Board",aussi bien que des associations locales, de la police et- des groupes de bien-Gtre et de proba- tion. Ces problémes ont €té amenés 4 la suite des changements de statut de "Brannian Lake" et de "Willingden In- dustrial Schocls", de maison de dé- tention en centre de bien-@tre, Ce changement enléve au juge un des choix qui s'offrait a lui quand il re- connaissait un jeune coupable d'un dé- lit.Pour plusieurs cette situation ap- parait trés heureuse particuliérement quend les jeunes étaient groupés Aa des coupables sans scrupule comme dans le passé, Toutefois, cette déci- sion a 6té prise sans consultation des autorités concernées 4 Vancouver et sans prévision du personnel supplé- mentaire, des services nécessaires et des programmes adéquats pour la forma- tion du personnel responsable de la proctation et dw bien-6tre des jeunes. Pour sa part la Ville est res- ponsable de plusieurs de ces services, M.Maurice Egan,directeur des services de planificatior sociale a été appelé gevant le Conseil pour 1'élaboration d'une politique, Nous croyons que c'est 14 un be- soin primordial de prevoir la forma- tion d'un personnel compétent pour l'aide 4 la jeunesse, Le personnel ac-— tuel qucique compétent est debordé, De plus dans une grande ville comme la notre, nous devons avoir des services de détention au moins sur u- ne base temporaire.I1 faut bien recon- nattre que certains jeunes doivent @- ‘tre détenus jusqu'a ce qu'une solu- tion a leurs problemes soit trouvée, Autrement, ils continueraient bonder et A défier l'autorité, D'autre part, il y aeu des craintes au sujet de l'application par la police de certaines lois pro- vinciales, Mais il est clair que méme sila police doive agir avec discré- tion dans la poursuite des jeunes, ltaiguillon de la justice existe tou- jours, a vaga- —_ CIN II EDITORIAL 1969... est’ de. tradition ~ a la fin d'une année de jeter un regard rétros- pectif sur les événements qui on* mar- qué les douze derniers mois pour y dé- couvrir le chemin parcouru et voir ce- lui qui nous reste a faire. Nous nous limiterons a certains événements qui sont pour nous d' importance en tant ques membre de la communaute francopho— ne a l'intérieur de notre immense. payse L'événemsnt le plus important est sans contredit 1'adoption par le gouvernement fédéral du bill sur les deux langues officielles au Canada. Cette loi nous la devons au gouverne- ment libéral et surtout 4 son chef, mais nous ne pouvons pas oublier 1!'in- fluence profonde qu'a exercée les tra- vaux de la Commission royale d!'enqué- te sur le bilinguisme et le bicultura-— lisme. Les effets de cette loi ont dé- ja commencé a se faire sentir dans di- verses parties du payse Relevons, ;en particulier, les dispositions prises par des provinces comme le Nouveau Brunswick, l'Ontario, et celles annon- cées au Manitoba,pour la promotion et la diffusion de la langue frangaise. Que de telles dispositions aet eté prises dans ces provinces,n= sont nullement étrangéres au fait que dans ces milieux existaient des associa- tions canadienneés-frangaises bien strw- turees ‘et représentatives. Comme on sten doute ces associations ont pu en cela méme jouer un rdle déterminant dans l'élaboration de ces politiques provinciales. CHILLIWACK-Malgré une petite pluie fi- ne, I7) amateurs de péche au saunon participérent au 33e concours annuel organisé par la "Chilliwack Fish and Gane Protective Association". Cette annSe la péche fut quel- que peu décevante puisque seulement I6 saumons se sont laissés attraper duxan> les heures du concours,soit de 07h30 -A I4hO0. M.Harl Butcnard renporta le pre— mier prix avee un saumon de I5 livres 3,MoRFranks,le deuxiéme prix avec un Beaucoup de pécheurs- -- peu de poissons Malheureusement, certaines pro- vinzes comme la Colombie-Britannique et Terre-Neuve ont peu ou pas du tout été touchées par cette importante loi. Espérons que 1970 apportera avec lui sinon des lois précises du moins des changements d!attitudes of— ficiels. D'aatre part, dans notre provin-— | ce,pourrons-nous assister a un regrou-| penent des forces de notre communauté canadienne-frangaise qui assure en son sein la présence d'élements qmami- ques actuellement hors des cadres dé- finis; esvérons-le} De toute fagon nous devons cons- tater que le fait franjzais s'impose de plus en plus a travers tout Je pays. De cela nous devons nous réjouir et en attendre beaucoup. Car ces prises de position qui se manifestent au ni- veau officiel entrainent également des changements profonds au niveau des individus. Nous pouvons le consta- ter tous les jours. De plus en plus dtanglophones deviennent des franco— philes s'exprimant parfois, 4 notre grande honte, dans une langue impecca- ble.D'aitres,vour ne pas parler notre langue,n'en demeurent pas moins préoc-— cupés et intéress4s @lacause du franjgais et a l'unité du pays, avec une conscience claire des problémes soulevés et vécus par une partie de ia population francophones Tout ce bon travail accompli en 1969 nous laisse présager une année 1970 prometteuse pour le progrés du fait frangais au Canada. Claude Deslauriers eens wee es poisson de I3 livres et 7 onces, et Mo C. Bradley,le troisiéme prix avee une prise de 12 livres-3, Dans la catégorie féminine, le prix a 6t@ remporté par Mme Vi Lillos avec un petit saumon de 5 livres et 2 Onzese Le concours terminé, les pois- sons furent vendus A l'ench$re et rap- porterent la somme de $385.qui fut re- mis au club Kinsmen de Chilliwack pour leurs oeuvres charitables. Sat 6 a ——