Comme promis dans I’édition précédent du Réverbére... éclairé, nous avons le plaisir de transmettre le texte de 2 étudiantes de l’ecole secondaire Landsdowne Jr. ENTRETIEN AVEC LE CAPITAINE MAURICE GAUTHIER Le capitaine Gauthier est chargé des services per- sonnels administratifs et financiers de la base navale a Esquimalt. Né en Ontario, 4 Cochrane, au sud de la baie James, le capitaine Gauthier ne songeait pas de bonne heure 4 travailler dans les Forces canadiennes. Au con- traire, il était beaucoup influencé par son pére qui voulait qu’il devienne ingénieur. En fait, il est retour- né trois fois a l’université avant de se rendre compte qu'il ne voulait pas faire cette profession. Or, la méme année, voyant une annonce qui disait: «Venez vous joindre aux Forces canadiennes!», il a décidé de s'y inscrire. Cela n’a pas plu, pourtant, 4 son pére, de sorte que les deux hommes ne se sont pas parlé pendant trois ans. Le capitaine Gauthier, lui, content de son choix de carriére, est dans les Forces depuis maintenant vingt ans. Le jeune militaire a débuté comme technicien élec- tronique, dans le domaine du radar. Dix ans plus tard, il a obtenu le poste trés prestigieux d’assistant au commandant de la base navale pour passer, en- suite, 4 son emploi actuel. En tant que chargé des services personnels administratifs et financiers, le ca- pitaine Gauthier agit comme conseiller auprés des militaires. II participe souvent aussi a I’évaluation du personnel, laquelle est prise en considération lors des promotions. D’habitude, le capitaine Gauthier passe ainsi quarante heures par semaine au bureau. Y parle-t-il souvent le frangais? Méme si le capitaine est francophone, il n’utilise pas souvent sa langue matermelle. || ajoute d’ailleurs: «Franchement, je peux dire que j'ai une éducation en francais seule- ment jusqu’en huitieme année». Les recruteurs des Forces canadiennes, que recher- chent-ils chez ceux et celles qui songent a y faire carriére? Le capitaine Gauthier répond qu'il faut d’abord avoir au moins dix-sept ans. D’autre part, méme si on n’exige pas le baccalauréat, étre dipl6mé en commerce ou en administration favorise l’'avance- ment. Non seulement le capitaine Gauthier adore son tra- vail, mais il aime beaucoup exercer son métier dans l'Ouest canadien, en vertu des nombreuses activités en plein air que cette région lui offre: la voile, le ski, le golf et la navigation. «Franchement, quand vous travaillez ici, c'est comme étre au paradis!» s’ex- clame-t-il. En fait, cet officier a déja eu l'occasion de se balader pendant une semaine a bord du vaisseau H.M.C.S. Oriole, ou il a appris a piloter le grand na- vire. A ces avantages de sa profession, le capitaine Gauthier ajoute le fait que porter |’uniforme est trés pratique, car, comme ga, on a moins de vétements a laver! A sa retraite l'année prochaine, Maurice Gauthier en- treprendra plusieurs projets. Entre autres, il suit des cours du soir pour devenir capitaine de bateau. II songe aussi a s'impliquer davantage dans une com- pagnie de gestion propriétaire qu'il a fondée en 1998. En fait, il voudrait 6tre patron d’un petit hétel en de- hors de la ville. Aprés avoir discuté durant une heure avec monsieur Gauthier, nous ne cessons de considérer la vie mili- taire comme possibilité de carriére pour nous. Les avantages en sont évidents: le gouvernement paie votre éducation et vous garantit un emploi. Nous re- mercions chaleureusement le capitaine Maurice Gau- thier, chargé des services personnels administratifs et financiers de cette interview . Ecrit par Sara Bradshaw et Julia Golden Etudiantes a Landsdowne Jr. Secondary School