Page 8 BONJOUR MAILLARDVILLE NOUVELLES @rigine du nem- Canada EXPRESS En 1535, deux jeunes autochtones indiquérent 4 Jacques Cartier le chemin de “Kanata”. Ils faisaient alors allusion au village de Stadacona. Pour eux, “Kanata” représentait simplement le mot qui désignait un “village” ou une bourgade dans la langue des Hurons ou des Iroquois. Les deux autochtones lard ont lieu le ler mardi du mois} tentaient simplement de montrer 4 Jacques Cartier ow se situaient les villages a 8h30 au Centre Bel Age des alentours. Faute d’une autre appellation, et croyant se trouver au - fl y aura une réunion “Kanata”, Cartier baptisa du nom de “Canada” non seulement Stadacona d'information pour les membres (emplacement actuel de la ville de Québec) mais également tout le territoire de la Société Maillardville-Uni le gouverne par son chef, Donnacona. Le nom en vint bientdét a s’appliquer a une 14 janvier 1997. région beaucoup plus étendue car sur les cartes de 1547, tout le territoire au nord du fleuve Saint-Laurent est appelé “Canada”. - Une réunion a eu lieu le 18 ; novembre dernier avec le sous-} Le nom “Canada” fut utilisé officiellement pour la premiére fois en 1791 comité des services en francais| lorsque la province de Québec fut divisée en deux colonies: celles du Haut- pour la sauvegarde du francais a} Canada et du Bas-Canada. En 1841, les deux Canadas furent a nouveau la caisse populaire de Mail-| unifiés sous le nom de Province du Canada. Au moment de la Confédération, lardville. Les membres de ce] le nouveau pays prit le nom de Canada. comité sont Mme Henriette Sévi-| © 1995 Ministére du Patrimoine canadien gny, M. Jean Lambert et M. Roger Loubert, pour la Société, Mme Laurie Geschke, M. Gilles Lizée, M. Daniel Roy, Mme Ina Rollo et Mme Lise Martel, pour la Caisse Populaire. - Les réunions mensuelles des Dames auxiliaires du Foyer Mail- La Chasse-galerie sur le village Un soir d’hiver, alors que la neige craquait sous ses raquettes, Edouard revenait d’une visite de ses piéges. II distinguait les lumiéres du village quand il entendit un coup de vent qui tourbillonnait dans le ciel. Sur le coup, il pensa -Les réunions mensuelles pour les| 4U® c’était un vol d’outardes attardées qui traversaient les terres en allant vers Dames catholiques de Notre- le fleuve. Puis, réalisant qu’un choeur chantait dans les airs, la peur le prit et Dame de Lourdes ont lieu le il se pinga afin de savoir si ce qu’il voyait était réellement vrai. troisiéme mardi du mois, a 9h30, au sous-sol de l’église Notre- Dame de Lourdes. C’était un grand canot chargé d’hommes et les gars ramaient comme s’ils descendaient une riviére. Le canot était relevé du devant car un grand homme se tenait debout en arriére, sur la pince. II pensa d’abord que ¢a devait étre le -N’oubliez pas la messe mensuelle maitre du groupe, mais il s’apergut vite que c’était plutét un diable qui menait au Foyer Maillard, 1010 ave.} le canot. Alderson le 2e mardi de chaque mois, suivie de la réunion mensu-| ©’ équipage filait franc sud, mais un mille avant le village il changea de cap elle des Dames de Ste-Anne. Pour}] Pour ne pas passer au-dessus de I’église. Un peu plus loin, les voyageurs information, contactez Mme Bella} fantastiques reprirent leur premier rang de vent et les virent s’en aller Roy au 936-0072 au-dessus des bois. - Les Echos du Pacifique seront en| Tout d’un coup ils commencérent a zigzaguer, comme si une bourrasque leur concert le 9 décembre au Foyer barrait la route, et le canot se mata dans les airs, se vidant de son monde. On Maillard, le 15 décembre a I’église| voyait les hommes voltiger comme des mouches et lembarcation piqua a Notre-Dame de Lourdes et le 16] travers les arbres. décembre a _ TIhépital Royal Columbian. Pour obtenir des in-| Les hommes se relevérent pourtant, marchérent en boitant ou en se tenant la formations supplémentaires, con- téte ou le bas du ventre. Ce n’était pas des gens des alentours, mais des figures tactez Mme Danielle Rivas au 522-| étrangéres; probablement des bicherons que le diable avait pris en charge pour 7939 les conduire auprés de leurs blondes.