~ du Théatre Headli- Arts et Spectacles Theatre Vieillir sur scene On appelle ¢a «Forum Theatre». On pourrait traduire pas Théatre de participation ov tout simplement, Partager. En fait, This is my life analyse le processus du vieillessement. Un couple a la retraite ne se supporte plus. La soeur handica- pée s’ennuie et se drogue en avalant diverses pilules sous prétexte d’en avoir désormais besoin pour survi- vre. La fille et son mari aident de fagon malhabile. Assister a une représentation nes est une expé- rience inoubliable. Depuis 1979, on s’intéresse 4 des sujets touchants . divers niveaux de crises familia- les. Le principe est de présenter d’abord la piéce qui dure environ 30 minutes. Dans ce cas-ci, This is my life. Puis on allume les lumiéres. Le metteur en scéne David Diamond assisté de Patti Fraser s’adresse aux gens, pré- sente les régles que nous pour- rons utiliser pour changer 1’ac- tion. On reprend la piéce. Le public peut a loisir arréter le dé- Les Carlson dans This is my life. roulement et prendre la place d’un personnage. Le spectateur coura- geux monte sur la scéne et pro- pose sa solution. Quelquefois, c’est intéres- sant et méme puissant, d’autres fois drdle. Certaines solutions n’ap- portent rien de nouveau, on fait ressortir des émotions. Plusieurs participent et en gardent un sou- venir marquant. Celui ou celle qui s’implique dans 1’action re- viendra sirement car la sensation plait. Les acteurs sont parfois faibles mais ce qu’ils expri- ment touche toujours. Ils veulent surtout nous inviter a nous pencher sur un pro- bléme. Le but de ces présen- tations qu’uti- lisent le théa- tre est d’appor- ter un peu d’amour et de compréhen- sion entre les humains, sur- tout de faire prendre conscience qu’on peut agir sur sa destinée. Croyez-moi, méme si vous n’y participez pas, vous vivrez intensément l’expérience. : Marie-Louise Bussiéres Jusqu’au 25 janvier, au Waterfront Théatre de T’ile Granville. Informations: 685- 6217. Revivre le drame nucléaire Kathleen Weiss réussit- encore une fois 4 transformer un bon texte en une fresque vivante, remplie de moments émouvants. Sarcophagus de \’auteur russe Vladimir Gubaryev présente les événements autour de l’accident nucléaire de Tchernoby]. Les personnages réunis dans laméme salle d’une clinique spéciale partagent leurs motions et leurs peurs. Méme s’ils tra- _vaillent dans une station nucléaire, ils n’en connaissent pas les dan- gers. Ils les découvrent aux dé- pens de leur santé et finalement leur vie. Leurs médecins démys- tifient certains préjugés et font ressortir les problémes réels. Par exemple, on peut toucher quel- qu’un qui a recu une dose exces- sive de radiation. En fait, on est plus dangereux pour eux qu’ils le sont pour nous. Par contre, a leur arrivée, on brile leurs vétements. On aurait pu croire qu’une ,piéce comme celle-ci serait dé- primante. Pourtant non. On est trop intéressé pour s’y ennuyer. Bessmertny a survécu 487 jours dans cette clinique asepti- sée. Bessmertny veut dire immor- tel. Tout tourne autour de lui. C’est lui qui nous en apprend beaucoup sur les radiations et leurs effets d’ordre physique et émotionnel sur |’étre humain. Grace a lui, on comprend aussi l’importance de la responsabilité que chacun porte sur ses épaules face a l'utilisation de la science et de la technologie. On a besoin de plus de sagesse. Troy Skog joue ce réle coloré et puissant, avec beaucoup de sensibilité. La mise en scéne de Kathleen Weiss équilibre les interactions ot la tension monte, ou l’émotion domine. Les acteurs ne réussissent pas tous a soutenir cette intensité. Mais sous le doig- té de madame Weiss, leur partici- pation nous permet de croire a ce qui se passe. ~ J’ai aussi aimé Renee Iaci, Rebecca Walters, Lisa Waines, Camyar Avril Chaichian, Eric Stanger et Anthony F. Ingram. M.-L. B. A voir jusqu’au 25 jan- vier au Théatre Frederic Wood de l’Université de la Colombie- Britannique. Informations: 822- 2678. Excursion artistique Samedi et dimanche le 15 et 16 février , le Centre culturel francophone de Vancouver organise une fin de semaine A Seattle en compagnie de Marie Michaud. Le but de cette sortie est de visiter Le Salon del’ Art (Art Fair) de Seattle. Ce salon, représentant une sélection d’une cinquantaine de galeries contem- poraines de la céte ouest, se tiendra du 14 au 17 février 4 l’hétel Westin de Seattle. En exposition, une excellente-sélection de tableaux, sculptures, photographies, céramiques et verres. Il y aura deux visites commentées (en francais) par Nicole Dahan, artiste peintre de grande renommée, récipiendaire de 16 médailles d’or, de l’Oscar international des Arts picturaux et Chevalier de 1’ Art international. Ces visites au Salon, d’une durée d’une heure et demie, auront lieu samedi a 15h et dimanche a midi. L’admission au Salon est de 8$ par jour ou de 14$ pour un laissez-passer de deux jours. En plus de visiter le Salon de l’Art, vous aurez |’occasion de magasiner, de visiter Seattle A votre guise, et aussi de rencontrer des francophones de Seattle. En effet, nous projetons une ou des rencontres avec les amis de |’ Alliance Francaise de Seattle. Pour plus de renseignements concernant |’hébergement, le covoiturage et les heures de départ et de retour,tél. a Jocelyne au Centre, 736-9806, 4 Marie au 222-4655 ou Nicole au 685-1615. Le Soleil de Colombie Martine Galibois-Barss, quel(le) est... ? Martine Galibois-Barss est présidente de l'Association des parents francophones de Ia C.-B. Quel(le) est ... - Le mot que vous préférez dans la langue francaise ? Oui, soleil, vagues, Pinot des Charentes, fruits de mer. - Celui que vous détestez ? Impossible, toujours les mémes (TLM). - Votre juron ou votre blas- — phéme favori ? La paix, Crisse, la paix. - La ville qui vous a envoi- tée? Québec (quartier latin), San Carlos, Mexique, a 6h du matin, en partant en bateau pour une journée de plongée. f - Le livre que vous avez le plus apprécié? Le petit Prince, de St Exupé- Ty. - Le film que vous pourriez voir et revoir sans vous las- ser ? Danses avec les loups, Out of Africa. - Le plat qui vous fait saliver ? Les cretons de Christiane Bouchard, les feuilletés aux fruits de mer de chez Thierry. - Votre passe-temps favori? Une longue marche au bord de la mer. - Votre animal préféré? Le Pinto (beau et sauvage). - La premiére chose que vous iriez acheter aprés avoir gagné a la loterie? Une cabane en bois rond au bord de la mer. - Votre définition du Canada? Un pays trés vaste avec tant de diversité qu’on n’arrive pas a se comprendre et a en étre fiers. - Votre définition des francophones en C.-B ? Une maudite belle gang de monde qui veut vivre en harmonie mais qui inquiéte la majorité. - Le souvenir le plus cocasse que vous gardez en tant que présidente de PAPFCB? L’an dernier, en tant que membre du Task Force sur |’éducation pour les francophones, discutant des services des classes d’accueil, les interve- nants anglophones pronongaient «classes d’accouille». Conclusion: en France, ils ont des couilles; au Québec, ils ont des gosses, et en C.B., nous avons des accouilles. Croyez-le ou non, j’arrive maintenant a parler de «classes d’accouille» sans rire! ’ Lequel est arrive le premier? Loeut? £ Le canard? 44 ~< “. Dans certains endroits importants, Canards lilimités Canada et d’autres conservationnistes sont arrivés les premiers. Depuis plus de 50 ans, nous construisons, améliorons et gérons des terres humides et des terres hautes oli les canards peuvent se reproduire et prospérer... des régions essentielles 4 des centaines d’étres vivants, y compris les humains. Nous sommes au premier plan parce que nous savons ce qui doit venir en premier... Un environnement sain Canards Illimités Canada Joignez le meneur en restauration de I’habitat de la & sauvagine. Téléphonez au 1-800-665-3825 “J Vendredi 24 janvier 1992