a Se ee Le Soleil de Vancouver,page 2, 21 mars 1969 LE SOLEIL de vancouver SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER Directeur-Rédacteur: André Piolat Publicité: Jacques Baillaut Rédaction: Jean Riou, Koger Dufrane, W.J.Aubert, Pierre Perrault, Louise Perrault »udith Dear, Denise Deissner, André: Vigeant, Yves, Trividic Jacques Jantzen. Carieaturistes: Jin Nagy, Eve-Tonner Le Soleil de Vancouver est publié par: ~ Le Soleil de Colombie Itc. 661 Est 15éme Avenue Vancouver, 10 C.B. Prix:15¢ le numéro Abonnement; 1 an: $6 = 6 mois: $3 Pour tarif des annonces’ téléphonez Aa: 879 — 2814 MEMBER: Greater Vancouver VISITORS and convention REA and the CAPTAIN VANCOUVER CLUB PD Peo RIA Les états généraux ~. Tx- Etats Genéreux du Canada frangais ont termine leurs assises. Mais, au lieu de les dissoudre, tel que prévu, a la fin de cette troi siée me réunion, il fut decide de les laisser en suspens durant une pério- de deux ans afin de donner le temps au gouvernement du (uébec de mettre en pratddue la recommendation prin- ip ces. SUSE eee as noni- ) poste, non pas de deputer de 1'As senib]ée Nationale, mais de personnes élues par le suffrage universel, choisies pour leur connaissance de. la vie au Quebec, des désirs et des besains de sa population, plutét que pour leur affiliation politique, Le but de cette Constituante est dtetudier les constitutions et les formes de gouvernement. des dif- férents pays. Ces études la guidera a @btablir une constitution et a choisir la méthode de gouvernement. la plus apte a satisfaire les be- soins du peuple quéebécois. Qutest-ce que les Etats Géne~ raux? Sont-ils representatifs du Ca= nada francais? Reflétent-ils l'opi- nion des canadiens fra ncais? En 1965,les Societés Saint—Jean- Baptiste qui *cherchaient. un moyen de connaitre les sentiments du peuple quebécois sur la Situation prevalant. au pays a cette époque et des aspi- rations du peuple pour l'avenir, cré— erent. un organisme dont le but. se-~ rait dtopérer un sondage du peuple, a tous les niveaux de la societe, Me Jacques—Ivan MORIN, profes= seur de droit. constitutionnel a 1'U. niversite de Montreal, fut choisi peesiccre du dit organisne et M,Ro-= saire MORIN, courtier en assurance S, nS ad joint ‘a titre de vice-pré- sident. Sous l'egide de ces deux hommes les modalites du sondage furent de- terminees et il fut décide de l'e- tendre hors du Québec et d'y inclure tout le Canada francais, On envoya des invitations ‘a toutes les organi- sations canadiennes—francaises, poli- tiques, religieuses,syndicales, fra— ternelles, etc,, leur demandant de nommer des representants a la pre- miere réunion qui aurait lieu a Lu. itune assenblée Constituante, — ALLONS CHARLIE, UN BON MOUVEMENT. . «0 JETTES MOI UNE BOUEE DE SAUVETAGE! niversité de Montreal, en novembre 1966, f Les assises eurent lieu,mais a cause de l'absence de certains sec= teurs de la société, l'executif an- nonca de nouvelles assises pour dé= cembre 1967, reclamant une fois de plus la participation de tous les secteurs,. Pres de deux mille person- nes assisterent aux deuxiémes assi- ses.eOn peut donc tacilement admettre qu'telles étaient. aussi représentati- : wes, , possible, ils L%opinion generale des canadiens francais? Voila le noeud. L'histoire des sociétés et des associations canadiennes—francaises, est identique a et des associations de nos conci- toyens anglophoness beaucoup de meme bres,;mais peu de présences aux réu- nions,Seuls les adherents ayant soit une cause a déffendre ou un grief @ exposer consentent a quitter le con= fort. de leur intérieur et ltattrait. de la television’ pour se rendre aux assemblees, presentant s et les delegués se trou- vent a étre choisis par une fraction, infime des sociétaires.Et la encore, seuls les plus militants sont préts a sacrifier leur temps, et souvent, leur argent pour se déplacer et as Ses Beats Généraux reflétent= _ celle des sociéetés . Par consequent, les re- - sister a des réunions ou a des con= eres, Au Québec, les partisans du sé= paratisme étant des plus militants, se font un devoir d'étre présents “a toutes les assemblees de leurs asso= ciations car ils se servent de ces dernieres comme d'un tremplin: pour lancer et promouvoir leur cause, IL est done fort raisonnable de suppo= ser que ce fut parm eux que l'on choisit la majorite des mane ioe oe eae ‘separatiste Y ie re iv méme phénoméne dans les autres provinces ou un pee tit groupe de partisans de la prohi- bition et de la tameuse lord's Day Alliance entrave itavenement de lois réformatrices, Nos compatriotes peuvent faire confiance a M,Jean-Jacques Bertrand, Avec son bon sens habituel,il saura faire ressortir des résolutions sé— paratistes emanant des trois assises des Etats-Genéraux, Les propositions raisonnables qui y sont enfouies, Et pour ce qui.est de la deman=— de d'une Constituante, les Etat s—Gee néraux étant unanimes dans leur ree quéte que son choix soit approuvé -par un refere eridum,TOUS les qusberoie) “auront ‘a se prononcer, André Piolat par le Conseiller Municipal, Harry RANKIN Le mardi 4 mars fut une date de grande consequence dans les annales du Conseil minicipal.Un important ¢- valuateur provincial de Victoria fit un rapport sur la repartition de ast impot foncier a Vancouver, Tl etait venu rendre compte des néthodes en usage 2 eye Mais d'apres la nature de s propos il était clair qu'il Heer ate aux ace cusations que jfavais formalees bien souvent , a savoir, que les gros pro= nriétaires jouissent de taux avan- tageux,alors que les petits proprié- taires supportent une -part trop lourde des impots, Ce haut fonctionnaire admet quiil y a des differences et des contradictions,mais qu'elles se ren= _eéde un contrent normialement dans n'importe eee systeme. L'ensemble, dit—il, est equitae ble et la repartition se fait d'une maniére methodique et juste, Il con- certain degre de conserva= tisme dans la répartition telle que nous la voyons, mais, dit-il, c'est une qualite pour un evaluateur que i'8tre conservateur. Son etude d'tévaluation de la " x : . repartition d'timpots a Vancouver ar- se arcane riva a des conclusions remarquable-_ ment proches de celles auxquelles é- taient parvenus les evaluateurs mu- nicipaux, Torsque jfai demanaé pourquoi les terrains situés du cdté nord de la rue Georgia, prés de l'entree du pare Stanley, étaient evalues 2 en viron $2.50 du pied carre alors que ceux de l'autre coté de la méme rue L'étaient & $15.00 du pied carré, i ‘(a suivre page 12) ites ot SS SS ee ee aay Ren een