| OT Ee ae a > a ae ae m . = - a ae tt rae - art > ee cnet ee ee ee a ee ee eee q q ) 12, Le Soleil de Colombie, 31 octobre,1975 Le francais au Québec SA QUALITE Par M. Favreau Il est presque impossible d’ouvrir un journal ou une revue sans tomber sur une rubrique consacrée 4 la langue. Pierre Beaudry pu- blie depuis décembre 1972, six ‘‘papiers par semaine dans les pages de la Pres- se, Ses ‘‘Maux de notre langue ’’ sont plus qu’un essai d= promction da francais internacional: c’est une veritable tribune ou s’affrontent les tendances extrémes de l’heure: le joual et le francais de l’Académie. La thése d2 Pierre Beau- dry, traducteur et ardent défenseur de la langue, a la simplicité des grandes croisades et des plus san- glantes guerres. Il y a u- ne langue frangaise, uni - que et indivisible: celle que l’on parle dans les meilleurs milieux de Fran- ce. Sous sa plume, sou - vent ironique et moqueu - se pour tous ses adversai- es, des mots reviennent souvent: ‘‘En France, on dit. . .’’. Notre ‘*mononei- ge”’ n’a qu’a devenir *sccoter des neiges’’ et nos terrains de stationne- ments’’, des ‘‘parkings’’. Son article du ll _ avril 1973 sur l’écrivain qué- bécois Michel Tremblay a soulevé les passions. Sous le titre de ‘‘Les Québé - cois et la dignitée’’, Beau- dry dit que ce qui est ré- voltant, dans l’oeuvre de Tremblay, et plus encore dans son comportement personnel, c’est le mépris qu’il affiche pour notre qualité francaise et l’a- charnement qu’il met a chercher & nous réduire au seul niveau qui lui soit acceptable, celui de lasa- loperie’’. Et....encore; *“T’absurdité d’une telle hypothése (que des écoles de l’Ontario donnent com- me études littéraires les piéces de Tremblay en “lousy english’’) fait sau- ter aux yeux |’aberration de ceux qui cautionnent le méme pourrissement dans nos écoles et sur nos on- des’’. Les lettres des lecteurs se mirent A affluer. Tel pére de famille se rallia au grand panache de Beau- dry: sa fille devait se dé- former la bouche a don - ner la réplique dans ‘‘Les belles-soeurs’’ de Trem- blay. Le critique de la Presse, Martial Dassylva, se porta 4 la défense de Tremblay, dramaturge, et soutint le droit des écri- vains 4 peindre la vérité, aussi ‘‘salope’ qu’elle soit. Pierre Beaudry dut aller se défendre devant les ca- méras de la telévision pri- vée. Tremblay était 14 et Claude Jasmin, l’écrivain, auteur de téléromans~ et membre de l’équipe du Parti Pris, le journal qui publia, dans les années 60, les premiers romans’ en joual que connut la littéra- ture d’ici. Comme.les hommes po- litiques- @autrefois en-as- = notre peuple que semblée contradictoire, - Pierre Beaudry fut aussi l’adversaire du théoricien du joual, Victor - Lévi Beaulieu, devant les mem- bres de la Sté des Traduc- teurs. — Avec Beaulieu, on re- joint l’antithese: le joual est pour lui ‘‘une prise de possession du langage par le créateur québécois’’. - Dans un numéro ce la sé- rieuse revue Maintenant, intitulé ‘‘Cheval ou bien done joual ou bedon hor- ses’’ et pratiquement la langue qu’il prone, il dit: ‘‘Moue, rendre au joual sa dimen- sion subvarsive, et l’hori- zontaliteé pour qu’y soye d’équerre avec tout le monde et qu’les fédéra - listes soyent fourrés jus- qu’a l’os (...)’’. Mais l’auteur des Grands péres n’a pas l’aval de tous’ ses confréres écrivains. Dans le méme numéro de cette publication, l’essay- iste Fernand Dumont con- céde d’abord que ‘‘c’est vrai que le joual tient a nos sentiments les’ plus spontanés, qu’il colle da- vantage a la condition de le fran- CANADA MINISTERE DES TRANSPORTS SERVICE AERIENS DE LA REGIONDU PACIFIQUE LES SOUMISSIONS, adres- sées au Département des Transports, Regional Ma- nager Construction Servi- ces, 739 rue Hastings O., Vancouver, BC, V6C 1A2, et portant sur l’enveloppe la mention: **SOUMISSION POUR LA CONSTRUCTION D’UN SYSTEME D’ECOULE- MENT D’EGOUTS A L’A- EROPORT INTERNATIO - NAL DE VICTORIA, C.B.’’ seront recues jusqu’é 15h00 (HNP) , le 14 NOVEMBRE 1975. On pourra prendre con- naissance des. plans, de- ‘vis et autres documents au Bureau du Regional Mana- ger, Construction Servi- ces, l10 - 325 rue Gran - ville, Vancouver, C.B.; V6C_i1A2, et en obtenir des exemplaires moyen - nant le dépdt d’un chéque bancaire visé de $25.00, A ordre du Receveur-Gé- néral du Canada. Les plans et spécifica - tions seront également ex- posés a Amalgamated - Construction Association of BC, 2675 rue Oak, Van- couver, Construction Plan Services, 3785 Myrtle, a Burnaby, BC et 4 Cons- truction Association of Victoria, 1075 rue Alston, 4 Victoria, BC. W.H.S. Neales, Administrateur Régional, Région Pacifique - Administration canadienne des Transports aériens. -. Télex: 04-54320 Téléphone; 666-3569 - j’dis qui faut: gais international; en u- tilisant ce dernier, nous avons toujours l’im - pression de parler a dis- tance de nous-mémes’’. Mais il finit par dire en avoir ‘‘assez de ces che- vaux a qui les uns veulent hausser les pattes et d’au- tres les couper’’, et préfé- rer écrire comme tout le monde.’’ Hubert Aquin in- titule son article de la mé- me revue ‘‘le joual - refu- ge’’ et croit que. ‘*réver d’instaurer une langue nouvelle - le joual - équi- vaut a capituler d’avance en nous réfugiant dans'une forteresse linguistique in- expugnable et indéchiffra - ble’’. La directrice d’a- lors, Héléne Pelletier - Baillargeon, considére comme insoutenable ‘‘la notion de francais - langue bourgeoise’’ et que les oeu- vres de Victor Lévy Beau- lieu se rangeront ‘‘auprés des romans d’argot d’Al - bertine Sarrazin: parmiles fulgurantes évocations de prison et d’oppression co- loniales’’. Marcher, c’est bon marche. wT € Marchez. Des aujourd'hui. CANADA MINISTERE DES TRANSPORTS SERVICE AERIENS DE LA REGION DU PACIFIQUE LES SOUMISSIONS, adres- sées au Département des Transports, Régional Ma- nager Construction Servi - ces, 739 rue Hastings O., Vancouver,. CB, V6C 1A2, et portant sur l’enveloppe la mention: *“SOUMISSION POUR LA POSE D'UNE CLOTURE DE SECURITE (COTE SUD) ET TRAVAUX CONNEXES A L’AEROPORT INTER | NATIONAL DE VANCOU - VER, ‘CBY; seront recues jusqu’a 15h00 (HNP) le 7 NOVEMBRE 197.5. . On pourra prendre con- naissance des plans, de- vis et autres documents au Bureau du Regional Mana- ger, Constructions Servi- ces, 110 - 325 rue Gran - ville, Vancouver, CB., - V6C_ 1A2, et en obtenir des exemplaires moyen- nant le dépdt d’un chéque bancaire visé de $25.00, Z a4 l’ordre du Receveur - Gé- néral du Canada. Les plans et spécifica- tions seront également ex- posés a Amalgamated Construction Association of BC, 2675 rue Oak, Van- couver et Construction Plan Services, 3785 rue Myrtle, a Burnaby, BC. - W.H.S. Neales, Administrateur Régional, 4 Région Pacifique - Administration canadienne des Transports aériens - Télex; 04-54320 Eelepbone: 666-3569 ~ See ae a LA SOLOGNE ACTIVITE ECONOMIQUE par Philippe L’Excellent & Henri Lemaire - Les ressources actuelles de la Sologne peuvent se ré- sumer ainsi: la culture, l’élevage, la pisciculture, la chasse et l’exploitation des bois. Pour ce qui est de la cul- ture, nous avons vu plus haut que son probleme est directement attache a la nature du sol]. A l’heure ac- tuelle, on détourne la diffi- culté en utilisant les en- grais et autres produits mais ce n’est en fait qu’un artifice d’un prix codteux pour un rendement moindre comparé a4 d’autres ré- gions. Le mouton a été pendant longtemps le principal re- ‘venu de la Sologne. Mais il est en baisse a l’heure ac- tuelle, compensé par l’éle- vage des vaches et des por- cins. La Bylviculniee semble é- tre la branche la moins malade de la Sologne. Boisé dans unpremier temps, par des feuillus qui sont main- tenant en pleine regres- sion, le reboisement s’est fait par de nombreuses sa- pinieres. Mais: 1é" danger n’est pas écarté, privé de la chute des feuilles, en- grais naturel, le sol s’af- faiblit. Que mettre alors en pre- miére place de ce bilan bien sombre. La chasse peut-6- ibe. Autrefois, le chasseur parcourait ‘son territoire en compagnie de son chien, rapportant a la maison quelques piéces de gibier. Depuis ces derniéres an- nées, lachasseest devenue un loisir trés prisé et le nombre de chasseurs a considérablement aug- menté. Limité par un ter- rain Ou une proprieté, la société de chasse forme un tout. Bien souvent, hélas! il y a un surnombre de fusils par rapport au territoire donné. On a donc recours 4 l’elevage des gibiers. La aussi, il y a souvent des a- bus, les tableaux de chasse, aidés par un élevage inten- sif, deviennent démesurés, monstrueux, reflet d’un tir soutenu, ow l’animal n’a pas toujours vu sa chance respectée. Que dire de nos soldats du dimanche. Que le tir peut rester une chose noble dés l’instant ot 1’on . discerne la chasse loyale d’un animal et Ie tir a la _cible ou au pigeon d’argile. Protéger. la chasse. Pro - téger les animaux. Ne tom- bons pas dans |]’excés, un juste milieu existe, mais il est de plus en plus néces - saire des’imposer des dis- ciplines, des restrictions; trouver un autre plaisir que celui qui consiste 4 étaler le plus gros tableau de chasse et, avant tout, re- connaftre et respecter les espéces protégées. Le morcellement des ter- res, cause par lasuite des successions, met en dan- ger les grandes surfaces boisées, réserves naturel- les de gros gibiers dont la libre circulation est de plus en plus compromise par cet état de fait. - saveZ-VOUS gue... Le plus ancien membre connu de Ja race ‘thom - me’’ a été mis a jour 4 VEst du Lac Rudolf (Ke-- nya), et cette découverte a été publiée le 9 novem- bre 1972 par Richard Le- aky, Directeur du Musée National du Kenya de la section Préhistoire et Pa- léontologie. En plus du crane tier, on trouva les murs, tibias et peroné. Ces vestiges ont été es- timés A 2.6 millions a 4- ge. - en- fé- HALLOWEEN \ \ ) } \ Suite a l’étude de pier- res de foyer découvertes en Californie, la présen- ce de l’-homme en Améri- que remonterait au moins 4 cinquante mille avant J.C. et méme probable - ae a cent mille avant (Oe Le dernier Empereur du Maroc, Moulay Ismail, (1672-1727), surnommé le ‘*Sanguinaire’’ est connu pour avoir enfanté un to- tal de 548 fils et 340 filles.