CAAA SSESESES ERASE SOERRASAS ORAL E ARDS REESE GOS 28 DE > _2 _ Le Soleil de Colombie, Vendredi 22 décembre 1978 . OD 0D -G-0- LE the L DE COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE — Directeur: André Piolat Composition: L Paradi : ; 5 Pee = etistie Amara Tandis que l'année s’achéve, penchons-nous sur les prédictions qui Secrétaire: Xuin Cam Dao PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS Association de la Presse 4 REGIONAUX francophone Hors-Québec ff Sena) ee, st ORE OT Rédacteur: Jean-Claude Arluison Mise en pages: Yvon Thivierge f LiF | Pensez aux petits L’aide du gouvernement? Non merci! On a intérét a prendre les deux clichés suivants avec un grain de sel: “On vient de poster votre chéque’’. ‘Je travaille pour le gou- vernement. Je suis la pour vous aider.”’ Le petit commergant ou in- dustriel canadien se laissera _ peut-tre convaincre par la pre- - miére formule, mais certaine- ment pas par la deuxiéme. D’aprés un sondage effectué auprés des membres de la Fé- dération canadienne de |’en- treprise indépendante, les pe- tites entreprises préférent se passer carrément d’aide que de demander ‘‘l’assistance’’ du gouvernement. Lors de ce sondage natio- nal, on avait demandé aux membres de la FCEI d’identi- fier leurs sources principales de conseils commerciaux. La majorité ont répondu qu’ils consultent d’abord leurs comp- tables et leurs hommes de loi. Viennent ensuite les fournis- seurs, les associations com- _ merciales, et d’autres petites entreprises. Par contre, pra- tiquement personne ne s’ad- resse aux organismes financés par le gouvernement. Ce n’est pas parce qu’il y a pénurie de programmes gou- vernementaux dans ce do- maine. En fait, il y en a telle- ment qu’on a créé des services uniquement chargés de tenir 4 jour la liste des programmes existants, lesquels ne sont d’ail- leurs ni bon marché, ni trés efficaces. Trois pour cent seulement ides membres de la Fédération font d’abord appel aux ser- vices fédéraux (y compris la Banque fédérale de dévelop- pement), et un pour cent seule- ment s’adressent aux agences provinciales. Les facultés de commerce des universités et des colléges communautaires ~ = qui bénéficient elles aussi _@importantes subventions ~-gouvernementales n’inspirent confiance qu’a une autre tran- ~ che d'un pour Gemeticei OR PR, oe, Autrement dit, l’argent des contribuables utilisé pour les programmes bureaucratiques ne contribue pas au progrés des petites entreprises. Celles- ci n’aiment pas la bureaucratie et se méfient des fonction- naires. Cela ne surprendra personne, surtout si l’on con- sidére la maniére dont le gou- vernement gére ses propres Chose curieuse, la source de renseignements la plus utile ne coiite pas un sou aux con- AS tribuables. Les gouvernements #R provinciaux auraient donc in- #8 térét a saborder leurs program- mes actuels, véritables mon- 7% struosités | bureaucratiques, pour travailler directement avec les associations commer- ciales et professicnnelles, qui ont déja fait la preuve de leur efficacité pour les petites en- treprises. Ces associations con- naissent les besoins de leurs membres et les débouchés exis- tants - et elles ne font pas par- tie de la fonction publique. Il faudrait réorganiser les programmes des écoles com- merciales en fonction des véri- tables besoins des petites en- treprises; la formation dis- pensée dans ces établissements prépare surtout les étudiants 4 faire carriére dans de gran- des firmes. Les. économies ainsi réali- sées pourraient profiter aux petites entreprises sous forme de réductions fiscalesequi pro- duisent toujours des résultats particuliérement spectaculaires dans ce secteur. On pourrait aussi limiter la paperasse, la bureaucratie et le. gaspillage qui sont trois des principaux fléaux dont souffrent les petits entrepreneurs. Le gouvernement est plein de bonnes intentions. II est temps, cependant, qu’il cesse de nous abreuver de beaux dis- cours, pour passer aux actes. Sy s3, Pensez aux petits’ est un message adressé sous forme d’éditorial par ia Fédération canadienne de \ =.SPentréprise'indépehdante ~ WISI SSV SSIS é » HP avaient été lancées pour 1978. Certains devins auraient di tourner sept fois leur boule de cristal, avant de tenir des propos téméraires. Ne leur en déplaise, le président Idi Amin n’a pas été assassiné, la tour de Pise continue a avoir un air penché mais ne s’est pas effondrée, le Prince Charles — autant qu’on sache — n’a pas changé de sexe. Le président égyptien, Anwar Sadat, avait fait l'objet d’une contro- verse; un voyant avait prédit deux tentatives d’assassinat contre sa personne: la premiére devait échouer, mais la deuxiéme réussir. Mais un autre voyant avait mieux astiqué sa boule de cristal, ce qui lui avait permis d’affirmer qu’ Anwar Sadat ne serait pas assassiné et... qu'il recevrait le prix Nobel de la paix. “Le Soleil” ne se... “mouille” jamais sur le plan des prédictions. En 1979, les hommes politiques des divers partis s’agiteront de plus en plus a mesure qu’approchera la date des élections fédérales; le Québec occupera toujours une place de choix dans l’actualité; le dollar canadien aura des hauts et des bas et les prix augmenteront [que pourraient-ils faire d’autre, les pauvres?]. Les francophones hors Québec feront parler d’eux, étant de plus en plus saturés de.promesses et avides de mesures concrétes. En Colombie-Bri- tannique, l'année nouvelle verra la création de classes et d’écoles francaises, et l’on pourra juger de l’importance accordée par les parents a la préservation de la langue et de la culture francgaises. La Francoféte connaitra un succés encore plus grand, et si quelques francophones veulent bien retrousser leurs manches, nous pourrons faire entrer en lice un char allégorique dans le défilé d’ouverture de l’Exposition Nationale du Pacifique. 1978 a été une grande année pour le Soleil de Colombie: a la fin du mois d’avril, il a fété son. dixiéme anniversaire. C’est avec confiance mais aussi avec réalisme que nous allons aborder ’79. Il ne s’agit pas, en effet, de ré en couleur, mais bien d’avoir les pieds sur terre, car Le Soleil demeure miracle dans le domaine de la presse écrite francophone. Il ne réussit a survivre que grace 4 une administration ultra-prudente de ses finances. I Au seuil de la nouvelle année, Le Soleil de Colombie présente ses meilleurs voeux de santé, bonheur et prospérité a ses lecteurs, 4 ses collaborateurs et 4 ses commanditaires. Jean-Claude ARLUISON / On annonce a Paris: AVIS. & En raison de la fermeture de limprimerie pendant la période des fétes de fin d'année, Le Soleil de ™ .Colombie ne paraitra pas le vendredi 29 décembre. La publication reprendra le vendredi 5 janvier 1979. - sur la France” . par Jacques Francoeur Les propriétaires du. paquebot “France” ont an- naneé samedi. a Paris ane - juin 1978! Le bureau du Soleil sera fermé du vendredi 22 décem- bre a midi au mercredi 27 a | 9h00 et du vendredi 29 a midi au mardi 2 janvier 1979 a 9h00. Casino ! -Notez bien Le service gratuit d’auto- bus sera prolongé jusque vers 20h00 jusqu’au 22 dé- cembre et les 28 et 29 dé- _cembre. Les 23,27 et 30, les autobus gratuits suivront Vhoraire régulier. Les autobus seront gra- tuits la veille du jour de l’an —. dans le grand Vancouver et - -les grand Victoria, de 19h00,.-. i ty jasquada finidu servisegurs 2¢] etasine Le paquebot “France” amarré dans le port de Montréal comme “vitrine permanence dans le port de Montréal, a compter de Rendu au quai ils me le donneront. bien le permis du sieu conf siol