“$E“LE SOLEIL” ine Vol. 8 No. 13 | ) \ LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANNIQUE TAM ayy” Tt Vendredi 25 juillet Vancouver Public Library Pericdical- Section 750 Burrard 5t. BC 15 mai 75 1 -— V6Z X5 : 20¢ 1975 LA TELE FRANCAISE A VANCOUVER: POUR QUAND‘ ==AUPRES DU C.R.T.C. TOUT SEMBLAIT BIEN ALLER. . INTERVIEW LE VENDREDI 18 JUILLET: SE POSENT MILLE QUESTIONS. A VANCOUVER. . . PUIS SOUDAIN, M. PIERRE JUNEAU, PRESIDENT DE LA =- COMMISSION DE LA RADIO ET TELEVISION, DECLARE, AU COURS D’UN 2 ENTENDUE EN MARS, LA DEMANDE ACCEPTEE NE PERMETTRAIT QU’UNE OUVERTURE TARDIVE EN 1976’’, REPONSE RASSURANTE, PRECISE ET PROCHAINE. NOS LECTEURS SONT INVITES A NOUS FAIRE PARVENIR LEURS COM- LA REDACTION DU SOLEIL PESTS STCCSSSCCSSCSSCSS SESS SESOS SSeS CCeCS SSCS SS CCCSCSOSSSSSCSSS SESE S Se eee eee es SEEEE3235533355555335555335352555253352353535352353255555335555325352522253233 La Par Jean RIOU ‘diffusion culturelle et le €.1.D.C. Représentant de 1’Ouest et Trésorier du C.I.D.C. Au cours de la_ rencon- tre des animateurs cultu- rels qui eut lieu 4 Sher- brooke du 15 au 21 juin, le CIDC (Conseil Interpro- vincial de la Diffusion et de la Culture) fut mis en cause d’une facon assez brutale. Certains preéconi- saient son abolition tota- le; le Secrétariat d’Etat dans un livre vert pré - senté par le programme des Groupes Minoritai - res de langues officiel - les, proposait l’abandon du CIDC et suggérait plu- sieurs alternatives et d’au tres ne savaient plus. ou tourner. Il faut dire aussi que 70% des animateurs présents 4 ‘ Sherbrooke venaient pour la premiére fois assister 4 une Rencontre de ce gen- re et connaissaient trés peu le CIDC, ses structu - res, .son fonctionnement et méme, pour certains, son mandat. C’est donc un peu dans unclimat d’incer- titude que fut posé la re- mise en question de la diffusion culturelle aupays et de l’existence méme du CIDC. Cette remise en question du CIDC avait été voulue par son Conseil d’Administra- tion, ainsi que par le Se- crétariat d’Etat. Ce der- nier avait méme demandé Officiellement 4&4 ce que le CIDC ne fasse pas d’As- semblée Générale comme de coutume au cours de la Rencontre. Cette ‘‘remise en question devait se faire sans les contraintes d’une structure et sans les con- traintes du passe. Cer - tains participants inter- prétérent cette liberté de pensée comme une invita- tion A tout abolir esperant que leur région profiterait des budgets devenus va- cants, d’autres ont cru a une condamnation officiel- le du CIDC et une invita- tion a tout recréer, cer- tains ont vu une opportu- nite 4 tout remettre sur le dos du Secrétariat d’E- fat comme un bon moyen pour attendre les evéne - ments et, bien sar, il y avait les indécis qui penchaient du cdté qui semblait le plus vocal: Le CIDC aurait-il dQ, malgré tout, présenter une ou deux alternatives et éviter la confusion. Peut-étre mais il est trop tard pour y re- venir. Qu’est-ce que le CIDC? Il semble qu’il serait bon de faire un court historique. A la demande des organismes culturels hors-Québec et sur l’initiative du Secréta- riat d’Etat, un colloque cul- turel avait lieu 4 Vaudreuil **RADIO-CANADA _ N’A PAS FAIT . EY ESPERENT -LES STUDIOS SONT EN CONSTRUCTION SANS VOULOIR UNE en juin 1970. Au cours de ce colloque, les animateurs culturels décidérent du besoin de deux choses: des tournées interprovinciales d’artistes professionnels et d’un colloque annuel. A- fin de réaliser des objec- tifs, ils élirent un repré- sentant de chacune des provinces, dont 3 de 1’On- tario. Au mois d’octobre 70, les élus de Vaudreuil se réu- nirent et creérent une structure qui s’appela le CIDC. Depuis cette nais- sance spontanée et grace aux subventions du Secré- tariat d’Etat, le CIDC réa- lisa, d’octobre 1970 a juin 74: 23 tournées dont 1610 representations et pour 555.083 spectateurs. En 74-75, il a organisé 3 tournées dont nous n’avons pas encore tous les détails. De plus, le CIDC aorgani- sé, encollaboration avec la Fédération des Centres Culturels du Québec, 3col- loques cultureis et partici- pé A l’organisation de deux rencontres pour le béné- fice de plus de 550 anima- teurs culturels hors Qué- bec depuis 1971. Il faut a- jouter 4 cela, un réseau de films pour enfants depuis 1971, unatelier technique de théatre, un bulletin d?’in- formation, un secrétariat Suite p.4 Le C.I.D.C. Culturel Colombien. pa Le Conseil Mondial du YWCA (Youg Women Catho- lic Association) en visite de documentation au Centre Cette viste, organisée par le |Centre-Info-Communications, attira une soixantaine de participants qui représentaient 40 nationalités. SS 6 AA eH AR He HR eH AO Oe AR ORK RO a Conférence canadienne des Societés Savantes HEI IO IOICK IOI IG ITO io ok igiok dak doloijk lok sok acti soiek dak & Par Léon HURVITZ . . -A cause de mon inteé- rét au Boudhisme chinois et 4 l’invitation d’un collé- gue chinois, lui-méme Boudhiste croyant, en- seignant en Ontario, je pris part aux séances dela Sté Canad. pour 1|’Etude de la Religion, un des orga. - nismes faisant partie de la conférence. Les expérien- ces que j’ai eues sont par- mi les plus intéressantes de ma vie. Je commence par deux expériences personnelles. Tous les participants 4 la conférence étaient logés, s’ils le voulaient, dans des dortoirs estudiantins. Un matin, quand j’étais sur le point de me faire la barbe dans une de ces é- normes salles' de bains publiques, un monsieur, debout tout prés de moi me dit quelque chose en anglais, qui me semblait étre marque d’un accent irlandais. Aucours dela conversation qui s’ensui- vit: M. X: Where are from? L. H.: I live in Vancou- ver but I am originally from New-England. You, l take it, are originally from Ireland. M.X.: No, I’m from Qué— bec - L.H.: Alors, on parle fran- cais? M. X.: Avec plaisir! you _ Au cours des quelques en- tretiens qui s’ensuivirent pendant les journées suc- cessives, je constatai que ce monsieur, dont j’ai ou - blié le nom, est un physi - cien qui enseigne 4 1’U- niversité Laval. Vers la fin de-la conférence, il me dit: ‘‘Vous savez, la pro- chaine réunion aura lieu a Québec, et il faut absolu - ment que vous y assistiez. Vous connaissez Quebec. Quand je fis une réponse négative, il poursuivit: ‘talors, Aa plus forte rai- Suite p. 16: C.C.S.S. « Se ee Se ee ee ee Stats ie eee ee —— = =a nr ee eT et re Saas