ELEMENTS ESSENTIELS POUR LE SUCCES DE LA PLANIFICATION définir la raison d'étre Avant de jeter un regard sur le passé de Maillardville, il est impérieux de se pencher sur la carte topographique de analyser la situation actuelle Coquitlam, au sein duquel le site de Maillardville s’est édifié, ee déterminer les objectifs il-y aa peine soixante-dix ans. établir un plan d'action COQUITLAM Cette région, qui était une suite de fdrets, de bosquets et de allouer des ressources broussylles sur une rive du fleuve Fraser, a dd étre vue par mettre en application Vexplorateur Simon Fraser et son fidéle compagnon Jules . “aw 4 Maurice Quesnel, par le bout de leurs lorgnettes, lors de leur controler et evaluer périple fluvial, en 1808, alors qu’ils se dirigeaient vers l’actuel New-Westminster. La ou les=Indiens de l’époque les chassérent, eux et leurs compagnons canadiens-fran¢ais, d’une maniére ignominieuse. Cinquante ans plus tard, la région, alors sauvage, prit un autre aspect, lorsque le Colonel Richard Clement Moody : (1813-1887) et ses 400 hommes des Royal Engineers cons- 6. Mettre en 1. Définir des truisirent, en 1858, l’axe routier New-Westminster-Port application orientations Moody, nommé North Road, qu’un piéton traversait carabine en main. Tl n’apparait pas, sauf erreur, que quelques narrations furent écrites et publiées par des Canadiens d’expression francaise au sujet de |’ origine de Maillardville. 5. Allouer des 7. Contréler 2. Analyser Il y eut des études aux fins de théses de doctorat effectuées ressources et évaluer la situation par des universitaires et qui se trouvent probablement dans actuelle les archives poussiéreuses de nos universités. ll y eut des articles dans I’hebdomadaire ‘‘L’Appel’’, un mémoire de M. Roméo Paquette; le tout dans le cadre general du fait francais en Colombie Britannique et |’oeuvre 4. Etablir - des missionnaires. Il y eut des entrevues assez timides avec les survivants des anciens pionniers-bicherons de 1909, principalement avec feu Jean-Baptiste Dicaire, qui, dans un langage coloré empreint du foiklore local qui lui était propre, a laissé un heritage de souvenirs qui a contribué au succés de nos recherches. c'est la roue qui recommence... 3. Déterminer plan d'action des objectifs . Il demeure toutefois que |’étude de John Stewart et H.A.J. Il parait oc trois choses suffisent Monk, condensée dans leur ouvrage intitulé ‘‘A History of pour étre reellenent heureux,en ce Coquitlam and Fraser Mills’? demeure, a notre avis, la piéce bas monde. Quelqu'un a aimer, maitresse, mais c’est en langue anglaise. quelque chose a faire ’ La partie concernant Maillardville aurait été inspirée d’un quelque chose a espérer. mémoire du Révérend Pére Aldéric Fréchette, de la Paroisse NG de Notre-Dame de Lourdes. Rappelons que John Stewart—dont une rue de Maillard- ville porte le nom—est né 4 Cumberland (Angleterre), en Aux lecteurs/trices du "Bonjour .Maillardville" 1887. je vous souhaite les A 26 ans, il vint en Colombie Britannique. De 1913 a 1921, Meilleurs souhaits de il fut attaché a la Fraser Mills en qualité de directeur des la saison. Au mois tA Magasins Généraux. de janvier! i Il s’intéressa beaucoup 4 |’étude des archives historiques ght du District de Fraser Mills, qui était un district indépendant, pensant que cela pourrait stimuler l’intérét de recherches des générations futures. Son fils, J. Ray Stewart est l’auteur d’une thése ‘‘French-Canadian Settlement in British Columbia.”’ Quant a H.A.J. Monk, né a Limerick (Saskatchewan), il vint en Colombie Britannique en 1932. II] s’installa a Coquitlam-Maillardville, rue Rochester, avec sa femme et ses cing enfants. Il s’occupa de diverses activités dans le domaine scolaire, des Clubs d’Eclaireurs et des Guides de sa région. Notons que leur ouvrage, une brochure de 76 pages, ne porte aucune mention quant au nom de I’éditeur, de l’imprimeur et de la date de publication. Le District de Coquitlam, dont le nom dériverait, selon les uns, du nom d’un petit poisson rouge (type saumon), selon d’autres, du nom d’un chef indien, avait une superficie de 44.000 acres, couvrant Port Coquitlam et l’aire de Fraser Mills. Vers 1913, pour des raisons budgétaires et économiques, Port Coquitlam se détacha avec 6,200 acres, puis Fraser Mills avec seulement 400 acres. Port Coquitlam végéta assez longtemps, et ne se releva que plus tard. SESE AUUANNAATNAATTAN