oe Ges 4 fT YOl axrsM of ,sidmoloD ob 2, Le Soleil de Colombie, 26 Mars 1976 Mer Charbonneau Fin Mme Rose-Blanche Mc Bride Les occupations de Mgr Charbonneau a |’hdpital St- Joseph et chez les soeurs de St. Ann s’amplifiérent aprés la disparition de V’aumonier. Au fur et A mesure que son séjour 4 Victoria’ fut connu, il recut de plus en plus de visiteurs de toute part. Un jour, il acheta une petite auto qu’il condui- sait lui-méme et s’aven- tura vers de plus _ lon- gues promenades, une d@elles fut m@éme jusqu’en Alaska. De mon cdté, la Librai- rie Francaise exigeait beau coup de mon temps car ma partenaire avait dda m‘abandonner; nos ex- cursions et pique-niques s’espacérent énormément mais nous allions tout de méme assez souvent rendre visite a notre fidele ami de la rue Col- linson et, 14, plus d’une fois, nous avons rencon- tré Mgr. Charbonneau, soit dans le jardin sarclant et béchant, tel un simple mortel, ou derriére la maison coupant du bois pour le Pére Le San (qui prenait de l’Age et voyait ses forces diminuer) et toujours heureux de nous revoir et de passer quel-_ ques moments avec nous dans la cuisine du_ bon pére, devant un bon verre de vin ou. une tasse de café. fel quc j¢ La santé du Pére le San, depuis quelque temps, nous causait bien dusouci, sur- tout aprés un _ terrible accident d’auto, dans lequel- Monseigneur aussi avait été gravement blessé. Lorsqu’il m’arrive de feuilleter les petits car- nets. ou je notais les faits quotidiens de l’époque, je peux voir de plus en plus souvent: ‘été voir le Pé- re’ L. 4 St-Joseph’’.. . été voir le Pére L. a Ste- Mary’’. La mort im- prévue de Mgr. Charbon- neau lui porta le coup fatal dont il ne se releva pas. Nos derniéres visi- tes a Ste-Mary furent de véritables supplices. Il ne pouvait nous voir sans que ses yeux ne se rem- plissent de larmes. Nous évitions avec soin de par- ler du disparu, de pronon- cer son nom. En _ vain, tentions-nous’ de diriger la conversation vers d’au- tres sujets, il revenait toujours lui était cher. C’est alors dans cette petite chambre de Mount St-Mary, que j’appris peu A peu Il’é- tendue du martyre de Mgr. Charbonneau et que je com- pris enfin son extraordi-_ “naire courage. Comme je m’en voulais de monaveu-.. glement. J’avais’cu I’hon- “neur de cdtoyer un saint et je n’avais vu qu’unhomme. Au souvenir de ces neuf sur le seul qui: l’ai connu longues années de confi- dences, mes, accompagnées de lourds sanglots, sillonnai- ent les joues violacées du Pére., C’est 4 peine sinous pouvions calmer ses trans- ports. Que de rancoeur, d’amertume, de colére, dans secs inculpations, que seule l’approche dela mort pouvait excuser. ---Lorsque je vais 4 Vic- toria, je ne manque — pas dtaller mereccueillir sur la tombe de notre vieil ami, le Pére Le San; je m’ima- gine voir, la-haut, tout prés de lui, Mgr. Charbon- neau tel que je!’ai connu.: Mgr. Charbonneau, jovial, rieur, aimable, parodiant tout haut les rimes de Vol- taire, mais peut-étre pen- sant tout bas: **Quand on a tout connu et qu’on n’a plus d’espoir’’ *t]_a vie est un opprobe et la mort un devoir’’. Mgr. Charbonneau, dont la mort fut un devoir ect qui mourut comme I’a si_ bien dit 1’Abbé Monty, ‘‘victi- me de son courage’’, de ce splendide, de ce superbe courage qui est le scul don. des élus, Mgr. Charbon- neau tel que nous connu’é Victoria, d’autant plus simple | qu’il était grand, ‘d’autant plus hum- ble qu’il\était noble et, pour ses amis, d’autant plus gai qu’il était triste. - COOPERATION SCIENTIFIQUE COOPERATION FRANCO-QUEBECOISE DANS LE DOMAINE DE L‘OCEANOLOGIE Lors de la derniére réu- nion du Comité Franco - Québécois de l’Eau, qui s’est tenue A Québec en au- tomne dernier, la coopé- ration en matiére d *océa- nologie et de péche a été jugée satisfaisante. Ces derniéres années, le Cen- tre National pour 1’Exploi- tation des Océans avait, en particulier, accepté de louer le navire océanogra- phique ‘‘Cryos’’ pour une _ campagne d’évaluation des ressources vivantes dans le golfe du St-Laurent. Cette coopération doit fai- re l’objet, pour _|l’année 1976, d’un certain nombre d’échanges. Il a été prévu: , Des échanges de —_ cher- chéurs entre V Institut Scientifique & Technique des Péches Maritimes et la Direction des Péches du Québec, dans les secteurs: ostréiculture, biologie des invertébrés, électronique, — algologie (les projets d’os- tréiculture ont en effet at- teint le stade pré-indus- triel au Québec et les possibilités, enmatiére de culture d’algues, sont 4 déterminer). = ere? kin - un séminaire de forma- tion = organisé par le CNEXO et VO.N.U pour l’Alimentation et l’Agri- culture (FAO) - sur l’éva- luation des stocks halieu- tiques, quise tiendra en juillet prochain au Centre Océanologique de Breta- gne (COB) - i navire de recherches océanographiques “Cryos”’ ~ le séjour de 4 mois d’un physicien canadien au Bu- reau National des Données Océaniques (BNDO) - - la mission confiée A un spécialiste frangais pour la mise en place d’une or- ganisation en matiére d’é- valuation des ressources et statistiques de péche. - UNE grand. maman demande le rayon des jouets dans un grand magasin. — Je voudrais un jouet pour un petit 5 gargon de quatre ans dont le pére est trop gras pour se mettre S eee de grosses lar- — avons . JARDINONS avec Wilfrid Perron LE SEMIS INTERIEUR DES PLANTS DE JARDIN Bien des varietés de fleurs et de légumes doivent étre semées de bonne heure a lintérieur pour donner de bons plants a mettre en terre a l’extérieur quand reviennent les temps chauds. Il existe a cela des raisons aussi diverses que.les espéces mémes. Des variétés exigent. pour fleurir ou porter fruit. une saison de végétation trés longue. D’autres, notamment les hybrides, cottent trop cher pour qu’on coure le risque de les semer directement au jardin. Quant aux graines fines, comme les pétunias, il faut les protéger a Pintérieur pour favoriser une bonne levée de plants. ‘ ? Voici quelques-unes des variétés les plus populaires a semer a Pintérieur et le nombre approximatif de semaines quwil faut pour produire des plants sains de transplantation. Nombre de semaines avant de repiquer 4 Vextérieur: Averatim. tae pies i: 6 8 Marguerite gloriosa . . 6-8 BECOMES. 6 Ferme ok 42 Rose trémiere. . 2. . 6-8 BIOCO sce cies al a 8 Balsamine. .2ctg3 8s4. 4-6 G4 Te) Tee arith a 8 Eo} {1 ea eva as 10 Choustitun 7 co, 8 Pensées (hybrides) 10 Celosien ee a 4-6 PREY SiMe ort seni 8 Chrysanthéemes ... . 6-8 POIVIONS «5 ay Rovere nes 8 COl6DS RE eS see 10 PEIN idee eee eee 8 Oeillbts se 6-8 Saige. PPA. 6-8 ATCO IE Sixes <5 Ss os 10 Gueules-de-loup ... . 10 ADErein@ es < 532 cate 8 Momatess< 52 See: 8 Verveiney-3 ari iee. 10 Mea Gerdnilms Yeisen. 9a05 4 14 Les.pots ou caissettes de faible profondeur sont UVidéal pour les semis intérieurs. Semez dans deux parties de terre pour une de sable et une de mousse de tourbe ou de vermiculite Vigoro, a environ 4” a %" de profondeur. Il faut égaliser, affermir et humecter le sol. Recouyrez le contenant a l'aide de papier ou de verre jusqu’a la levée. Une fois les plants sortis, placez le contenant dans une fenétre ensoleillée et gardez le sol humide de préférence en Parrosant parle fond. Quand. vous: voyez les premicres fenilles vraies, transplantez dans des bandes ou contenants individuels ou dans une, plus grande caissette\ en espagant de 2” dans:les deux sens. > ‘ y : Les: plants démarrés a Tintéricur dévraient étre préts 4 mettte au jardin, quand revient le temps chaud, d’ordinaire apres le 24,mail Ne les transplantez pas trop tot car vous risqueriez de retarder leur croissance. Attendez que la.météo annonce que le danger de gel est fini. | Sitle sol forme des granules quand vous en pressez une poignée, c’est le bon temps de le travailler. Retournez le sol et ajoutez-lui du Vigoro, excellent engrais pour le potager. Adressez vos questions au Centre de reseignements sur le jardinage, 165 avenue University, Toronto, Ontario MSH 3B8, en incluant . une enveloppe affranchie adressée a votre propre nom. teeeeeebeeeereresrerers + Le Coin du Traducteur 5 LELEELAEELKELESESETEEE EY RACK - Définition: Structure métallique des ‘‘tiroirs’’ d’équipement. Traduction: CADRE - Observation: Muni de EONS le cadre devient une BAIE. destinée aA recevoir UNLOCK (to) (radiotélévision) - Définition: 1 - Action de débloquer certains mécanismes d’appareils portatifs (magnétoscopes, ALPETTELOD HOMES etc. . .), au moment de s’en servir -. Traduction; DECALER - 2 - Action de rendre indépendants 1’un de l’autre, certains éléments d’un circuit électrique ou électro- nae en les débranchant du circuit qui les synchro- nise - traduction: DEVERROUILLER - LOCK (to) (radiotélévision - Définition: 1 - Action de bloquer certains mécanismes d’appareils portatifs (magnétoscopes, _magnétopho- nes, etc. .), qu’on doit transporter ou déplacer. Traduction: CALER - 2 - Action d’assurer le synchronisme entre, soit des appareils, soit. des signaux, soit les deux, en les -soumettant aux mémes impulsions électriques ou électroniques. Traduction: VERROUILLER - ACCIDENTE - 1 - Dans la langue technique des assurances, il est admis aujourd’hui , de parler de personnes ou de véhicules accidentés, c’est-a-dire qui ont subi un accident. / in tas tl lin