ee Se Rie aly ea ._.5 @ +s Le Soleil de Colombie, yendredi 8 février 1980 Education “Le Soleil rencontre M. Nick Ardanaz: - C'est aux parents d agir-= Dans le précédent numéro du “Soleil”, nous avons publié le premier volet d’une enquéte sur le progr amme-cadre de francais en Colombie Britannique. Il était question de l’aspect pratique de cet enseignement; comment était-il vécu par le professeur? par les éléves? quels sont les résultats? Cette semaine, nous publions le second volet de cette enquéte, comment ce programme- cadre est-il pergu au Ministére de Education? Nous avons rencontré Mr Nick Ardanaz, directeur des services de la langue frangaise, qui nous a présenté ses objectifs pour la rentrée 80. © Claude Tronel: Tout d’abord étes-vous satisfait du pro- gramme-cadre de frangais aprés 5 mois d’application? Nick Ardanaz: Trés satis- fait! Actuellement, 250 éle- “ves suivent ce programme et le nombre va en augmen- tant. On attendait le mois de -janvier avec inquiétude; a cette époque de l'année, les parents ont tendance a reti- rer leurs enfants des écoles, du moins, c’est le cas pour le programme _ d'immersion. Or, le programme-cadre a bien passé la cap, c'est pourquoi, on reste optimiste. C.T.: Quels genres de ques- tions avez-vous & résoudre? Les éléves comprennent -ils tous la langue frangaise? N.A.: Certains éléves, effec- tivement, ont eu des probleé- mes de compréhension. Leur francais n’était pas suffisant pour suivre le programme. A North Vancouver, par exemple, 4 éléves étaient dans ce cas en septembre dernier; aujourd’hui, ils ont rattrapé leur retard. Les parents ont di parfois don- ner a leurs enfants des cours supplémentaires. Toutefois, pour septembre 80 nous allons mettre en place un programme de transition pour éviter de renouveler les erreurs de cette année. Il s’'agira de préparer les élé- ves au programme-cadre. Autre nouveauté, l’enseigne- ment a plusieurs niveaux; les professeurs se sont adap- tés a ce systéme, ils sont plus proches des enfants, mais la encore, c’est possible parce que le nombre d’étu- diants par classe n’est pas élevé. “Nous n’avons pas suffi- samment d’éléves inscrits au programme-cadre de fran- cais, mais le potentiel est la!” C.T.: Pour la rentrée 80 entendez-vous implanter le programme-cadre de fran- ¢ais au secondaire? N.A.: Sil’on avait le nombre d’éléves nécessaires, il n’y aurait aucun probléme. Pour mieux comprendre la situa- tion, sachez qu’actuellement, ily a8 éléves en 7éme année dans toute la province. Comment dans ces condi- tions faire des classes de 8éme a la 12éme? En revanche, il existe un potentiel d’éléves suscepti- ble d’étre inscrits au secon- daire mais c’est aux parents de faire les démarches nécessaires. Les francopho- nes ne sont pas encore préts pour le programme-cadre de francais. Lorsque |’on obser- ve la logique des choses, la situation administrative, il s'avére trés difficile d’appli- quer cette année le program- me-cadre au Niveau secon- daire. C.T.: Est-ce a dire qu'il n’y aura pas de 8¢me en septem- bre 80? N.A.: Au Ministére de l’Edu- cation, nous sommes en train d’étudier les différentes pos- sibilités pour la prochaine rentrée scolaire. J’ai recom- mandé notamment que !’on forme un comité consultatif pour analyser les alternati- ‘ves pour le secondaire. Il est facile d’établir des classes de 8éme a la 12éme en C.B., mais ce serait un suicide pour le programme- cadre; il faut d’abord l’im- planter solidement. Ce qui est aussi envisagé, c’est la mise en place progressive du programme dans le secon- daire. Mais aucune décision n’est encore arrétée C.T.: Alors pour septembre quels sont vos objectifs? N.A.:; Nos objectifs -sont d’accroitre le nombre de commissions scolaires et d’éléves; par exemple, 15 commissions pour septem- bre 80 pour 500 éléves. Mais, je le répéte encore, c’est aux parents d’agir; ce sont eux les premiers responsables. A Victoria et a Vancouver, par exemple, il serait possible ‘d’avoir des écoles frangaises le potentiel d’éléves est 1a; on pourrait méme réunir dans une méme école le programme-cadre de fran- cais et le programme d’im- mersion. Cela reste dans le domaine du possible. Et puis pour la 8é¢me année, nous allons aussiessayer de trouver une solution C.T.: Vous voulez augmen- ter le nombre de classes francaises mais y-a-t-il assez de professeurs? A Terrace, la commission scolaire n’a pas ouvert de classes, faute de professeurs... N.A.: J’ai recu une lettre de la commission scolaire de Terrace, expliquant notam- ment ce manque de profes- - seurs dans cette région. "Mais pour septembre 80, ils nous demandent de trouver deux professeurs afin qu'il puissent ouvrir deux classes en langue frangaise Pour ce qui est du recruté ment des professeurs, cett année ce sera plus forme Nous allons recruter © travers la province d’abor¢ puis hors de la province * nous n’obtenons pas le nor bre d’enseignants nécessé@ res. Nous allons produire 2 listé pour les commissions scola res; une identifiant les pr‘ fesseurs qualifiés en C.B. ¢ une autre concernant lé professeurs qualifiés hors d la province. | En outre, ce mois-ci, je va rencontrer les surintendant d’écoles pour évaluer lé besoins pour la prochain rentrée. ; Ce que l'on voudrait aus! établir, ce sont des échangé d’étudiants avec le Canad: Francais, pas seulement Québec, mais tout le Canad Francais, des échangé d’une semaine a un mois. — “Tl faut renforcer le pro-— gramme-cadre et implanter, — peut-étre progressivement, vondai- eae See. Pour un meilleur enseignement du francais (suite de la p.1). Le 31 janvier était destiné plus particuli¢érement aux coordinateurs et personnes responsables de |'enseigne- ment du frangais. Différents travaux ont été présentés en vue d’amélio- rer les programmes. Ainsi pour le francais 4 I’élémen- _ aire, une étude est en cours; ce programme représente 400 heures de frangais sur 7 années scolaires, 4 raison de 20 minutes par jour et 5 jours par semaine. Le programme présenté par le groupe de travail comprend 3 phases. Une lére phase de la maternelle a la 38éme, une deuxiéme phase de la 4éme a la 5éme et une 3éme de la 6éme a la 7éme; il reste a définir le contenu de ce programme. Toutefois,\ cette étude devrait étre achevée avant cet été, pour étre appliquée dés septembre 81. Le Centre de Ressources Les ler et 2 février, étaient consacrés aux ate- liers, notamment aux techni- ques de l’enseignement ainsi qu’a plusieurs rencontres Qui oserait dire que la langue francaise n’a aucun auditoire en Colombie britannique? avec des hauts responsables ‘de I’éducation: Mr Carl Da- neliuk, responsable des éco- les au Ministére de I’éduca- tion et le Dr Charles Bouton de Tl’université Simon Fraser. Enfin la soirée du ler. février a marqué l’ouverture officielle du Centre de Ressources ou tous les renseignements sur |’éduca- tion du francais dans les écoles pourront étre obtenus. é Le Centre de Ressources _Le Centre de Ressources de matériel pédagogique . francais, inauguré vendredi dernier 4 Richmond, * comprend plusieurs centaines de manuels, du matériel audiovisuel... Les parents, les administrateurs et les membres du personnel enseignant pourront consulter ces documents, qui se trouvent dans les locaux du Ministére de I’Education. Ce Centre de Ressources a été subventionné par le Secrétariat d’Etat et au Ministére, on envisage dinstaller de tels outils pédagogiques dans les principaux centres de la province. _.SALAIRE: $2,365.00 pour la session, plus 4% (congés DEPOT de la DEMANDE: Date limite, le 29 février L'UNIVERSITE DE VICTORIA Recherche instructeurs spécialisés © en Francais langueseconde GENERALITES: Dans le cadre de son programme des cours d’été, l’université de Victoria dispose de sept — postes a remplir pour la prochaine session de la “Maison Francaise”, cours d’immersion de francais ; langue parlée. Enseignement audio-visuel a Yaide des méthodes De Vive Voix et V.I.F. (lecons de transition). | LE POSTE: Tous les candidats recevront une description des taches suite a leur demande. LES CANDIDATS: e Enseignants bilingues, avec de préférence une bonne expérience de l’enseignement aux adolescents et aux” adultes (niveaux-secondaire et collégial). ¢ Détenir au minimum un baccalauréat spécialisé en francais ou en linguistique appliquée aux langues secondes. e Le dipléme de V.I.F. ou de D.V.V. ou Véqui- valent est essentiel. ¢ Une solide connaissance de la culture cana- dienne-francaise est un atout. - payés). DUREE: Du ler juillet 1980 au 16 aofit 1980. 1980. Adresser tous les documents pertinents a: Bo Mr. Gérard Gougé, Regular Programmes Coordinator French Language Programs Extension Division = 4 : University of Victoria P.O. Box 1700 VICTORIA, B.C. V8W 2Y2