cas ge os 6 ila Si Mh alah ma mre " : ‘LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANNIQUE VOL. 9 NO. 23 Vendredi ler Octobre 1976 20¢ LA TELE FRANCAISE, ENFIN ON L’A! L’allégresse est le sen- timent de rigueur, cette semaine, pour les franco- phones et les francophi- les de la Colombie Britannique, -car nous |’ avons enfin, cette fameu- Se station de télévision francaise! L’heure est A la joie et A l’optimisme. Il y a neuf ans, le ler octobre 1967, il n’y avait en Colombie Britannique aucun média d’information en frangais. Trois médias ont été créé depuis: La Société Radio-Canada a ainsi atteint son objectif d’avoir un réseau de radio et de télévision qui s’étend d’un océan 4 J’autre et qui sert le public dans les deux langues officielles. Cependant, nous ne devons pas oublier que beaucoup de communautés ne pourront pas capter les programmes de la nouvelle station. La Société Radio-Canada a annoncé qu’elle s’efforcera d’étendre, aussi rapide- ment que possible, son ré- seau a travers notre pro- vince. : cours...d’un-interview de » la semaine der- niére, 4 son programme de ligne ouverte sur le poste CJOR, avec son invité John Fryer, secrétaire des employés du gouvernement provincial, surla gréve d’un jour préconisée par le Congrés canadien du Travail, pour le 14 Octo- bre, afin de protester contre le contréle des Pour ou contre? “VANCOUVER, CB. - Au prix, Jack Webster fit un rapide sondage d’opinion parmi ses auditeurs, leur demandant de répondre oui ou non 4 la question: ‘‘E- tes-vous pour ou contre cette gréve d’un jour’’, 45 seulement se dire favora- bles, alors que 94 se sont déclarés contre. Malgré ce résultat peu favorable, Fryer déclara A Webster que cette jour- née serait un succés. Guy Lacombe quitte le Franco-Albertain Le directeur et rédacteur du FRANCO-ALBERTAIN, M. Guy Lacombe, vient d’annoncer qu’il a accepté une nouvelle position au sein de l’équipe éditoriale du quotidien LE DROIT , d’Ottawa. M. Lacombe était devenu directeur du journal 4 la suite du décés du Fére Pa- toine et,.par la suite, ilen avait assumé la rédaction a été de 1974. Il entre- prendra ses nouvelles fonctions au DROIT — au début de Novembre pro- chain. - toutes les Guy Lacombe PELLELELELEEEEEELELELELEE EEE LELERELELELELE EEE EEELEEELELESES semaines | eeettrtrerererseseseeeteetestTesttTeeeT TTT eetTTE TTT TTT Tous les soirs de la semaine, Norman Harvey présente les nouvelles nationales - dans ‘**Télé-Journal’’, a 22h30. Cela permettra aux francophones de se coucher une demi-heure plus tdt que les unilingues anglophones qui, eux, doivent attendre jusqu’A 23h00 pour les nouvelles nationales-:sur= le’ CBG=etr- CLV. LES LANGUES: UN ATOUT ‘* BILINGUISME”? ET MODERES FANATIQUES Voici le texte du discours prononce par M. Keith Spicer, Commissaire aux langues Officielles, 4 la Société Canada Supérieur, a Toronto, le 14 septembre ' dernier. Pour. beaucoup de Cana- diens, les lettres B et B commencent de plus en plus 4 ressembler aux ini- tiales de Barnum et Bailey dont les fauves auraient été lachés. Qu’il s’agisse de la télévision francaise a Van- couver, des contraventions unilingues anglaises a Ot- tawa, de la plaque de 1’ Québecoise du. hdtei de ville de Moncton, de la Loi 22 et du contrdéle aérien au Québec, des pla- ques historiques 4 Leth- bridge ou de la grossié- reté de certains specta- teurs au Masle Leaf Gar- dens; l’année linguistique prend l’allure, aux yeux de plusieurs, d’une foire, d’un cirque, d’une ménagerie d’horreurs et d’infamies. D’ot vient ce branle-bas général Le peuple cana- dien a-t-il soudainement perdu tout sens des va- leurs, toute tolérance, dans une orgie d’affolement apo- calyptique Les préjugés d’antan ressurgissent -ils pour démasquer les ra- cistes de placarca que nous sommes{ Je ne le pense pas. En fait, la Société canadien- ne, comme toute autre, a (Suite page 2) PEEEEEEEEEES RESTAURANT FRANCAIS Un petit SS Coin de France au coeur tite bd as ae Dee rue told Ahin\| 1m —— user TELE-SOLEIL