ww pi 2, Le Soleil de Colombie, 9 Janvier 1976 ee MATA SS Ce SEUL JOURNAL DE BANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANIQUE CONSEIL D’ADMINISTRATION A. Piolat DIRECTEUR : J. Baillaut N. Therrien André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTION : Marc Béliveau ERRERERERESEEEE EERE RELEEEEEEESESEE SEE EE PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $218 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxieme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA Il n’aura pas pris beau- coup de temps aux citoyens pour constater quelle sor- te de gouvernement ils ont élu le 11 décembre dernier. Les créditistes, < promis Bill. Bennett, vont relancer 1’économie, évi- teront les déficits et se- ront des administrateurs parcimonieux. En toute logique avec eux- méries, ils ont donc décidé de doubler les primes d’as- surance-auto. Et ceux qui n’auront pas assez d’argent pour payer- les primes. en unseul ver- sement d’ici le 29 février, devront tout simplement se départir de leur auto, a dé- claré vendredi dernier le ministre responsable d’ICBC, Pat McGeer. Ou, aurait-il dQ ajouter, ils emprunteront puisque, pour plusieurs, l’auto constitue une nécessité. Il y a 20 ans, au Canada, les méchants socialistes tentaient de convaincre la population que l’assuran- ce-chdmage et l’assuran- ce-santé sont des services sociaux qui n’ont pas a é- tre rentables. Avec le temps, ces programmes sont devenus universels et personne possédant 2 sous de bon sens ne s*y oppose. Pourtant, tous ne sont ni chdmeurs ni malades. Et, méme si tous ne sont pas non plus agriculteurs, l’assurance-récolte, sub- ventionnée par l’Etat est Par Jean DUSSAULT. Diffusé le 7 Janvier 1976 ‘CBUF-FM ,Vancouver avait: > FO) BT BM FET PRN AUD fe Leo aussi partie de la vie de la société. Mais, alors qu’il y a beau- coup plus de propriétaires de véhicules-moteur qu’il n’y a de chOmeurs, mala- des et agriculteurs réunis, le nouveau gouvernement ne veut pas soutenir un pro- gramme étatisé d’assu- rance-auto. Voila la logique adminis- trative: en cas d’obligation endurons le progrés; en tout autre cas, éliminons- le. Plutét que de gouverner, c’est-a-dire introduire des programmes _progressis- tes, étre A l’avant-garde des changements de menta- lité et prévoir les nou- veaux besoins réels qui surgiront, les créditistes vont adopter la doctrine du Premier Ministre Bennett qui a déja comparé le gou- vernement 4 une compagnie: les électeurs sont les ac- tionnaires et les députés sont les administrateurs é- lus; pour voir A ce que le capital investi rapporte. Nous voyons tous les pro- fits réalisés par lescom- pagnies mais rarement ai- je vu leur conscience so- ciale. Un coup parti, les crédi- tistes devraient saborder le gouvernement et s’in- corporer sous l’article 3 de la loi des compagnies. Idéalement, ils devraient former une compagnie, privée évidemment, d’as- surance-auto. - Tour ce que les adultes peuvent faire pour la jeunesse c'est lui éviter de prendre des décisions irrévocables. LE PERMANENT 2001 W 418 avenue,VA TRANSACTIONS IMMOBILIERES EN FRANCAIS Mimi MORIN WEST @ Gist NCOUVER,C.B.-V6M LY7 Tél.: 732-9317 1266-4155, ve f wD = éditonial Les aleas du crime... Il ne faudrait pas que la fureur soulevée par la déclaration ‘‘a la Marie-Antoi- nette’’? du nouveau ministre provincial Pat McGeer, sur les augmentations ou- trageuses des primes de l’assurance automobile provinciale:‘‘S’ils n’ont pas les moyens de payer les primes d’assurances, qu’ils vendent leurs voitures’’ nous fasse oublier qu’il y a un autre probléme qui, lui, n’est pas nouveau et est d’une importance qu’on ne peut minimiser. Comme on le sait, la Commission du Crime organisé au Québec s’est vue attri- buer un prolongement A son mandat. Les réactions connues jusqu’a présent - suite aux révélations entendues 4 cette Commission - peuvent 4 certains moments nous avoir fait croire que l’entreprise du crime organisé au Québec était plus florissante qu’ailleurs. Qu’on se souvienne du dossier sur la viande avariée au Québec. . .et, plus récemment, les insinuations 4 savoir que certains organisa- teurs libéraux exerceraient un patronage trop évident sur l’importation de cer- taines boissons que la Régie des Alcools du Québec doit se procurer exclusive- ment par cet intermédiaire. La question demeure posée: Le crime serait-il plus alléchant au Québec que dans tout autre province du Canada. Une commission sur le crime organisé ré- pondait-elle 4 un besoin plus impératif qu’ailleurs. Quel impact peut avoir sur la mentalité québécoise le fait de démanteler un réseau d’opérations criminel- les sous les yeux du grand public. A ce moment-ci, on peut se servir d’une grille d’analyse assez critique pour se demander quelles étapes a franchies cette expérience ouverte d’une commis- sion d’enquéte sur le crime organisé. Les points de force sur lesquels nous sem- blent 6tre fondée cette commission sont les suivants: - L’éducation du citoyen voit deux de ses fonctions respectées: (1) il a une bonne connaissance des informations car tous les débats de cette commission ~-sont télédiffusés - (2) il a la possibilité de voir et d’apprendre les mécanismes des cours de justice. - - En second lieu, malgré un sentiment bien justifié d’avoir été l’objet d’une frau- de 4 quelques moments donnés (viande avariée), il n’en demeure pas moins que d’étre en contact avec les actions entreprises par la CECO, de savoir les mé- thodes utilisées par la force policiére dans ses fonctions. . .plus qu’ailleurs, le citoyen ne voit-il pas se renforcer cette idée que ‘‘le crime ne paie pas’’. - En troisiéme lieu, l’implication directe de cette initiative trés positive se © répercutera dans la prévention du crime au Québec car beaucoup d’intentions criminelles ou de fraude tomberont peut-étre désuétes dans |’avenir. En conclusion, considérant une expérience assez révélatrice au Québec, rien ne devrait nous faire reculer devant le projet d’instituer une commission du gen- re en Colombie-Britannique. Le nouveau gouvernement qui vientde prendre le pouvoir nous offrait, viases slogans électoraux, ‘‘une nouvelle fagon de travailler avec Bill’’. Devrait-il s’assurer, dans ses premiéres démarches, que le crime organisé en C.B. ne vienne pas intervenir dans ses nouvelles intentions. Marc BELIVEAU =i une meére de six enfants. COMMUNIQUE OTTAWA - Le Ministre du Travail, M. John Munro, a annoncé que le_ salaire minimum pour les em- ployés relevant de la com- pétence fédérale sera haussé de $2.60 a $2.90 l’heure en avril 1976, 4 u- ne date annoncée ulterieu- rement. Le salaire mini- mum des employés. au- dessous de 17 ans sera porté de $2.35 A $2.65 de l’heure. Cette modification entre- ra en application 3 mois aprés sa parution dans la Gazette du Canada. Cette augmentation toucheraen-. viron 20.300 travailleurs; elle est conforme aux li- gnes directrices anti-in- flation du gouvernement fé- déral. - Marcher, c’est bon marche. A Marchez. Dés aujourd'hui. | YPN Gr ae eo gh ty Ii, y A longtemps que l'on a découvert le mouvement perpétuel : PROGRAMME D'ECHANGE ‘CANADA-MEXIQUE pour jeunes spécialistes et techniciens Les jeunes Canadiens de 18 a 30 ans ont l'occasion de faire au Mexique un stage pratique orienté vers une carriére. Ils doivent posséder une bonne connaissance de l’espagnol ainsi qu'un diplome d'université ou d'une institution postsecondaire ou encore d'une école techni- que reconnue. ~ foay On peut obtenir des renseignements supplémen- taires et les formules d’inscription en écrivant a: Le Programme d’échanges de jeunes spécialistes et techniciens entre le Canada et le Mexique Direction générale des services aux clients de la main-d'oeuvre 305, rue Rideau Ottawa, Ontario K1A 0J9 ~ Les formules de demande seront accepté H 2 février 1976. , coe Hak ay Main-d'ceuvre et Immigration Manpower and Immigration Robert Andras Ministre Robert Andras Minister