a Gel des projets, chémage des employés... La Société Francophone de Victoria se prend les pieds dans le déficit A Victoria, la Société Franco- phone est en_ surchauffe. Engagée dans la réalisation de deux projets d’envergure - les créations d’une garderie et dune prématemelle commu- nautaire- , la S.F.V. aaccumulé ‘ensix mois un déficit de 15,000 dollars. Les subventions de fonction- nement et de développement du Secrétariat d’Etat n’ayant pas atteint les prévisions des responsables de l’association, le Conseil d’Administration a finalement regu mandat de... mettre a.pied pour une période temporaire mais indéterminée, les cinq salariés de la Société Francophone, a commencer par le directeur Pascal d’Aoist. Par Pierre Sejournet La mise a pied des employés va sans doute poser quelques . problémes de reconversion. Il nest pas aisé de trouver un travail en frangais a Victoria... Le chédmage forcé des employés ne conduira pas toutefois a la fermeture de locaux de la Société Franco- phone. A partir du 6 décembre, date de fin du préavis, un service minimum reposant sur le volontariat devrait avoir été mis en place. «Mais |’adminis- tration et lagestion delaS.F.V. demandent un personnel quali- fié. Le bénévolat s’y applique difficilement», a déclaré Pascal d’Aotst. Les projets de garderie et d’école communautaire sont gelés, faute d’argent et d’un accord du Secrétariat -d’Etat concernant la mise a disposi- tion des fonds nécessaires a leur réalisation. Pire... «/e Secrétariat d’Etat ne va pas subventionner des _ projets, alors que la S.F.V. na plus d‘employés», prédit le directeur de l'association. Aprés que l|’Assemblée Géné- : -raledu 20 novembre, exception- ~nellement présidée par Marie Bourgeois aie décidé des «coupures», un comité de financement a été mis sur pied. ll comprend plusieurs membres du Conseil d’Administration de la Société, dont la présidente Anne Doris-Malenfant, — ainsi ~que Marie Robillard et Marie Woolridge. La Fédération des Franco- Colombiens souhaite «faire son’ possible pour aider la S.F.V. a sortir de la _ crise». Ses techniciens vont apporter une aide au comité, notamment par organisation d’une journée «d'orientation planification» en janvier 1990. Elle doit permettre d’aider a trouver une réponse aux questions suivantes: «OU en est la Société Francophone? Ou sen va-t-elle, financiére- ment parlant?» Récit d’une crise Interrogé par téléphone, Pas- cal d’Aodst est retourné, pour expliquer les difficultés présen- tes de la Société Francophone de Victoria, a décembre 1988. «Ce qui est arrivé, c'est qu’en décembre 1988, nous avions fait des demandes de subventions pour l'exercice 89-90. Nous devions bénéficier de fonds de soutien ainsi que de fonds supplémentaires destinés au développement de deux projets - la garderie et |’école commu- nautaire». «Cela a été mis en marche. En février 1989, les agents du Secrétariat d'Etat ont 6voqué les sommes de 66,000 dollars au titre des fonds de soutien et nous ont demandé de diviser en deux nos demandes en ce qui concerne le Fonds de dévelop- pement. lls demandaient’ ce renvoi en deux phases prace que les dépenses dues aux projets s‘échelonnaient sur deux an- nées financiéres. En mars 1989, - nous avons touché 30,000 dollars qui ont permis de mettre en route les deux,projets». . «La premiére phase sest achevée le 37 juillet et nous avons continué, malgré |’‘absen- ce de cheques du Secrétariat d‘Etat. Nous étions en décou- vert a la banque; /'année financiére était entamée et nous ite en derniére page S\ORGHHS: Hebdomadaire: Courrier 26éme classe Second Class Mail no. 0046 VOL. 22, NO. 31 VENDREDI, ter DECEMBRE 1989 La pantomime, c’est limitation de la nature. «Dick Whittington and his cat» en foumit Villustration. Les enfants ont beaucoup aimé, Marie-Louise Bussiéres pas trop... Lire son compte-rendu du spectacle en page 13. En derniére minute Un Conseil d’Administra- tion de la Société Franco- phone de Victoria s’est tenu le 27 novembre. Voici le compte-rendu qu’Anne _ Doris-Malenfant, présidente de |’Association, a bien voulu en fournir au Soleil. «Nous allons nous atteler a la demande de subvention pour |'exercice 90-91 et continuer a négocier avec les représentants du Secrétariat d’Etat, concer- nant les fonds de développe- ment». «/l est probable que nous ne toucherons pas une grosse somme dargent pour le développement de _ !/'école communautaire [qui com- prendrait la garderie et la pré-maternelle, N.D.R.}». «Nous sommes en crise, mais voulons aller vers un rétablissement de la S.F.V. telle quelle était avant. Nous ne voulons pas régresser, devenir un club de cartes...» Anne Doris-Malenfant a d’autre part confirmé que la Société Francophone de Victoria ferait appel a une «personne-ressource» de la Fédération, qui aidera a déterminer des _ priorités, notamment en matiére finan-. ciére. Toujours selon la présidente, les turbulences actuelles ne remettent pas en cause le grand projet d’école | communautaire; elles peu- va en revanche le retarder. .. Au sommaire: * Y aurait-il des associations Seo. dans la province sans le Secrétariat d’Etat? Patrice Audifax se pose la question en Page 2 * «Photographier a l’auben: Michel Gascon, photographe professionnel, vous entretient de sa passion en Page 11 _ personne qui S’il n’en tient qu’aux députés conservateurs membres du Comité des Finances, la taxe de vente sur les produits et services (la TPS), devrait 6tre réduite de 9 pour 100 a 7 pour 100. Mais pour ce faire, toutes les habitations, neuves ou non; devraient 6tre sujettes a une taxe de 5 pour 100 a la vente. Selon le rapport majoritaire déposé alaChambre, une TPS a 7 pour 100 limiterait l’inflation a seulement 1 pour 100 la premiére. année d’imposition, alors qu’une TPS a 9 pour 100 ferait grimper |’inflation a plus _ de 2 pour 100. Le Comité des Finances _ propose de taxer a 5 pour 100 toute augmentation de la valeur des biens immobiliers d’un acheteur. Autrement dit, une vendrait sa maison 100,000$ et qui s’en procurerait une autre a 150,000$ paierait une taxe sur la. Le rapport du Comite des Finances a la Chambre propose ... Une T.P.S.a7% différence de 50,000$ entre les deux propriétés. Pour |’acheteur d'une premiére maison, la TPS serait calculé sur le prix d’achat total. Cette mesure, estime le Comité, augmenterait les recet- tes de 1.9 milliard. - En vertu. du Document technique du ministre des Finances, la TPS de 9 pour 100 s’appliquerait uniquement aux maisons neuves. Les acheteurs de maisons d'une valeur inférieure a 310,000$ bénéficie- raient d’une ristourne de 4.5 pour 100. Une taxe unique a 5 pour 100 ferait évidemment |’affaire des acheteurs de maisons d'une valeur supérieure a 400,000. Dans la proposition initiale du ministre Wilson, la ristourne de 4.5 pour 100 sur l’achat d’une maison neuve_ disparaissait complétement dans le cas des en ep Mittal oe He,