| —Nformation A bord du Vancouver Suite de la Une ’hélicoptére ; il tourne une roue métallique pour ouvrir une porte qui donne accés a un escalier particuliérement raide. “Tl y acing ponts comme celui-la; c’est 14 ob se trouvent les chambres a coucher, la caféteria, et les salles de repos,” m’explique Neufeld. Nous descendons encore trois étages et il me conduit au bar. C’est petit, sombre, mais intime. Une télé- vision au milieu de la piéce assure un lien avec le monde extérieur. Aprés, il me montre une des chambres a coucher. “Neuf hommes partagent cette chambre. IIs ont chacun leur couchette et un casier ou ils peuvent ranger leurs affaires. Il est vraiment bien ce navire; dans les plus anciens, on pouvait se retrouver a 45 dans une chambre...”. Il m’explique que les lumiéres dans les chambres sont constamment éteintes car il y a toujours quelqu’un qui dort. “Nos shifts ne sont jamais aux mémes heures, et nos journées sont trés irréguliéres. Parfois je travaille pendant 24 ou 25 heures de suite.” Méme si le navire n’est pas bombardé tous les jours par des missiles ennemis, l’équipage doit rester alerte en tous temps. Les hommes a bord subissent un entrainement rigoureux, et font réguliérement des “drills.” En temps de paix, le HCMS Vancouver met sa _ haute technologie au service de la GRC, en participant a des missions de recherche et de sauvetage. “Il prend également part a la guerre anti- drogue qui se déroule en ce moment,” affirme Neufeld, qui me montre également comment 1|’on & \\ SAEGRREEE BEEEEEe au service de la GRC.» peut combattre un incendie dans le noir. Mais laplus grande épreuve a surmonter, d°’aprés Neufeld, est le manque d’intimité. “Des fois, on peut rester 28 jours en mer, sans toucher terre. Le travail peut étre stressant, fatigant, et on peut vite se taper sur les nerfs.” Il ajoute qu’une grosse difficulté pour lui est de ne pas voir sa femme et son bébé pour des périodes de 5 a 6 mois. “Quand on se voit aprés une longue absence, il faut réapprendre a se connaitre, et... voila qu’il faut S42% Litt h) Ny, wv BEBABBES eaae repartir.” Bien que cette vie mouvementée rend son mariage difficile, Neufeld admet qu'il a beaucoup de chance car sa femme est “spéciale”: “Son pére était aussi dans les forces, alors elle comprend bien le style de vie.” A cause des conditions de vie difficiles, beaucoup considérent leur passage dans lamarine comme étant temporaire. Mais ce n’est certainement pas la pensée du premier marin Neufeld -- ni de la plupart des hommes de V’équipage du Vancouver -- qui compte bien y faire Sa carriére (une carriére moyenne dure environ 20 ans). Lorsqu’il était au secondaire, Neufeld faisait déja partie des réserves. Aprés ses études, il s’est inscrit dans les forces, et a signé un contrat de trois ans. “Cecontrat est quasiment impossible a rompre -- il faut vraiment avoir une bonne raison. Mais si on décide de renouveler aprés ¢a, c’est qu’on est bien motivé.” Il vient juste de renouveler son deuxiéme contrat de trois ans. “Dés fois, aprés une longuejournéede travail, jeregarde la mer et le ciel étoilé -- c’est incroyable les étoiles qu’on peut voir la nuit -- etje me dis que ¢aen vaut bien la peine.” Dominique Darmon Campaane pre-électorale Les libéraux misent sur l'emploi Ottawa. Les conservateurs - n'ont toujours pas déclenchélacam- pagne électorale que déja les libé- taux jouent leurs cartes un peu par- tout au Canada. En début de se- maine, les libéraux ont annoncé un train de mesure pour la relance de l'emploi en misant sur les petites et moyennes entreprises du Canada. Ceplan d'action vise, grosso modo, 4 mettre fin aux contractions du crédit, 4 encourager la recher- che-développement et a réduire la bureaucratie. "Les petites et moyennes entreprises créent 85% des nou- veaux emplois. Elles représentent - l'élément central de nombreuses collectivités partout au Canada. Elles sont le véritable moteur de notre économie", a déclaré Jean Chrétien lors d'une conférence de presse. "Avec 1,6 million de Cana- diens au chémage, le premier ob- jectif des libéraux est de créer des emplois. De toute évidence, la so- lution réside dans les PME communautaires de notre pays." Pour tenter de contrer la la- cune en matiére de recherche et développement au Canada "nous établirons un réseau national de technologie qui reliera les univer- sités, les associations de fabricants et les gouvernements. De cette fa- con, les PME auront acces a l'in- formation technologique dont elles ont besoin au moment ot elles en ont besoin", a déclaré le chef de l'opposition libéral. Outre la contribution des li- béraux dans les projets de Recher- che et développement, le pro- gramme de relance de l'emploi pré- voit mettre fin 4 la pratique des institutions financiéres d'exiger des garanties personnelles pour des préts contractés en vertu de la Loi sur les préts aux petites entreprises. De plus, on prévoit, pour trouver des capitaux et relancer l'em- ploi au Canada, la création d'un fonds d'investissement canadien en collaboration avec le secteur privé, y compris des institutions financié- res et des entreprises ainsi que les gouvernements provinciaux. Un gouvernement libéral y injecterait 100 millions de dollars sur une période de quatre ans. : Le plan élaboré par les libé- raux fait mention également de ‘suprémation des _ barriéres interprovinciales au commerce. Le PLC promet de respecter a la lettre le calendrier et les objectifs de la déclaration de’ la politique sur le commerce interprovincial signée le 18. mars 1993 par les gouverne- ments provinciaux et fédéral. Dans la méme veine, les li- béraux ont l'intention de réduire la bureaucratic en instaurant des gui- chets uniques. Ces guichets se re- trouveront.dans les services admi- nistratifs et fourniront des informa- tions sur les programmes fédéraux destinés aux PME. Concernant|l'épineuse ques- tion dela TPS (taxe sur les produits et services), "on veut un meilleur systéme. (...) C'est un casse-téte incroyable, nous souhaitons nous asseoir avec les provinces et discu- ter avec eux d'un systéme qui sera beaucoup moins couteux et beau- coup plus efficace mais ce ne sera pas facile de faire mieux que ce que les conservateurs nous ont proposé jusqu'a ce jour", aavoué Jean Chré- tien. Le chef de !'opposition ne se dit pas inquiet concernant le gain de popularité de la premiére minis- tre, Kim Campbell, lors d'un récent sondage Gallup. "Quand les élec- tions seront déclenchées, elle de- vra dire aux canadiens pourquoi dans le premier mois de son admi- nistration il y a eu 43 000 emplois perdus au Canada." APF Le SoLeiL DE CoLomBIE, VENDRED! 3 SEPTEMBRE 1993 - 3 faa | A 60 ans, Jacques Seigneuret, président du cabinet d’experts-comptables Healey, Seigneuret & Co, aété nommé en juillet dernier au Conseil des gouverneurs de la Bourse de Vancouver. Une nomination qui couronne une longue carriére effectuée dans i NG 8 = la comptabilité et la finance. © Tout a commencé en 1952, Jacques Seigneuret cease babar cnet lc enfance parisienne, il décide d’émigrer au Canada. “A 1 ’époque, se souvient-il, Ja situation n'était pas brillante en France. J’avais envie de voyager et le réve californien m‘attirait : je suis venu a Vancouver avec l’idée de rejoindre plus tard la Californie”. Comme beaucoup, il restera 4 Vancouver, ou il rencontrera sa femme, une immigrante d’origine autrichienne. Sa premiére année canadienne, Jacques Seigneuret la passe a Prince George. Tour a tour bicheron ou manoeuvre, il fait tous les métiers avant d’entreprendre des études d’expert-comptable tout en travaillant dans un cabinet. La suite de sa carriére le conduira a se spécialiser dans les affaires financiéres. Aprés quelques années a la Bank of British Columbia et a la Laurentide Financial Corporation, il passe trois années 4 Montréal entre 1979 et 1981 comme responsable de la division internationale de la National Bank of Canada avant de retourner 4 Vancouver ou il sera président de la Western and Pacific Bank. Associé a sa fille Lynda, qui a suivie la-voie paternelle, il est aujourd”hui a la téte du cabinet Healey, Seigneuret & Co, qui emploie sept salariés. “La Bourse de Vancouver, estime Jacques Seigneuret, représente une aide indispensable pour certaines PME : a Vancouver, l'aide financiére privée aux créateurs d'entreprise est trés limitée du fait de la quasi absence de vieilles fortunes”. Fondée il y a un siécle, la Bourse de Vancouver se situe au troisiéme rang en Amérique du Nord par le nombre de titres et au dixié¢me par la valeur des titres échangés. Longtemps tournée essentiellement sur les activités miniéres, elle s’est développée depuis une dizaine d’années dans le secteur des technologies de pointe. F.L. Travaux publics Public Works Canada Canada +f Appel d'offres Les OFFRES SCELLEES pour les projets et services décrits ci- dessous, adressées a l'Administration et politiques des contrats, région du Pacifique/Ouest, bureau 401, 1166 Alberni St., Vancouver (C.-B.) V6E 3W5 seront regues jusqu'a la date et I'heure de cléture spécifiées. On peut se procurer les documents de soumission auprés du ministére des Travaux publics, bureau de Vancouver. TRAVAUX . Appel d'offres No. 673CV039: Pour Péches et Océans, station biologique du Pacifique- Réfection dela toiture, 3190 Hammond Bay Road, Nanaimo (C.-B.). ; Date limite : le 10 septembre 1993 a 11h AM (HAP). On peut également consulter les documents de soumission aux bureaux suivants : l'Amagalmated Construction Association of Vancouver & Vancouver, Construction Association of Victoria a Victoria et Nanaimo Construction Association, a Nanaimo. Visite des lieux : Une visite obligatoire aura lieu a 13h (HAP), le 3 septembre 1993. Les entrepreneurs qui désirent soumissionner doivent se rendre dans le hall d'entrée de la Station. Les soumis- sions provenant d'entrepreneurs qui n‘auront pas participé a cette visite seront rejetees. Renseignements : John Bolton, au (604) 623-6215. Renseignements techniques : John Bolton, chargé de projet, (604) 623-6215. Renseignements concernant les modalités de soumission : (604) 623-6404. Le Ministére ne s'engage 4 accepter nila plus basse ni aucune des soumissions reques.