16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 11 septembre 1987 La Belle Equipe Suite de la premiére page Radio-Canada. L’allure et le visage des annonceurs sont projetés. On les voit parmi les micros et les éclairages, pleins d’humour et avec un rien d’ironie sur leurs occupations. Depuis le début de la rencontre, la charmante Sylvie Boulet, aux relations publiques, était 1a, ainsi que Jacques Baillaut, un des piliers de Radio-Canada, pilier fort mobile du reste et qui nous prétait des crayons pour répon- dre 4 un questionnaire en nous fredonnant sur |’air de Bourvil Elle vendait des cartes postales et aussi des crayons. Pour conclure formulons quel- ques critiques et ajoutons quelques notes que nous aurions aimé intercaler dans le question- naire. Pour les critiques, nous relevons avec retard lors du programme des sports un peu aprés 19h00, ce samedi 5 septembre 1987, lorsque notre petit écran se change en carré noir pendant plusieurs secondes et ensuite l’interlude avec une image fixe d’un coucher de soleil sur la Colombie-Britannique, lequel semble s’éterniser avant que ne paraisse Robert Scully dans son remarquable Impact. Autre critique aussi bien a la radio qu’a la télévision, les mots sont parfois coupés en deux pour suivre l’horaire. Nous pourrions nous passer de ces vides et de ces interruptions brutales. Encore une autre critique visant la programmation publiée qui ne correspond pas toujours avec la programmation visuelle. Dernier reproche, afin - de différencier les deux modes de communication sur les ondes, il . serait peut-étre bon de dire d’une facon lapidaire : Radio-Canada et Télé-Canada. Ces détails, toutefois importants, n’ont dimi- nué ni notre curiosité sympathi- que, ni notre enthousiasme 4 légard de cette belle équipe. L’enthousiasme emporte tout. Au retour, longeant le Burrard Bridge, je sentais la douceur de la nuit a travers la voiture. Sur les collines, vers ]’Ouest, la lune était rouge et belle, légérement argentée, et soudain je l’imagi- nais plus intense et plus riche, pareille 4 une lampe d'or, 4a limage de Radio-Canada et de Télé-Canada. Le Francais: quel avenir? Suite de la premiére page directement en anglais. Bien que l'industrie francaise soit la 3éme au monde, en France méme, depuis 1986 ce sont les films américains qui prédominent aussi bien pour le nombre d’entrées que pour le montant des_ recettes. De nombreuses stations de radio en France ne passent que des disques en anglais. Les exportations de livres francais sont en baisse. Un pourcentage grandissant de livres publiés en frangais ne sont que les traductions des best-sellers bri- tanniques et américains. C’est a se demander si dans une ou deux générations le frangais ne sera plus qu'une langue récréative pour ceux qui, ayant déja appris l’anglais pour les choses sérieuses, auront le temps et l’envie d’apprendre le francais comme ¢A, pour le plaisir. AY MINIMETRIQUE 4,3 kJ (kilojoules) font environ une calorie. 100-50 NC Affaires indiennes Modifications 4 la loi sur les Indiens Bill McKnight, ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, a proposé des modifi- cations a la Loz sur les Indiens concernant la_ fiscalité. Ces modifications ont pour but de renforcer les pouvoirs des conseils de bande de prélever des impéts fonciers et d’exercer un plus grand contrdéle sur l’aménage- ment des terres indiennes. Le Ministre a donné des détails sur les modifications proposées a la Lot sur les Indiens au cours de la Conférence sur les questions relatives a la fiscalité et au développement économique des Indiens, parrainée par le Programme de droit autochtone de l'Université de la Colombie- Britannique a I’Institut de justice de la Colombie-Britannique. « Ces propositions tirent leur. importance du fait qu‘elles sont le résultat de la premiére grande initiative de la part des Indiens visant @ modifier la Loi sur les Indiens, a déclaré M. McKnight. Elles permettront de franchir une autre étape vers l’auto-suffisance politique et économique des Indiens. Le crédit pour cette initiative revient au chef Claren- ce Jules, de la bande de Kamloops, qui a su obtenir le consensus de plus de 115 consezls de bande sur cette question. » Le chef Jules a reconnu le soutien et les efforts fournis par les conseils de bande et les organisations indiennes de tout le pays et il a également remercié le Ministre pour son aide. « Ces modtfications veilleront a ce que les bandes indiennes ne perdent pas leurs droits sur les terres de réserve louées a _ bail. La compétence des bandes doit étre claire st celles-ci déstrent aménager leurs terres et collabo- rer de facgon efficace avec les autres gouvernements, » a décla- ré le chef Jules. Ces modifications élimineraient les ambiguités qui existent a Vheure actuelle dans la Loz sur les Indiens concernant le statut juridique des terres de réserve louées 4 bail. Ainsi, ces terres feraient toujours partie de la réserve et continueraient d’étre assujetties a la. plupart des dispositions de la Loz sur les Indiens. Les pouvoirs des conseils de bande, notamment de prélever des impéts fonciers et d’établir des statuts administra- tifs relatifs au zonage, aux normes de construction, de sécurité, et de protection contre incendie, s’appliqueraient aussi a ces terres. Afin de protéger les intéréts des contribuables non indiens vivant sur des terres de réserves louées a bail ou étant propriétaires d’entreprises installées sur ces terres et qui n’ont pas le droit de voter aux élections des bandes, les régimes d’imposition des bandes devront comprendre obligatoire- ment des procédures d’appel. En outre, les modifications élimineraient de la Loi l’obliga- tion désuéte de vérifier « le haut degré d’avancement » des bandes avant de leur permettre d’établir des statuts administratifs concer- nant les deniers. On propose également la création d’une Commission con- sultative de la fiscalité indienne * pour aider les bandes a exercer ces nouveaux pouvoirs et pour conseiller le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien sur l’approbation des statuts administratifs des bandes relatifs a l’imposition. Tl est aussi question de remplacer l’expression « terres cédées sous condition » utilisée dans la Loz sur les Indiens pour désigner les terres des réserves indiennes louées a bail par « terres désignées ». Cette nou- velle expression ne laisse pas a penser, fautivement d’ailleurs, que les intéréts des Indiens sont « cédés » lorsque ceux-ci louent leurs terres de réserve a des fins d’aménagement. cinématographique _ it Devenez benevole pour |’ UNICEF FAITES-LE AUSSI POUR VOTRE ENRICHISSEMENT Unicef Canada is) 1-800-268-6364 Canada Mortgage and Housing Corporation Société canadienne d’hypothéques et de logement ~ CALGARY Avis aux investisseurs _ Propriéte immobiliere a vendre a OCCASION D’INVESTISSEMENT e Pas de régie de loyers e Les acheteurs admissibles sont couverts par l’assurance-prét hypothécaire LNH. HIGHLAND PARK 60, 70, 80 and 90 Glamis ¢ 4 immeubles d’appartements luxueux de 3 étages et demi, sans ascenseur drive s.w. © 134 appartements: CALGARY 62 une chambre 72 deux chambres (ALBERTA) ¢ Chaque appartement est muni de cing appareils ménagers, d'un foyer, de moquette neuve et d'un patio ou d’un balcon * Chaque logement a son propre compteur électrique © Propriété extrémement bien entretenue et aménagée avec goit © Situé a proximité de tous les services du voisinage, dont les magasins, les écoles et les installations récréatives. © Taux d’occupation élevé ¢ Revenu locatif possible par mois: 75 825 $ N° de réf.: 6440/C16-40 Prix de vente minimal admissible: 4 800 000 $ Pour plus d’information, tel que les conditions générales d’admissiblité ainsi que notre prospectus, téléphonez ou écrivez sans tarder a l’adresse suivante en précisant le numéro de référence: Société canadienne d’hypothéques et de logement Piéce 300 410-est 22° Rue Saskatoon (Saskatchewan) S7K 5T6 ‘ Tél: Mile. S. Pilling, (306) 975-5133, ou Mile. L. Swistun (306) 975-4008- Date limite: Les offres doivent nous parvenir au plus tard le 7 octobre 1987 a 14 h, heure de Saskatoon. 2 ees Gieke