Information La Société francophone de Victoria "Cinquante ans et bien vivante” Victoria, de notre correspondant. La Société francophone de Victoria, fondée le 9 octobre 1941 par Joseph Tremblay, a célébré son cinquantenaire par cing jours de réjouissances avec le slogan «50 ans... et bien vivant»! Cet envol vers la centaine a été un succés avec plus de 200 passe- ports d’entrée vendus. La féte s’est ouverte le 9 octobre par une exposition photo- graphique dans les locaux de la Société. Laurette Agnew, prési- dente de 1’ Association historique frangaise du grand Victoria, pré- sentait une série de photos avec texte bilingue explicatif:; 1’Aca- BRICOLEURS Matériaux pour jardins "Livraison gratuite” — GARY POCHA LANDSCAPING KARTAGE LTD. Sable et gravier - Paillis d'écorce - Terre végétale” . 10375, 133e Rue, Surrey, C.-B. : 581-5457 Fund". ao ny am, eam? démie Ste-Anne (1871), l’H6pi- tal St-Joseph (1876), le Collége St-Louis (1917)... Les nombreux visiteurs, parmi lesquels des étu- diants en immersion ont aussi pris conscience de la présence histori- que canadienne frangaise a Vic- toria. Une équipe de Radio-Cana- da a couvert l’événement et le 11 octobre, l’émission de radio «Horizons», animée par Sylvia L’Ecuyer a été enregistrée. Lau- rette Agnew et plusieurs mem- bres de la Société ont participé a cette table ronde ayant pour théme la francophonie en Colombie- Britannique. Le méme soir sur le ba- teau-restaurant Princess Mary, un copieux buffet froid couronnait une exposition offerte par les associations et commerg¢ants fran- cophones de la région. Non seu- lement la musique (populaire et folklorique) mais aussi le service (grace al’efficace Sophie) étaient en francais. Parmi les exposants, citons entre autres la Gendarme- rie Royale du Canada, Air Cana- da, la Fédération des Franco- Colombiens et |’école Brodeur. Le point culminant de ce cinquantiéme anniversaire a été la soirée du samedi 12 octobre: un banquet dans la salle de danse du Princess Mary. 22 tables dressées autour de la piste, attendaient quelques 200 convives venus des quatre coins de la province et méme de Montréal et Ottawa. Le Consul général de France ainsi que le Dr Victor Goldbloom étaient les témoins de ce grand rassemble- ment canadien frangais. A la défense du bilinguisme Le Dr Goldbloom, com- missaire aux Langues officielles, est un farouche partisan d’un Canada bilingue. «La langue fran- caise,» a-t-il déclaré, «est I’ héri- tage duCanadaet il faut défendre cet héritage,» avant de préciser: «ce qui est difficile, c’ est de faire face aux mauvaises langues qui tentent de détruire cet idéal (le bilinguisme) par la calomnie. Ainsi, certains prétendent que le bilinguisme est une cause impor- tante du déficit; la vérité est que pour 1000$ de services payés par le gouvernement fédéral, 3 dol- lars seront versés au bilinguisme. D’ autres prétendent qu'il existe un complot visant a favoriser I’ em- bauche des francophones dans la fonction publique. Pourtant, a peine 2,3% des postes fédéraux exigent une compétence dans les deux langues. Et dans ce groupe , la majorité des fonctionnaires est anglophone.» Parmi les conférenciers, mentionnons Wendy Carter, di- rectrice régionale pour la Colom- bie-Britannique et le Yukon, qui a abordé la question de la place des francophones dans le Canada de demain et le Dr Gérald Mo- reau, président du cinquantenaire, avec une allocution sur l”histoire de la francophonie entre 1843 et 1991. Puis le discours a cédé la place a la musique sous la forme d’un concert par la chorale «Les Décibels» et la musique a accom- pagné un spectacle de danse donné par «Les Cornouillers de Victo- ria». Le rendez-vous historique de la francophonie colombienne s’est terminé par une danse popu- laire. Aprés les célébrations du corps, est venue la célébration de au revoir» ont cl6turé ce cinquan- tiéme anniversaire le dimanche 13 octobre. Ce cinquantenaire a été une réussite. Il a attiré beau- coup de monde et les diverses activités ont éclairé certaines réalités: réalité historique du fait francais 4 Victoria prenant- ses racines aussi loin que vers 1850 avec le premier couvent, réalité économique grace a la présence de plus d’une quinzaine de parti- cipants lors de l’exposition des associations el commercants, réalité sociale et politique par la présence d’environ 200 convives partisans d’un Canada bilingue. La Société francophone de Vic- toria, aprés avoir traversé l’une des pires crises de son histoire, devra bient6t se choisir un nou- veau président. La mission de ce dernier sera de promouvoir et préserver cette réalité francophone ainsi que le souhaitait le fonda- teur de la société Joseph Trem- blay. Juste, et accessible Glen Clark est jeune, inttelligent et laborieux. Elu député aux derniéres élec- tions législatives, il fut nommeé critique financier, un des portfolios les plus importants du conseil des ministres fant6éme. honnéte - Il a sonné I'alarme lorsque le parti Crédit Social a sorti le budget bidon du "Stabilization - Ila exposé les déficits du gouvernement Crédit Social. Maintenant la communauté financiére 4 tendance 4 croire qu'il avait raison. - Ila travaillé inlassablement pour ses électeurs et tous ceux qui n'arrivaien mentales, I'appui et la coopération dont ils avaient besoin. IMPLIQUEZ-VOUS, FAITES UN DON OU OFFREZ VOTRE TEMPS. 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