en tin ttn ae mane then ee ht nen coh enter tn nennne Raceaet n ene aan aie at ae Fae oe 1) CE A Fe ee Ee 3S OL OM Bie Courrier de 2éme classe Le seul journal de langue francaise de la Colombie britannique VOL 17 No 8 VENDREDI 15 JUIN 1984 Deuil — Le métier d’un francophone ; Jean-Baptiste Goulet est mort Les herbes Gans ke pot Par Alexandre Jean-Baptiste Goulet est mort a lhépital jeudi 7 juin. Avec lui, la communauté francophone perd un combattant. Aprés _des années d’enseignement a la tchewan, & I’époque od foyer Maillard.militant de la premiére heure d’un regroupant tous les francophones (I’actuelle F.F.C.), il ; passé la derniére partie de sa vie a essayer d’im Vidée See Pas TT en 1944 4 M les écoles peti! y étaient encore interdites, il est arrivé dville, plate-forme de son désir de lutte, Co-fondateur de la Caisse populaire de Maillardville, et du Jean- Baptiste Goulet, un homme d’une époque presque révolue, que MM. Napoléon Gareau et André Piolat ont souhaité qu'on lui rende hom- mage au cours de la 39€me Assemblée générale de la Fédération des Franco- colombiens, qui, en somme n’a qu'une audience restrein- te, Nous voulons par ce récit donner une portée a l’échelle de notre grande communauté franco-colombienne par le truchement de notre hebdo- _ madaire national. Notre récit se veut comme. une page de Whistoire de ~“Maillardville, : qui justement~ célébre tout au long de 1984, premiers pionniers de 1909- 1910. Qui était Jean-Baptiste Son militantisme _ parfois regardez de plus prés votre _te restaurants et traiteurs. Goulet? Quoique pas un exacerbé, le porte loin, a telle assiettée et surtout son Le restaurateur coupe lui- pionnier de la _premiére assaisonnement. Le basi- méme son basilic ou estra- heure, il n’en fut pas moins un vétéran ade Maillardville, méme un patriarche, durant ses qua- rante années ow il a oeu- : Se wdetsa<. ondation et l’arrivée de ses | Né le 28 mars 1904, a Saint- Gervais, comté de Belle- chasse, fils de Pierre Goulet et Euphrosie Godbout. Ecole, collége, etc., il se rend ensuite a Holyoke (Mass. USA), afin de parfaire la connaissance de la langue de Shakespeare. Une des plus belles réussites de J-B Radio-Canada 4 Vancouver en 1967. Sur notre photo, M. des_caisses populaires francophones en Maillardville. En 1929, il épouse Rose Racine, de Wakefield, New- Hampshire. Dix enfants sont nés de cette union : c’est ainsi qu'on peuple le Canada : ce sont Louise, Thérése, Aline, Madeleine, Achille, Philippe, Laurent, Donat, Richard, et: Parrivée de Goulet (& droite) s’entretient avec Alphonse OQuimet, le anada. ehors de Edouard (décédé 4 42 ans). Trés porté vers l’enseigne- ment, notamment sept années ‘en Saskatchewan, a part un commerce du bois et un bureau de Poste, nourrir dix enfants, n’est pas une mince affaire. Sa carriére encore ‘timide, nel’empéche pas de militer a fond de train pour la cause canadienne-frangaise. Grand, bati en hercule, sa poignée de main franche et amicale était redoutée des arthritiques. A 40 ans (1944), il s’ins- talle a Maillardville : il entrevoyait au sein de ce bas- tion,uneplate-forme pour son désir de lutte. Sa carrure, son “esprit de décision lui ouvrent les portes de la Canadian Western Lumber Company (Fraser Mills) ‘enseigne que Goulet. devint synonyme de «cause franco- phone». Jean-Baptiste Goulet fait partie du groupe des fonda- teurs de la Caisse populaire de Oi en est Fernand Gilbert? Fernand Gilbert, ‘comme directeur général de la francophones que pour les autres. Nous avons été demander aie : F.F.C., s'est avant tout taillé arauet a Pugh a Hiscox, directeur régional de la ter en dehors de vos ser- Poets 5 Seen ie = de ses connaissances om une réputation de gestion- pees de ee Fonction publique, l’organisme responsa- vices. C'est donc cercle Arua Cons: Te Sek air Wet Po ee naire et de réorganisateur | ble des nominations, des mutations et des salaires dans les vicieux. Seiecen : me hectare ae des services. C'est aussi} services publics fédéraux. Liagaienieiancs par les C'est quand j’étais tout Timage qu’il veut imposer en Hugh Hiscox : Je ne sais pas cgabanger paces ——s cara petit, en France, a Ontario comme ecteur = Solel 1,1% des tements a travers le Canada, si on peut employer le ter- res sont données ai P i= ‘onto oo — général de 'A.C.F.O. (Asso- | employés fédéraux de et la Colombie britannique me de cercle vicieux, mais il teaux, quart ou demi de front€ avec les fines her- ciation canadienne francaise de l'Ontario), du moins si on : 7 saat ‘ ; : d’agréable ur les midi nous allions ma en croit une entrevue qu'il a | Franco-Colombiens représen- que, les occasions de pouvoir diminué, il ne peut qu’y avoir a i ne donné début juin sur CBOF | tent 2% de la population aller recruter du personnel en moins de possibilités ees epee — sé que au restaurant local. Le (Radio-Canada) dont nous | totale de la province. Pour- dehors des services gouverne- d’emplois, non seulement amie! et Monique sément cuisinier nous envoyait publions certains extraits. Quand Fernand Gilbert a pris la téte de la F.F.C. ily a et certains faisaient confiance a son professionnalisme et a sa réputation de supergestion- naire capables selon eux de remettre les pendules a I’heu- re. D’autreés lui reprochaient son salaire rondelet (il a ter- miné son mandat a 41 000 origine québécoise. C’est un Suite en derniére page Moins de nouveaux employés francophones dans les services fédéraux de la C.b. Selon le tout récent rapport 1983 de la Fonction jue, le recrutement de nouveaux employésfédéraux en pcm britannique s’est ralenti cette année plus vite pour 9 olombie riers sont eae alors que les quot cette différence? Hugh Hiscox : Pour moi, Le Soleil : La Commis- ston de la fonction publique, dont vous étes responsables a agé 76 nouveaux emplo- yés fédéraux francophones en 1982 et seulement 56 en 1983. Pourtant, au niveau fédéral, . la proportion d'employés nution significative du nom- ‘personnel dans tous les dépar- n’y échappe pas. Donc, et c'est le cas en Colombie britanni- mentaux eux-mémes ont chu- té de facon dramatique pen-~ dant 1983 par rapport a 1982 et surtout 1981. Evidemment, plus généralement admis est 2%, NDLR), en Colombie britannique, et compte tenu du fait que nous devons main- tenant recruter a ]’intérieur de la Colombie britannique ou au moins dans les provinces de Ouest, la diminution du emploi dans les services fédé- beaucoup d’employés franco- phones dans les services fédé- raux de Colombie britannique et vous avez de moins en moins la posstbilité de recru- est vrai que si la demande pour de nouveaux employés a pour les francophones, mais aussi pour les autochtones, les femmes, les handicapés phy- ratson que les nominations de nouveaux employés franco- phones ont diminué plus vite ‘(-27% en un an) que les nominations de nouveaux employés anglophones (-18% en un an)? venant d’autres départements Suite page 2 Par Annie Granger ___Lorsque vous vous atta- blez dans un des nombreux restaurants de Vancouver ou de I’Ile de Vancouver, lic, la sauge, le cresson ou lestragon viennent certai- nement des serres de chez Daniel Baillard. Quand, il y a quatre eetonis diverses Activites: ey al S ans, la famille Baillard, vivent certes, mais les oe el président d'alors de Radio-C nite on dernitre page Daniel et son épouse débuts furent trés diffi- e < Monique, leurs deux filles, ciles. «On a essayé de Souvenirs 1983 Karen et Sabine, le chien -~nombreuses formules, on a Fripounet et le corbeau apprivoisé, Babar, se sont installés sur |'Ile Barnston au milieu de la_riviére Fraser, ils étaient loin de penser que les herbes aro- matiques seraient un jour leur gagne-pain. «On a créé un marché. Actuel- lement nous avons des plateaux!» Car ce qu'il y a de et. doriginal et les graines dans leurs qua- tre serres fermées herméti- quement, ils font pousser les quinze a vingt sortes d’herbes aromatiques et les livrent deux a trois semai- nes plus tard, sur pied avec racines, aux cent cinquan- sages 4 L’herbe reste ainsi fraiche et aromatique plus long- temps. Daniel et Monique en eu de nombreux probleé- mes, on était peu orga- nisé», explique Daniel. Mais comment est venue cette idée a Daniel, car malgré tout ce dernier est bien loin de son métier initial, électronicien de recherche. Pas si loin tout de méme. Daniel s’est ser- bes. Je me souviens, j’allais a lécole communale et le dans les champs chercher les herbes .aromatiques. I] fallait les couper, mais pas Suite en derniére page EEE I SE SER SARE RSASR e SY e e S P EES Ee q trois ans, son arrivée fut | cela ne représente pas une . siques, etc. E plutét controversée. On sor- | différence significative. : ae une Siiere res de mae ye : i j i i i : ; e irancophones (le compte le e Soleu : -ce pour cette * tait tout juste de l’affaire Riou }3) po Roreelionsnnscdinlass Un décret municipal de Vancouver a ordonné @ tous les détaillants de magazines, les libratres, les loueurs de vidéos, de rett- rer de la circulation dtci le ler juillet tout «matériel au : dollars), d’avoir mené une | fédéraux francophones a légé- nombre des nouveaux emplo- = Hugh Hiscox : Si je peux graphisme sexuel». Sans tre part a retirer des archi- étude de profil de la F.F.C. a | rement augmenté, de 2,2% yés francophones ne me sur- prendre mon propre bureau donner plus d’explication ves la photo ‘de Jeanne son avantage pour ensuite | trés exactement ... prend pas. De toute fagon ce comme exemple, sur 29 sur ce quiest un «gra- Sauvé parue au moment de avoir le poste de directeur qui se passe pour les fran- employés, sept sont franco- phisme sexuel». sa nomination comme gou- 3 général et enfin lui envo- Hugh Hiscox : Sur un plan cophones est valable pour tous phones. Ces sept personnes Selon Vavocat Jonathan verneur général. Son yaient dans la figure son général, ily a eu une dimi- ceux qui veulent trouver un ont rejoint mes services en Baker, commissatre scolai- décolleté était un peu re, seuls seront autorisés en peu accueil que lui ont | bre des nouveaux employés T@UX gouvernementaux, et d’autres Colombie britannique jamais . : réservé les Franco-Ontariens | fédéraux qui a entrainé un provinces, 4 une Epoque = il «Marry Poppins, «Walt : dont certains n’ont pas appré- | ralentissement des activités du Le Soleil : Il n'y a déja pas Y vait plus de postes dis- Disney», et «Bambi, a Oncle Archibald condition qu'il s’habille. Lui semble avoir compris Vesprit du décret. Mot pas. Jai fait a tout hasard le ; ménage dans les rayons de la librarrie Le Soleil de- Colombie et je songe d’au- Egsee, on ne satt