ALLEGRO Fables par Félix LECLERC Collection du Goéland ALLEGRO constitue le se- cond volet d’un tryptique litté- raire — Adagio, Allegro, Andan- te — ot se dessine toute la poésie qui habite Félix Leclerc. Dans “Allegro” |’auteur se pen- che avec sollicitude sur les problémes de la destinée humai- ne. Bon fabuliste. il attribué aux bétes, aux insectes. aux plantes, les joies, les soucis. les réves humains, il en tire une lecon et Yapplique au destin de "homme. Félix Leclere conte toujours . aussi finement que dans Adagio, peut-€tre mieux. S'il moralise, c’est avec humour et tendresse, avec spontanéité et naturel. Allegro, recuei] ot la fantaisie imprégne toutes choses, ot la poésie chante sur tous les tons et dans tous les rvthmes. Aprés avoir publié Adagio pour la premiére fois en 19438, Félix Leclere présente Allegro en mars 1944. Constamment réédité, ce recueil de Fables connaft un grand succés. La renommee de |’auteur grandit a. mesure que s’affirme la diversité de ses aptitudes littéraires. Il est ala fois conteur. fabuliste, poéte, dramaturge, mémorialiste et ro- mancier avant de conquérir la notoriété internationale de chan- teur. Grand voyageur, “Félix Leclere, le Canadien” est revenu au pays. Il s’est. réfugié dans la nature, a |’fle d’Orléans, ot il continue d’écrire et de chanter. En publiant Allegro dans la collection du Goéland, les Edi- tions Fides complétent le trypti- que maintenant disponible dans cette collection illustrée en cou- leurs, sous une couverture lami- née trés attravante. C’est le peintre Albert Rousseau qui agrémente de ses oeuvres la nouvelle édition de “Allegro”. Né a St-Etienne de Lauzon, Rousseau a étudié a l’Ecole des Beaux-Arts de Québec. En 1948, au Salon du Printemps, 4 Mont- réal, il remporte le premier prix, ex aequo avec Alfred Pellan. Aprés avoir participé a de nombreuses expositions a tra- vers le pays, Albert Rousseau est a Paris au printemps de 1976 et ses oeuvres sont trés appré- ciées. Il est actuellement |’Ame dirigeante du “Moulin des Arts” atelier libre qu’il dirige dans son village natal. Non seulement la nouvelle génération d’étudiants se plaira a lire Allegro, mais aussi les adultes se pencheront sur ces pages dont M. Clément Mar- chand disait, dans Le Devoir du 20 janvier 1945: “Ou M. Leclerc admet peu de rivaux, on en conviendra, c’est lorsqu’il entre- prend, au moyen de quelques notations cursives. de situer ses personnages, de créer une at- mosphére a ses fables. II lui suffit de quelques traits décisifs pour nous livrer la réalité poéti- que des choses.” 7 ALLEGRO. Fables. Par Félix Leclerc. Fides, 199977. Illustra- tions d’Albert Rousseau. 160 pages. Collection du Goéland. “cy $495: Ah: Avis Public Uttawa - LE COMITE D’ENQUETE SUR LE SERVICE NATIONAL DE RADIODIFFUSION Le Conseil de Ja radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a décidé qu'il serait dans l’intérét public d'instituer une enquéte sur la fagon dont la Société Radio-Canada s’acquitte de son mandat, particuligrement dans le secteur des affaires publiques, des nouvelles et de l'information. C'est pourquoi le Conseil a créé un Comité d’enquéte sur le service national de radio-diffusion. Ce Comité sera présidé par Harry J. Boyle. Président du C.R.T.C. Pour I’assister dans cette enquéte, le Président fera appel aux membres 4 temps partiel du Conseil ainsi qu’a d’autres personnalités canadien- nes. Dans la conduite de cette enquéte le Conseil croit qu'il a le devoir d’assurer le respect de trois principes qui sont au coeur méme de la tradition de la radiodiffusion canadienne, voire de la radiodiffusion dans toute société démocratique. Le premier, c'est le principe de la liberté d’expression, sujette seulement 4 un certain nombre d’exigences et d’interdictions légales bien précises. Le second principe souligne que |I’éthique et la compétence professionnelle sont d’importance primordiale. C’est donc dire que toute discrimination par rapport a la race, l’origine nationale, la couleur, la religion, le sexe, ou les opinions politiques, est inadmissible en radiodiffusion. Le troisiéme, c’est la reconnaissance par le Conseil de son engagement envers la radiodiffusion publique au Canada. Le Comité d’enquéte devra rendre compte de son travail au Conseil périodiquement et lui soumettre son rapport avant le ler juillet 1977. En instituant cette enquéte, le Conseil agit selon le mandat que lui confére la Loi sur la radiodiffusion. Ce mandat stipule al’article 15 que “le Conseil doit réglementer et surveiller tous les aspects du systéme de la radiodiffusion canadienne en vue de mettre en oeuvre la politique de radiodiffusion énoncée dans I'article 3 de la présente Loi”. L’article 3 se lit comme suit: “3. IL est, par les présentes, déclaré a) que les entreprises de radiodiffusion au Canada font usage de fréquences qui sont du domaine public et que de telles entreprises constituent un systéme unique, ci-aprés appelé le systéme de Ja radio-diffusion canadienne, comprenant des secteurs public et privé; b) que le systéme de la radiodiffusion canadienne devrait étre possédé et contrélé effectivement par des Canadiens de fagon a sauvegarder. enrichir et raffermir la structure culturelle, politique. sociale et économique du Canada; c) que toutes les personnes autorisées a faire exploiter des entreprises de radio-diffusion sont responsables des émissions qu’elles diffusent, mais que le droit 4 la liberté d’expression et le droit des personnes de-capter les émissions, sous Ja seule réserve des lois et réglements généralement applicables, est incontesté; d) que la programmation offerte par le systéme de la radiodiffusion canadienne devrait étre variée et compré- hensive et qu'elle devrait fournir la possibilité raisonnable et équilibrée d’exprimer des vues différentes sur des sujets qui préoccupent le public et que la programmation de chaque radiodiffuseur devrait étre de haute qualité et utiliser principalement des ressources canadiennes créatri- ces et autres: e) que tous les Canadiens ont droit 4 un service de radiodiffusion dans les langues anglaise et francaise, au fur et 4 mesure que des fonds publics deviennent disponibles; f) qu’ily aurait lieu d’assurer, par l’intermédiaire d’une corporation établie par le Parlement a cet effet, un service national de radiodiffusion dont la teneur et la nature soient principalement canadiennes; g) que le service national de radiodiffusion devrait (i) tre un service équilibré qui renseigne, éclaire et divertisse des personnes de tous ages, aux intéréts et aux gofits divers. et qui offre une répartition équitable de toute la gamme de la programmation, (ii) étre étendu a toutes les régions du Canada, au fur et. a mesure aue des fonds publics deviennent disponi- . , bles,... rhe 1G Le Soleil de Colombie, Vendredi 8 Avril 1977, 9 (iii) étre de langue anglaise et de langue francaise, répondre aux hesoins particuliers des diverses régions et contribuer activement a la fourniture et a l’échange d’informations et de divertissements d’ordre culture] et régional, et (iv) contribuer au développement de I’unité nationale et exprimer constamment la réalité canadienne; h) que, lorsqu’un conflit survient entre les objectifs du service national de radiodiffusion et les intéréts du secteur privé du systéme de Ja radiodiffusion canadienne, il soit résolu dans l'intérét public mais qu'une importance primordiale soit accordée aux objectifs du service national de radiodiffusion; i) que le systéme de la radiodiffusion canadienne devrait étre doté d'un équipement de radiodiffusion éducative; et j) que la réglementation et la surveillance du systéme de la radiodiffusion canadienne devraient étre souples et aisément adaptables aux progrés scientifiques ou techni- ques; et que la meilleure facon d’atteindre les objectifs de la politique de la radiodiffusion pour le Canada énoncée au présent article consiste a confier la réglementation et la surveillance du systéme de la radiodiffusion canadienne a un seul organisme public autonome.” La politique de la radiodiffusion canadienne formule les objectifs et les valeurs que le service national de radiodiffusion doit s’efforcer d’atteindre. Dans ce contexte et compte tenu des contraintes de temps, le Conseil a décidé que le mandat du Comité prendra la forme suivante, *1. Le Comité examinera et prendra en considération les commentaires du public soumis en réponse au présent avis. Le fait que le service national de radiodiffusion appartien- ne en entier aux citoyens du Canada et soit maintenu par eux justifie ce recours-au public; 2. Le Comité aura a interviewer des membres de la Société Radio-Canada et. du public afin de mieux comprendre comment on percoit l'information et les autres types d’émissions, et ce qui se passe en réalité; 3. Le Comité ménera des recherches sur des questions particuliéres traitant de programmation et de grille horaire; il étudiera aussi l’histoire des rapports entre les services de langue frangaise et de langue anglaise de la Société Radio-Canada; ‘ 4. Le Comité pourrait enfin choisir certaines émissions pour fins d’analyse. Le public est invité 4 soumettre par écrit des commentaires et des informations susceptibles de conduire 4 une plus juste - évaluation de la maniére dont la Société Radio-Canada s’acquitte de son mandat. Dans le cas de commentaires soumis au Comité au sujet d’émissions particuliéres, on s’attendra qu'ils soient le mieux possible appuyés par des faits. Le Comité préférerait recevoir les lettres du public d'ici le 25 avril 1977. On fera parvenir le courrier au bureau du soussigné, 100, rue Metcalfe, Ottawa (Ontario) K1A ON2. Lise Ouimet Secrétaire général Conseil de la radiodiffusion Canadian Radio-television E aa et des télécommunications and Telecommunications canadiennes Commission — Appréciation donnée par un professeur sur un cancre: “Des lacunes dans J'ignorance”. “La Francophonie and You” Le magazine — des Franco-Colombiens Le mercredi a 22h au canal 10 POUR LES AUTRES REGIONS, VERIFIEZ DANS LE TV GUIDE