6, Le Soleil de Colombie, 23 Avril 1976 DOSSIER EDUCATION Roger RIOUX — 1 - des écoles de langue francaise: institutions qui regroupent de fagon homogéne des étudiants de langue francaise - 2 - des groupes de classes: faute d’écoles, les pavil- lons forment un regroupe- ment de plus d’une classe chacun qui rassemble des éléves francophones aux- quels ondispense 1’en- “ seignement.en langue fran- caise - 3 - des classes ‘de langue frangaise: faute d’écoles et de pavillons, la classe est un rassemblement d’é- léves francophones A qui l’cn dispense l’enseigne- ment en langue frangaise - La Loi prévoit que tout conseil d’éeducation, tout conseil d’écoles publiques ou tout conseil d’écoles sé- parées est habilité A créer ces écoles, ces pavillons, ces classes. S’ilne se pré- vaut pas de son droit, les. Francophones peuvent, se- lon des modes bien défini, ‘peut conclure “EXTRAIT DU DOCUMENT LA SITUATIONDE L'ENSEIGNEMENT Dit FRANCAIS AU CANADA | ONTARIO 12 Lors du 20 éme congrés annuel de 1’A.C.E.L.F. le 24 Aott 1967, le premier ministre John Robarts an-_ nongait 4 Ottawa Jl’ouver- ture d’écoles secondaires frangaises dans le cadre du systéme existant. Le premier ministre de 1’On- tario déclarait alors que son gouvernement parta- . geait le désir des citoy- ens francophones du Ca- nada-de préserver et de donner plus de vitaliteé 4 leur langue, leurs coutu- mes et leur culture. Maintenant, en Ontario: **tout conseil peut créeret: maintenir des écoles se- condaires ou des classes dans des écoles secondai- res pour permettre l’em- ploi du frangais comme langue d’enseignement ou un accord avec un autre conseil pour que des éléves dépendant du premier conseil soient admis A un ou plusieurs modules scolaires de lan- gue francaise de l’autre . conseil’’. Incidemment, 4 ce Miveau, on compte des comités consultatifs char- gés de. mettre au point des propositions visant 4 répondre aux besoins édu- catifs et culturels des élé- ves et de la collectivité de langue frangaise: trois membres de chaque con- seil scolaire siégent a4 ces comités formésenou- tre chacun de 6 contribua- lui faire des représenta- bles de langue francaise tions. élus. Tableau I = en Ontario en 1971 Année Nombre 1871 75.383 1881 103.004 1901 158.671 1911 203.668 1921 248.275 1931 . 299.732 1941 373.990 1951 477.677 1961 647.941 1971 737.360 en Ontario en 1971_ D’origine francaise Sachant l’anglais Sachant le frangais De langue maternelle francaise Sachant l’anglais et le francais: Parlant anglais au foyer Parlant frangais au foyer De langue maternelle an- anglaise Sachant l’anglais seulement Sachant le francais seulement : Nombre de bilingues dans Evolution de la population d’origine francaise ee Bilan linguistique de la minorité francaise toute la province en 1971 .- Pourcentage francais britannique 4.7% 82.3% 5.4%, 80.4% 7.3% 79.4% 8.1%, 772% 8.5% 77.8% 8.7% - 74.0% 9.9% LUE WE 10.4% 67.0% 10.4% 59.5% 9.6% 59.4%, 737.360 100% 652.265 88.4% 497.785 67.5% 443.370 60.1% 412.790 55.9% 405.928 . 55.1% 329.870 44.6% 289.475 39.3% 239.475 32.5%, 84.995 11.5% 716.065 Par ailleurs, le ministre de l’Education a créé le Conseil supérieur des Eco- de Langue frangaise, dont le président, un francopho- ne, détient le rang et les attributions de sous - mi- nistre adjoint. Composé de 9 éducateurs francopho- nes, ce conseil assure la planification A long terme de l’éducation en langue frangaise en Ontario et conseille le ministre et le sous-ministre en tout ce qui a trait a l’éduca- tion des Franco - Onta- riens. Enfin, ona mis sur pied une. Commission des lan- gues d’enseignement en Ontario, formée de cing membres dont.au moins 2 de langue francaise et 2 de langue anglaise, pour étudier les problémes des langues d’enseignement qui lui sont soumis par des conseils scolaires, co- mités consultatifs ou groupes de contribuables. Suite A toutes ces mesu- res, on compte maintenant plus de 86.000 éléves dans quelque 315 écoles élémen- taires frangaises; plus de 30.000 éléves dans les éco- les secondaires frangai- ses et mixtes; ce qui re- présente au-dela de 5.000 enseignants pour ces deux _niveaux. Ajoutons que plu- sieurs cadres francopho- nes oeuvrent Maintenant dans les différents servi- ces du Ministére de l’Edu- cation. PROJETS SPECIAUX 1 - Région de la capitale nationale - Projet - Pilo- te = Projet qui consiste 4 dou- bler le temps consacré a l’enseignement du frangais 4 quelque 13.000 éléves an- glophones de. niveau pri- maire et Aoffrir des cours intensifs de frangais 4en- viron 8.000 éléves anglo- phones. Participent 4 ce projet les conseils scolai- res et les conseils des éco- les séparées d’Ottawa et de Carleton. Les travaux de recherche et d’évaluation pour ce projet sontfinan- cés par le gouvernement ontarien. 2 - Cours intensif pour a- dultes. - Université Trent Il_s’agit d’un cours inten- sif de frangais 41’intention du personnel enseignant et administratif de 1’Univer- sité Trent. Un programme d’activités sociales a été mis au point en vue de don- ner aux participants l’oc- casion d’utiliser tous les jours leurs connaissances en francais. 5S - Coopération Ontario - Québec - En 1969, ments du Québec et de l’Ontario signaient un ac- cord de coopération et d’é- changes dans les domaines 4 de 1’éducation et de la cul- ture. ; Par cette entente, les deux gouvernements s’enga- geaient 4 dispenser, dans la mesure du possible, aux étudiants du groupe mino- ritaire de langue anglaise ou de langue francaise, - l’enseignement dans leur langue et 4 mettre 4 leur disposition les moyens leur permettant d’acqué- rir une solide connaissan- ce de la langue de la majo- rité. L’accord prévoyait éga- lement des échanges d’en- seignants, d’administra- teurs et d’étudiants; des é- _ changes de renseignements sur les méthodes d’ensei- gnement; une collaboration étroite dans la mise en oeu- vre de programmes d’é- change touchant la for- mation et le perfection- nement des professeurs de langue; des échanges d’emission dans les do- maines de la radiodiffu- sion et de la télévision éducative; des mis- sions de fonctionnaires,. . Pour mettre en oeuvre ces programmes, commission permanente de coopération a été for- mée et, le 19 juin dernier 4 Toronto, elle atenu sa 10é. session. Pour la ré- alisation’ des projets de 1975-76, chaque gouver- nement a prévu une en- veloppe budgétaire de quelque $75.000, dontprés de $30.000 pour un © pro- gramme d’échanges entre colléges et universités des 2 provinces. une. les gouverne- _ AIDEZ-NOUS ! LES VISITEURS A HABITAT ONT BESOIN DE LOGIS Du 31 Mai au 11 Juin, la Conférence des Nations- Unis sur l’Habitat se tiendra 4 Vancouver. Plusieurs milliers de délégués venant de 140 pays seront ici pour aider 4 résoudre les problémes de lozis, de ravitaillement d’eau, de transports des peuples de notre univers. Le logement des‘délégués est assuré durant leur séjour au Canada, ce n’est pas le probléme. Par contre, les nom>reux autres visiteurs, i professionnels, hommes d’affaires, simples citoyens . qui participeront au Colloque-Conférence sur ‘Habitat (27 Mai au 11 Juin ) auront besoin d’étre logés. Si vous avez une chambre, un lit de camp, l’espace pour un sac de couchage, de la place pour une roulotte, un véhicule de camping, ou une tente, appelez-nous aujourd’hui. . Par l’entremise de notre ordinateur, nous pourrons rapidement assortir hdtes et visiteurs ayant des goats identiques. Nous avons établi des barémes de location qui vous assureront une compensation. 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