bees Par Lucien Bellin coup SERIF 1 COMPOSITION Commencons par nous dé- barrasser des difficultés de com- position commune. 4 l'exception d’un certain objet. centré le - sujet “mouche” en plein milieu un syndrome, qui donne 4 l’ima- ge une position statique ne laissant pas le sujet. ou l’obser- vateur aucun mouvement natu- rel traverser la photo. Une autre erreur commune, c’est couper l'image en deux, spécialement avec les Horizons, résultat une image qui roule ou elle a un effet de ping-pong. Une bonne composition attire l’attention de l’ohservateur a travers l'image d’une facon or- donnée et naturelle. Les anciens Grees ont été parmi les premiers 4 spécifier une certaine formule qui donne de bons effets, 4 travers l’histoi- re des arts; des discussions et des débats sur le sujet n’ont jamais arrété; certaines conven- tions ont émergé. mais quand méme pour une référence de base, voici quelques suggestions. A) Simple, c’est mieux et moins c'est plus. Fissentiellement, T'i- dée ou le sujet prend une position forte quand les élé- ments en competition ou super- flus sont étés ou mis dans l’ombre; la diffusion de la profon- deur de champ par l’usage du diaphragme a pleine ouverture ou l’usage du téléphoto pour aider a simplifier l'image plus de cadrage que nécessaire pour donner a l’impression standard de l'image et aussi une aide. B) La régle de trois Vu que le Parthénon n’était pas exactement dans des propor- tions de 2:8, il était bien prés; imaginez le cadre de votre appareil; diviser similairement en trois tiers les intersections procure une bonne location pour le principal sujet. Permettre au sujet et 4 l’ohservateur du mouvement, se servir des lignes horizontales pour des éléments comme l’horizon: alors que les lignes verticales vous permet- tent de positionner des sujets comme un grand édifice. C) Les lignes en composition qui vous donnent une forme triangu- laire vous donneront. un résultat fort et plaisant en méme temps; ae méme les anciens Egvptiens ont bien développé Ia notion du triangle, done ne vous faites pas de soucis sur votre composition étant inhabituelle. D) Les nombres impnairs. L’impair, un nombre qui a ces relations av triangle choisissez trois fleurs plutét que quatre. Isolez cinq enfants aux jeux plutét que six. Les nombres impairs sont plus dvnamiques. Observez le symhole olympique? Le Soleil de Colombie. vendredi ler Juillet 1977 11 Vous pouvez vous procurer les différents volumes de “Les Héritiers de Lord Durham” a la Fédération des Franco-Colom- biens, en remplissant le coupon ci-dessous. Faites moi parvenir: A RETOURNER A: F.F.C. 3170 Willow, Vancouver, V5Z 3P5 a] ..... copies du volume I “Les Héritiers de Lord Durham” a $5.00 la copie. b] ..... copies du volume II “Les Héritiers de Lord Durham” a $12.50 Ia copie. c] ..... copies de la partie Colombie “Plan de développement communautaire” du Volume II. “Les Héritiers de Lord Durham” a $3.00 la copie. VILLE ............ seseteeo sects CODE POSTAL provinces et plans d'action. — -et plans d'action. a] Volume I : situation générale, analyse et recommandations b] Volume II : situation particuliére de chacune des neuf c] Volume IIT: situation particuliére de la Colombie-Britannique LES HERITIERS DE LORD DURHAM i | Les Postes canadiennes et américaines commémorent le Peace Bridge par une émission de timbre conjointe M. Jean-Jacques Blais, mi- nistre des Postes, a annoncé que les Postes canadiennes et le Service postal américain émet- tront conjointement deux tim- bres-poste consacrés au Peace Bridge entre Fort Erie en Onta- rio et Buffalo dans |’Etat de New York. M. Blais et les repré- sentants des Postes américaines se rencontreront le 4 aofit aux abords du pont pour le lance- ment officiel des nouveaux tim- -bres. Le timbre canadien, qui a été dessiné par Rolf Harder, de Montréal, est une représenta- tion fidéle de la structure du pont et est remarquable par sa simplicité classique. Les lignes allongées ne sont brisées que par trois drapeaux qui ornent le pont et qui évoquent |" paix qui existe entre les deux nations depuis plus de 150 ans: le drapeau canadien a la feuille d’érable, la banniére étoilée des Etats-Unis et le drapeau des Nations unies. En faisant l’annonce de cette nouvelle émission, M. Blais a dit espérer “que ce nouveau timbre destiné au courrier de premiére _ classe soit distribué partout au Canada. ‘Il est trés important pour nous de reconnaitre que nous sommes dans une position privilégiée du fait que nous sommes voisins d’un pays aussi grand et aussi libre que les Etats-Unis. Nous avons beau- apprendre les uns des autres et beaucoup de choses a partager, et cette célébration du 50e anniversaire de la construc- tion du Peace Bridge est une facon tangible de renforcer cet idéal.” Le timbre consacré au Peace Bridge a été dessiné par M. Rolf Harder, de Montréal. et il a une valeur de 12 cents Il est de format horizontal et. mesure 40mm sur 24mm. Fn tout, 14 millions de ces timbres-poste, imprimés par le procédé de la lithographie en quatre coulevrrs par Ashton-Pot- ter Limited de Toronto, seront émis le 4 aofit. Des inscriptions pays sont composés d’individus qui nourrissent les mémes illu- sions sur leur passé et. une égale antipathie pour leurs voisins. Cependant, le Canada et les Etats-Unis entretiennent une amitié si solide qu'elle est deve- nue la norme pour des relations © internationales harmonieuses. Le Peace Rridge symbolise cette amitié. : Le Peace Rridge (pont de la marginales, dont le nom du dessinateur, figureront dans la marge du haut et seront tour- nées vers l’intérieur. de méme que dans la marge du bas, mais tournées vers ]’extérieur. Tous les timbres (50 par feuillet) seront marqués par le procédé “général” et ne seront pas disponibles autrement Les collectionneurs peuvent se procurer des timbres neufs en s’adressant aux comptoirs phila- téliques de certains bureaux de poste au Canada ou en les commandant par la poste a l’adresse suivante: Service phila- télique, Postes canadiennes, Ot- tawa (Ontario) K14 9B5. Peace Bridge D'aucuns prétendent que les Paix) relie Fort Erie en Ontario et Buffalo dans I’Etat de New York. Toutes considérations commerciales mises 4 part, les promoteurs du pont se le repré- sentaient comme un monument a la paix qui régnait entre nos deux pays depuis Ia guerre de 1812. En 1914, les plans étaient déja avancés, mais la Premiére Guerre mondiale éclata. Ce n’est qu’en 1927 que fut achevée la construction; pourtant. il n’avait fallu que neuf mois aux ingé- nieurs pour triompher des puis- sants courants de la riviére Niagara. Le 7 aott 1927. un groupe impressionnant de personnalités se réunit pour inaugurer le pont. Le Canada était représenté par. le premier ministre William Lyon Mackenzie King. les Etats- Unis par le vice-président Char- les Dawes et In Grande-Breta- gne par le premier ministre Stanley Baldwin et deux futurs rois, les princes Edouard (le roi Edouard VIII) et Georges (le roi Georges VI). Ie gouverneur de YEtat de New York. le premier ministre de l'Ontario. le secrétai- re d’Ftat des Etats-Unis étaient également présents. Le premier ministre Macken- zie King fit remarquer que la paix que le Canada et les Etats-Unis avaient su maintenir donnait une honne lecon aux -Européens. I.a seule pensée que les extrémités du pont repo- saient sur les sites d’anciennes forteresses, 4 Fort Erie comme a Buffalo, était d’ailleurs réjouis- sante. La cérémonie d’inaugura- tion en elle-méme était rassu- rante; elle signifiait au monde que, méme si la Grande-Breta- gne et les Ftats-Unis. n’étaient pas parvenus a s’entendre sur le désarmement naval. cela n’au- rait aucune conséquence grave. Le nouveau pont était non seulement un monument a la paix, mais aussi le symbole du nouvel esprit qui animait les relations canado-américaines: le dix-neuviéme siécle n’avait en effet pas été l’fge d’or de l’amitié entre les deux pays. Bien sir, certains Canadiens considé- raient les Ftats-Unis comme le pays de la réussite économique ayant, par surcroft.. le régime politique le plus parfait du monde. Un Canadien a méme écrit les vers suivants: On ne vit pas de loyvauté, On n’en tire pas une miette de pain, Que vienne vite ]’annexion, Ou bien novs mourrons tous de faim! (Traduit de l'anglais). Cependant, la plupart des Nord-Américains _britanniques se méfiaient des Etats-Unis, et les sentiments qu’exprimaient les mineurs américiins dans leurs refrains sur ]a ruée vers lor du fleuve Fraser n’étaient pas faits pour les rassurer: Bientét flottera notre drapeau Bientét notre aigle lancera son cri Le lion britannique tremble déja Hourra les gars! Ja riviére est a nous. (Traduit de l'anglais). La guerre de 1812. les raids des Fenians et la crainte d'une invasion aprés la guerre de Sécession et durant la crise vénézuélienne de ]a fin des années 1890 ont convaincu les Canadiens qu’ils devaient “lutter constamment pour leur indépen- dance contre un voisin puissant et sans principes...” Le magnifi- que pont qui enjambe la riviére Niagara montre que l’amitié a remplacé la méfiance. Canada un beau pays un pays libre Féte du Canada, 1 juillet