a A a A A A A A A A I I tn 16 Information Les francophones hors Québec se sentent comme les enfants d’un divorce a venir entre le Québec et le Canada. L’analogie est de Nancy Juneau du Nouveau-Brunswick, une militante de longue date chez les Acadiens, et elle résume assez bien les craintes exprimées par certains des 450 francophones qui ont participé a la réflexion sur Vavenir de la francophonie cana- dienne en fin de semaine a Otta- wa, dans le cadre de la 16éme assemblée annuelle de la Fédéra- tion des francophones hors Qué- bec. «Maman c’ est le Québec, papa c'est l’ argent et le fédéral. J’ aiunattachement profond pour maman et papa,» a déclaré Mme Juneau. Déchirée entre le Québec et le Canada, elle ne peut imagi- ner la toute nouvelle Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada prendre position en faveur de l’une ou de l'autre des parties. «Peu importe ce qui va arriver, onal’ intention d’étre la en l’an 2000» a assuré le prési- dent sortant de la FFHQ, Guy Matte, qui quittera ses fonctions au mois d’aoiit. En fait ce que les francophones de l’extérieur du Québec souhaitent, c’est de ga- gner sur les deux tableaux au terme des. négociations constitutionnelles. «On veut tous finir dans une situation gagnanit!/ gagnant,» a dit M. Matte. Ils veulent aussi étre con- sultés lors des prochaines négo- ciations constitutionnelles. Pour un, le président du Comité d’orien- tation du projet de société Des- Francophones hors-Quebec Les enfants du divorce sein 2000 et ex-président de la FFHQ, M. Yvon Fontaine du Nouveau-Brunswick, a trés mal digéré l’absence de représentants fédéraux de haut niveau a 1’as- semblée annuelle de la FFHQ. «Ca fait plusieurs années que j assiste aux réunions de la FFHQ, etc’ estlapremiére année qu’ on apas la présence des auto- rités fédérales,» s’est insurgé Me Fontaine. Selon lui, il est «inaccep- table d’ évacuer les francophones hors Québec de I’ agenda consti- tutionnel.» Il trouve d’ailleurs que le gouvernement fédéral a fait preuve d’une plus grande visibili- té auprés des autochtones 4 Win- nipeg lors de la rencontre del’ As- semblée des Premiéres nations, et chez les Anglo-Québécois lors de V’assemblée annuelle du mouve- ment Alliance-Québec. Plusieurs leaders influents de la francophonie canadienne ont clairement milité en faveur d’un Canada central fort lors des dis- cussions de la fin de semaine. Entre le Québec et le Canada, le président de 1’ Association cana- dienne-frangaise de ]’Ontario Jean Tanguay n’hésite pas une seconde: «C’ est la fédéral!» Mais M. Tan- guay est convaincu «qu’ il y aune belle place pour le Québec» a |’intérieur d’un Canada renouve- lé. Méme son de cloche du cété du nouveau président de ce qui s’appellera maintenant la Fédération des communautés fran- cophones et acadiennes du Canada. «Je souhaite un Canada uni, un Canada fort et je pense qu ily a réellement une place pour le langues officielles. avant le 3 juillet a: a/s Comité de sélection 1555, 7e avenue Ouest Vancouver, C.-B., V6J 1S1 Téléphone: 736-6979, LA MAISON DE
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