16 — Le Soleil de Colombie, vendredi 14 janvier 1983 Hebdo Québec politique, sciences, finances, arts....... Une filtale de Renault investit au Québec La Com ie de produits industriels de l'Ouest (CPIO), une filiale de la société fran- ¢aise Renault, vient de s’asso- cier a la firme québécoise “Les Produits cellulaires Waterville Ltée” pour fabriquer des pié- ces d’automobiles en caout- . Cette entente entri- du Renault. De son cété, CPIO, un des leaders mondiaux de la production de pieces de caoutchouc et de plastique pour les voitures, utilisera sa partenaire de Waterville pour améliorer sa position sur le marché nord- américain de l’automobile. Sommet québécots de la jeunesse Quelque 1 200 jeunes Qué- bécois se réuniront 4 Québec, - en aodt 1983, pour discuter de leur situation jonctures économiques et so- ciales de l'heure et tenter de trouver des solutions 4 leurs problémes communs. Ce Som- met québécois de la jeunesse sera précédé de 16 rencontres régionales qui se tiendront, dés le printemps prochain, a travers tout le Québec. “On peut des participants de tous les milieux, de tous les gro sociaux et de toutes les ances politiques, en autant qu'ils soient agés de 15 a 29 ans et quills aient = chose a dire” a expli- le président du conseil "administration de la Corpo- ration du sommet, M. Nor- mand Lapointe, précisant que cette manifestation ms avant tout & ‘jeunes de s'exprimer sur des sujets qui les touchent. Congrés international: du 4 au 11 novembre 1984, Mont- sur le contenu d’un atelier qui serait consacré a ce sujet lors de la Vie Rencontre - phone, laquelle coincidera avec le 375e anniversaire de fondation de la ville de Qué- bec. Le secrétaire chargé de la mise sur pied du comité est M. Martin Ouellet. Il peut étre’ rejoint au 129, Cote de la face aux con- — Montagne, Québec, G1K 4E6 tél. (418) 692-5177. Médecine: une équipe de chercheurs montréalais, diri- gée par le docteur Edward Brussell de l'université Concordia, a mis au point une nouvelle méthode pour diag- | nostiquer la sclérose en pla- ques. Il s'agit d'un test visuel administré a l'aide d'un ordi- nateur qui permet de détecter vingt fois plus rapidement les mptoémes de cette maladie. La francophonie en deuil deux fots. La Paroisse Saint-Sacre- ment vient d’étre grandement éprouvée par le décés subit d’Armand Paris, survenu pré- maturément le 28 décembre dernier; le défunt n’avait que 54 ans. Il laisse dans le deuil son épouse, Alice (née Wilkins, sa fille, Catherine, ses deux fils, Philippe et Michel, ainsi que sa mére, Mme Bertrand Paris, et sa soeur, Marcelle. Avec compétence et fidélement La trés grande sympathie, manifestée & la famille du défunt, nous-a montré en quelle estime on _ tenait Armand dans les nombreux et’ importants champs d’activité ou il a oeuvré avec compé- tence et si fidélement. La veille du service, pour la vigile de priéres, il y avait une église pratiquement remplie. Les PP. Godard et Lemire présidérent, en présence du Vicaire Général de l’Archidio- cése, Mgr John Stewart. Le 4 janvier, a 10h00, eut lieu la messe solennelle des funérailles, célébrée par Son Exc. Mgr James F. Carney, archevéque de Vancouver, as- sisté de 9 concélébrants. De nouveau, il y avait grande assistance; l’église et l’ancien- ne tribune de l’orgue suffi- rent & peine a contenir la foule venue aux funérailles. Pour ces derniéres, les deux enfants plus 4gés du défunt choisirent eux-mémes et assu- rérent la lecture des deux pre- miéres lecons. Quant au plus _ jeune, Michel, il se réserva de faire un touchant éloge de son pére a la fin de la cérémonie. Des membres de la chorale paroissiale et de la chorale scolaire, dirigée par Mme _ Alma McDougall, firent les frais du chant. M. Henri Loriau, organiste attitré de St-Sacrement, jouait de l’orgue. Sa carriére professionnelle Le P. Robert Godard, curé, donna l’homélie en francais et en anglais. Il résuma, on ne saurait mieux, la vie et la carriére professionnelle d’Ar- mand en disant qu'il semble “n’avoir vécu que pour étre au service des autres”, un service toujours consciencieux et combien généreux. Il fut d’abord au service de la jeunesse universitaire de son Armand Paris temps, 4 UBC, en s’y faisant le promoteur du Club Newman, dont il fut le président quel- ques années; il fut évidem- ment au service de sa famille, quil a beaucoup aimée et pour laquelle il s'est dévoué constamment avec une conscience trés vive de ses res- ponsabilités paternelles; il fut au service de sa Parotsse, St-Sacrement, od il oeuvra surtout dans le domaine sco- laire, ayant été pendant 6 ans membre du Comité d’Educa- tion, dont 4 ans comme pré- sident; il fut au service de VEglise diocésaine, comme membre du “Catholic School Board” et du “Catholic Com- munity Services”, dont il fut président quelques années. Professeur au “B.C.1.T.”, de Vancouver (dans le Dépar- tement des Mathématiques) durant de longues années et jusqu’a sa mort, notre ami défunt y exerca, tant sur les éléves que sur le corps profes- soral, une profonde et trés heureuse influence. Association de parents - Enfin, le Diocése de Van- couver doit encore 2 Armand Paris d’avoir suscité, ces der- niéres années, une nouvelle association de Parents et jeu- nes Adultes, connue sous le nom de “Toughlove”, dont le but est de favoriser un dialo- gue franc et ouvert entre parents et adolescents, aux ‘prises avec les grands proble- . mes actuels de drogue, alcoo- lisme, amour libre, etc., et qui veulent sincérement s’en sortir, en s'inspirant de solu- tions chrétiennes. Armand fut donc l'un des principaux ini- tiateurs de cette association, qui a déja fait un bien énorme dans quelques paroisses du diocese. Radio-Canada vous invite les 19 et 20 janvier 4 19h15 4 l’émission publique «Génies en herbe» au studio 41 Quarts de finale et finale provinciales : Billets gratuits distribués dés maintenant a la réception de Radio-Canada — 700, rue Hamilton, Vancouver Société Réservation en groupe par Radio-Canada ass Fes téléphone: 665-8039 — L’Absoute fut présidée par Mgr l’Archevéque, qui la fit précéder d'un témoignage d’estime a l’égard du défunt, au nom du diocése, et de ses sympathies personnelles a la famille Paris. Un chrétien convaincu Les porteurs étaient tous cousins-germains d’Armand, a savoir: le Dr Roger Paris, le Dr Robert Paris, le Dr Charles Paris (directeur régional du Conseil Canadien des Chré- tiens & des Juifs), le Juge Raymond Paris, de la Cour Supréme de Colombie bri- tannique, Michael Paris (fils de feu Dr Georges) & Ber- trand Bonin. L'inhumation, présidée par le P. Godard, eut lieu au cimetiére Ocean View, sous la direction des Salons Funérai- res Kearney. Armand Paris laisse 4 tous le souvenir non seulement d’un chrétien convaincu et engagé, mais encore d'un parfait gentilhomme, aux ma- niéres distinguées et d'une grande délicatesse et ouvertu- re d’esprit dans ses rapports avec autrui. Il avait le don de communication; et parce qu'il était sans recherche, cela le rendait d’autant plus sym- pathique a tous. Ses proches et trés nom- breux- amis regrettent infi- niment son départ prématu- ré, Il vivra longtemps dans nos souvenirs comme une vérita- ble inspiration, qui nous-rap- pellera la grande espérance chrétienne qui a soutenu sa vie ici-bas et qui doit étre la nétre 4 chacun. J.-Ls Lemire, s.s.s. Le Soleil de~ Colombie présente a la famille d’Armand Paris ses sincéres condoléances. Thomas Kirkwood Il avait vingt ans, il s’appe- lait Thomas. Dernier enfant et seul garcon d’Aline Tétrault-Kirkwood, présiden- te de la Société historique franco-colombienne, Thomas vient de passer le réveillon chez des amis. Nous sommes aux petites heures de cette nouvelle année qui se promet pleine d’espoir pour ce jeune. Il se couche. Il est seul dans cette maison de plus de cent ans du 358 de la rue Sherbrooke a Coquitlam. En passant dans cette rue, des amis de Thomas aper- coivent la maison en feu. Les pompiers sont appelés, mais . trop tard. D’aprés les premiers résul- tats de l’enquéte, le feu a pris. dans la cuisine. Be Aline Tétrault-Kirkwood qui était absente ce soir-la a. tout perdu. Aline habite ac-' tuellement chez une de ses filles.jp es :* Le service funéraire a eu lieu leS janvier au Columbia Funeral Chapel, 4 New West- minster. Thomas laisse dans le deuil ‘sa mére’ Aline; et ses soeurs Carole, Lindy, Susan et Nancy et ses beaux-fréres Jim et Serge, sa niéce Laura etde — nombreux cousins. Le Soleil de Colombie pré- sente A Mme Tétrault et a sa_ famille ses sincéres condolé-° ances. Citations Le bonheur, c’est savoir ce que l’on veut et le vouloir passionnément. Félicten Marceau Le plus beau triomphe de l’écrivain est de faire penser ceux qui peuvent penser. Delacroix L’ennui est entré dans le monde par la paresse. La Bruyére animal. chemise. ne fait pas le bonheur? A batons rompus. Par Jean-Claude Arlutson Il faut de tout pour faire un monde, et l'année 1982 n'a fait que confirmer cette grande vérité, comme le démontrent les anecdotes suivantes. Un résident du Michigan a estimé que si le chien est ~ indiscutablement le plus fidéle compagnon de l'homme — et les statistiques des divorces aux Etats-Unis lui donnent raison — il peut également offrir un plantureux as. M. Floyd Emerick a donc mangé le chien de ses , un Doberman, avec des pommes de terre au gratin, a-t-on précisé. Ce gourmet hors catégories a récolté 90 jours de prison pour cruauté envers le monde Un Italien de 42 ans, Corrado Fabretti, a été arrété a Venise aprés avoir tenté d’incendier le consulat britannique. Sa raison était on ne peut plus logique: “Les Anglais me portent sur les nerfs” a-t-il confié. Cing pieces de monnaie ont sauvé la vie d'un jeune Américain de 19 ans. Dave Miller de Wenatchee, dans l'Etat de Washington, avait glissé trois piéces d’un cent, une de cing cents et une de dix cents dans la poche de sa: ors qu'il attendait un ami, dans la rue, deux hommes ont commencé a se battre a proximité; l'un d’eux sortit un revolver et tira. Dave Miller ne comprit pas immédiatement ce qui lui était arrivé, “Je me suis senti poussé en arriére”. L’une des piéces était trouée, les autres étaient allongées et tordues. Qui a dit que l’argent Aimer les animaux est bien mais il ne faut pas aller trop loin... ou plutdt trop prés, comme I'a fait en septembre 1982 tn résident de New York. Lorsque les gardiens du zoo de Central Park ont empéché un homme de grimper dans la cage aux lions et dans l’enceinte des élé- phants, il leur a répondu: “Il faut s’approcher des animaux”. Ils ‘ont trouvé son corps le lendemain matin dans la cage de l’ours polaire. ps ro