2 Le Soleil de Colombie, vendredi 12 janvier 1979 OnEE-O ss LE XEIL PUBLIE PAR Téléphone: 879-6924 Las & LES HEBDOS REGIONAUX LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison, Mise en pages: Yvon Thivierge Composition: Lyne Paradis Secrétaire: Xuan Cam Dao LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 —— Hors-Québec. , ae © hor. 6 7 DE COLOMBIE LF Association de la Presse | Pensez aux petits Retour a |’Age de la Pierre Compte tenu de la proxi- mité (géographique) du Cana- da et des Etats-Unis, on ne sera pas surpris d’apprendre que les gouvernements des deux nations présentent de nombreux traits communs. Et beaucoup de leurs pro- blémes sont identiques — notamment dans le domaine des communications. Nos fonctionnaires pu- blics doivent surmonter un handicap énorme lorsquils doivent communiquer avec le reste du monde: ils ne par- lent pas frangais (ou anglais). Le dialecte qu’ils baragouin- ent, baptisé “‘bureaucratois”’, est pratiquement incompré- hensible pour le profane. La différence fondamentale entre les deux langues se situe au niveau. du nombre et de la longueur des mots; le nombre de vocables ser- vant 4 exprimer une méme idée ne représente en francais, que trente pour cent de ce quil faudrait en bureau- cratois (et en plus, ces mots seront moins longs). Les linguistes ont constaté que la complexité d’une langue est un symptéme de _ primitivisme. En d’autres termes, les langues les plus avancées sont les moins com- plexes. S’il en est ainsi, le bureaucratois devrait se situer aux environs de l’Age de la Pierre. Le bureaucratois, quelque “ arriéré qu’il soit, remplit une fonction trés utile: il dis- simule le fait que son utilisa- teur n’a pas la moindre idée de ce qu'il essaie de dire. Comme la tache ingrate des bureaucrates consiste sou- vent a tenter de justifier des politiques qui, formulées par leurs supérieurs, leur sem- blent absolument incompré- hensibles, les avantages du bureaucratois sont évidents. Il est cependant regrettable que le dialecte reprenne le dessus -- sans aucun doute par la force de l’habitude — méme quand un orateur comprend parfaitement de quoi il parle. C’est pourquoisapcz le public est presque toujours totalement incapable de comprendre les intentions du gouvernement. Récemment, le Départe- ment américain de l’énergie s’est précipité téte baissée dans un fiasco di 41l’emploi du bureaucratois. Aprés avoir envoyé aux propriétaires de stations d’essence un ques- ‘tionnaire préparé par des fonctionnaires au printemps dernier, le Département fut horrifié de constater que moins de 50% des formules avaient été remplies et re- tournées. Pire encore, les destinataires étaient si agacés . par la complexité et le man- que de clarté des question- naires qu’ils se mirent a bom- barder Washington d’un déluge de plaintes. Au tréfonds de leur déses- poir, les fonctionnaires du Département eurent unéclair de génie. Ils décidérent de demander a des étudiants de 12° année de refaire le ques- tionnaire. . Ces étudiants avaient le don de reconnaitre ce qui est évident. Au lieu de les abrutir par des instructions complexes sur la fagon de calculer le prix moyen de l’essence chaque mois, ils demandérent aux gérants des stations d’inscrire simple- ment le prix indiqué par le compteur de la pompe. Le questionnaire révisé fut envoyé au début de I’au- tomne. Le taux de réponses a dépassé 80%. Et tout le monde est content. Quel bonheur ce serait pour nous tous si notre propre gouvernement con- gédiait tous les juristes qui rédigent actuellement nos réglements incompréhensi- ‘bles, pour les remplacer par des étudiants du secondaire! Comme nous le disions plus haut, c’est a la complexité de l’expression que I’on re- connait un esprit primitif. “Pensez aux petits” est un message adressé sous forme d'éditorial par la entreprise in es intéressée]. Editorial — Une compétition sportive sérieuse,bien organisée,dotée de prix intéressants, qui attirerait une foule d’anglophones aussi bien que de francophones, et qui constituerait un bon élément de relations publiques pour les Franco-colombiens. — Des spectacles sans prétention qui permettraient aux artistes amateurs francophones et francophiles de montrer leurs talents. Les profits réalisés au cours de ses spectacles pourraient contribuer a réaliser la suggestion suivante. — La constitution d’un fonds franco-colombien qui permettrait de subventionner des projets mis sur pied par des associations ou des personnes franco-colombiennes. — Mieux encore, la création d’une fondation franco-colombienne. ; — Un char allégorique qui pourra participer au défilé du festival de la mer et a celui du P.N.E. [la Société Historique Franco-Colombienne serait — Une, ou mieux, plusieurs baignoires franco-colombiennes dans la célébre course des baignoires qui a lieu chaque été, entre Nanaimo et Vancouver. Jean-Claude ARLUISON Quelques suggestions — Une réunion [qui en aménera d’autres] ot francophones et francophiles pourront émettre des suggestions et discuter de celles qui suivent. — Une grande réunion regroupant des représentants de la Fédération des Franco-Colombiens, de la Société Radio-Canada, du Soleil de Colombie, de la Fédération Jeunesse Colombienne, du Centre Culturel Colombien et d’autres associations, au cours de laquelle l’on étudierait les moyens de favoriser lépanouissement des communautés franco-colombiennes. Une telle réunion serait d’autre part le prélude a une meilleure collaboration entre ces orga- nismes et associations. La population du Canada Selon l’estimation post- censitaire provisoire, la po- pulation du Canada au ler octobre 1978 était de 23,548,000. L’accroissement de la population au cours de l'année se terminant le 30 septembre 1978 a donc at- teint 205,400, soit un taux de 8.8 pour 1,000. Pour la méme période en 1976-77, l’accroissement dé- mographique avait été de 242,700, soit 10.5 pour 1,000. Ce ralentissement de la croissance démographique au Canada en 1977-78 résulte avant tout d’une chute de Vimmigration ; 33,800 et d’une légére baisse de l’accroissement naturel (3,400). Entre le ler juillet et le 30 septembre 1978, deux pro- vinces ont vu leur popula- tion diminuer a cause des mouvements migratoires. Ce sont le Québec avec une diminution de 1,700 et le Manitoba 2,000. Dans le cas du Québec, cette diminution est d’envi- ron la moitié de ce qu'elle avait été de juillet a septem- bre 1977, et ce méme si limmigration internationale a diminué dé 1,800 environ. Dans ses échanges migratoi- res avec les autres provin- ces, le Québec a enregistré d’environ — une perte nette de 14,500 comparativement a 18,400 pour le méme trimestre l'année précédente. Au Manitoba, la diminu- tion de la population d’en- viron 2,000 au cours du dernier trimestre est attri- buable 4 une augmentation des effectifs de sortants a destination de |’Alberta et de la Colombie-Britannique. Pour l’année se terminant le 30 septembre 1978, le taux de croissance démographi- que a été inférieur 4 10 pour 1,000 dans toutes les provin- ces, sauf au Nouveau-Bruns- wick 10.1, en Alberta 28.2 et en Colombie-Britannique 15.1 pour 1,000. Dans ces deux derniéres provinces, 50% de la crois- sance démographique an- nuelle proviennent des gains nets réalisés dans les échan- ges migratoires avec les autres provinces. Au cours des douze der- niers mois, 400,300 person- nes ont déménagé d’une pro- vince a une autre compara- tivement a 410,700 l’année précédente: 34% de ces migrations interprovinciales sont survenues au cours du trimestre juillet-septembre et 30% durant le trimestre octobre-décembre. BE Envoyez-nous vos commentaires, critiques et suggestions, «Merci! i Rit ee Ral ag Fal C. vous informe .. Rencontre inter-régionale des jeunes francophones de C.-B. La Fédération Jeunesse, région Vancouver, tiendra une rencontre inter-régiona- le les 25,26,27 janvier 1979 a la paroisse St-Sacrement. Grace a des visites, des ateliers de folklore, des films et discussions, nous voulons créer un climat d’amitié et de solidarité entre ces 60 jeunes de différentes ré-. gions de la Colombie-Britan- nique. Pour de plus amples ren- seignements, communiquez avec les animateurs des régions ou avec Danyele: a: Salen au 873-3581. Activités d’auto-finance- ment ' En janvier, nous commen- cons a travailler sérieuse- ment a la formation de comités d’auto-financement. Maillardville a déja ramas- sé $300.00 lors d’une soirée dansante pour les jeunes et les adultes. Victoria a aussi recueilli des fonds pour le voyage a Batoche. _ Si, dans vos régions, vous avez besoin d’aide pour orga- niser votre premiere acti- vité d’auto - financement, nous serons la pour vous aider. 3170 rue Willow Vancouver, V5P 3Z5 Tél. 873-3581 Un prazedeomarce faasioahone a Vancouver! Soyez préts! "(Suite de la p.1) qu’aux personnes faisant partie d’un groupe commu- nautaire ou d’un groupe de personnes partageant les mémes intéréts. 3. La Commission subven- tionnera les projets jusqu’a concurrence de: — $1500 pour les indi- vidus; — $5000 pour les groupes communautaires; Les dates limites pour les demandes de subvention sont: -le 15 février 1$79; Pe ne as te Se Sate eS subventions, la Commission Année internationale... offre un éventail d’autres services. Son objectif est d’encourager “la participa- tion étendue des individus, communautés et organismes dans des activités visant a faire avancer les droits, les intéréts et le mieux-étre des enfants, dans le contexte de leur famille et de la société”. Les groupes et individus intéressés a obtenir une sub- vention ou de l'information sur l'Année internationale de l’enfant, sont BES a écrire a: = La Commission canadienne: 1979 - Année internations} de l'enfant - 323 rue Chapel Ottawa (Ontario) K1N 722 ) eres ee aids 4 hacia