Yea as a at npg rE SO PORN gn nee On ee Le Soleil de Colombie, Vendredi 13 octobre 1978 5 “..effronterie envers les collectivités francaises” Effectifs syndicaux au Canada D’un commun accord et en toute solidarité, nous, les Comités d’action régionaux des régionalisations frangai- ses de l’Ouest, de |’Ontario et de l’Acadie, qualifions d’effronterie envers les col- lectivités francaises de ces régions, la décision du Con- seil d’administration et du Commissaire du Gouverne- ment a la cinématographie d’éliminer systématique- ment les régionalisations de l'Ouest et de l'Ontario. C’est en effet une effron- terie que des fonctionnaires lointains et étrangers de coeur et de culture décré- tent que les populations francaises hors-Québec soient inaptes 4 comprendre et a interpréter leur propre réalité aux Canadiens. De cette décision émane une odeur de paternalisme lors- qu’on nous impose des ciné- astes de Montréal qui seront mandatés pour rendre comp- te des minorités francaises. On ne touche pas |’Aca- die, dit-on, pour des raisons culturelles. Une des raisons invoquées pour conserver la Régionalisation Acadie en est une de viabilité cultu- relle. Est-ce a dire que les régions frangaises a l'Ouest du Québec viennent de per- dre leur viabilité culturelle? Est-ce a dire que le conseil d’administration de lOffice National du Film s’attribue la compétence de détermi- ner la viabilité des collec- tivités francaises hors-Qué- bec? Le programme de Régio- nalisation a 1 été mis en place: en 1974 par le Conseil d’ad- ministration de l’ONF. Ce programme avait comme ob- jectifs: 1. qu'il y ait des films et des cinéastes qui soient mieux ancrés dans la réalité régionale dont ils veulent rendre compte; 2. que les cinéastes soient plus accessibles et disponi- bles aux gens qui, en pro- vince, pourraient avoir be- soin de leurs conseils ou voudraient avoir accés 4 leur compétence; 3. qu’il devienne plus faci- le de repérer des créateurs locaux auxquels on puisse donner |’occasion de faire connaitre par les moyens de communication leur région au reste du pays; que des réseaux de communication et des cen- tres de production soient développés au sein des ré- gions francophones, par la ~ population de ces régions. Dés le début de la Régio- nalisation, les Comités d’ac- tion régionaux ont négocié et obtenu l’autonomie admi- nistrative et de programma- tion a l’intérieur du budget alloué. Nous avons rempli le mandat et le nombre et la qualité de nos productions en sont la preuve. Non seulement nous exigeons que soit maintenu le pro- gramme dans son ensemble, mais nous demandons qu'il ae confirmé officiellement a a r le Ministre et par F. Nous demandons sclacaon que nous soient garantis les moyens néces- saires 4 la poursuite et au développement du Program- me. Nous avons déja pris posi- tion dans nos régions respec- tives. Nous avons pris con- tact avec les personnes et les organismes intéressés et dé- . ja nous avons regu l’appui de plusieurs d’entre eux. La Fédération des Franco- phones Hors-Québec a été informée de la situation et recevra sous peu le dos- sier complet afin de I’ache-: miner au Ministre et aux autorités compétentes. Les Comités d’action régionaux - Quest, Ontario, Acadie. Nos lecteurs nous écrivent... [Suite de la page 2] Toutefois, combien je se- rais favorable a ce que chacun, al’école, apprenne la langue de son choix en plus du langage international, “l’Espéranto”, ce langage. cette froideur envers les francophones que |’on per- coit chez tant de Québécois envers les anglophones. Ils sont au courant que nous voulons nous séparer mais ils ignorent pourquoi. Quiconque traverse le Ca- nada peut constater que tous les efforts pour un bicul- turalisme et le bilinguisme sont et seront stériles. Con- centrons nos efforts seule- ment au Québec et nous n’en aurons pas de trop. La France a beau jeu de conser- ver son frangais, elle est entourée d’une dizaine de peuples d’égale population et de divers parlers. Ce n'est pas le’cas ici ot. 230 mil- lions d’anglophones parlant un seul langage nous encer- clent et sont déja installés dans maintes parties du Québec dont Montréal et les ‘environs. Qu’on n’aille pas attacher mauvaise volonté, haine ou mépris envers notre langue. Il n’en est tout simplement pas question. J’ai causé avec des Albertains anglophones d'origine anglaise, alleman- de, grecque, italienne. Tous m’ont parlé avec grande amabilité. Ils ne*disent au- cun mal des Québécois mé- me que je n’ai pas constaté qui permettant aux habi- tants de tous les pays de se comprendre, effacerait les distances, abatterait frontié- res de territoire, de race, de drapeaux, de religion, de couleur de la peau, de langue et rendrait fréres et amis des humains qui sont enne- mis sans savoir pourquoi. Jean GAGNON — ' Chicoutimi, Qué. Au début de 1978, les effectifs syndicaux s’établis- saient 4 3,277,968 membres, a rapprocher de 3,149,213 en 1977. Le total pour 1978 représente donc une aug- mentation de 4.1 pour cent sur l'année précédente, com- parativement a 3.5 pour cent * de 1976 a 1977. Ce renseignement est con- tenu dans: Organisations de travailleurs au Canada 1978, publié par Travail Canada. En 1978, les adhérents représentaient 31.3 pour cent de la population active et 39.0 pour cent des tra- vailleurs non agricoles rému- nérés. Les deux pourcenta- ges sont un tant soit peu supérieurs 4 ceux de 1977: 31.0 pour cent et 38.2 pour cent respectivement. En 1978, les adhérents des syndicats affiliés et des lo- caux a charte directe du Congrés du Travail du Cana- da se chiffraient 4 2,203,812 soit 67.2 pour cent de la totalité de l’effectif syndical. Un autre 2.3 pour cent de leffectif syndical était affilié aux autres centrales syndi- cales. Les syndicats nationaux et internationaux non affiliés et les organisations locales indépendantes représen- taient le reste, soit 25.1 pour cent de l’effectif syndical. Les syndicats ayant leur siége social aux Etats-Unis groupaient 47.4 pour cent des effectifs canadiens en 1978 comparativement a 49.0 pour cent en 1977 et 49.6 pour cent en 1976. Les cadets de l’armée au Canada En 1978, le Mouvement des Cadets de l’'Armée a pris de l’ampleur au Canada. Cette année, nous comptons 24,684 jeunes adeptes de ce mouvement 4a travers le pays, soit 17,592 garcons et 7,092 filles, répartis en 424 unités. Le Québec, pour sa part, occupe le premier rang quant aux effectifs totaux avec 8,741 cadets (5,904 garcons et 2,837 filles) re- groupés dans 115 unités. L’ontario vient aux deu- xiéme rang avec 103 unités regroupant 5,313 cadets et 1,451 cadettes. La Colombie-Britannique se classe en troisiéme posi- tion avec 46 unités formées de 1500 cadets et 446 cadet- tes. C’est au Québec égale- ment que I’élément féminin est le plus attiré par ce mouvement de jeunes. La Belle Province, avec 2,837 cadettes, soit presque 35% des effectifs féminins au niveau national, est encore au premier rang. yl/s /3 du prix au 1 retour, VIA. =