Sn a a eR : nn na ee a en ae, Cn a ae a a a th ne a ne Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 6 octobre 1995 - 2 le Théatre La Seiziéme. humain. Le Petit Prince au Studio 16 Le Centre culturel francophone de Vancouver présente Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry, une piéce pour toute la famille produite par Conte universellement reconnu, Le Petit Prince vous fera voyager dans un univers merveilleux 4 la découverte des valeurs de l'étre Ne manquez pas ce rendez-vous avec la tendresse, dimanche 15 octobre 4 14h au Studio 16, 1545, 7° avenue Ouest 4 Vancouver. Billets en vente dés maintenant au Centre culturel. Pour plus de renseignements, communiquez avec le Centre au 736-9806. Date exp.: Envoyer au: de Colombie, 1645, 5iéme avenue Ouest, Vancouver, V6J 1NS5, tél: (604) 730-9575 CARREFOUR CHRETIEN Coquitlam Christian Centre 2665 Runnel Drive Coquitlam Service tous les dimanches a 10h30 EVANGELIQUE Lisez notre appel a la priére page 8. Vancouver City Centre Church 1290, Hornby Street, Coin Drake Exp svinene ta di raperoe! Vancouver Service tous les mercredis a19h - Contactez Pasteur Robert Lapointe au 525-1705 - Fax: 525-0758 QUE TAI DEC XE SUIS TELLEMENT TANNEE DENTENDRE PARIER DU ee Wes RGoES DANNY POUR NE ve ag Be A REPONDRE Bier sila a & CETTE TRIBUNE LIBRE VOUS APPARTIENT La traversée du Fraser G la nage Maintenant que tout est fini, qu'est-ce qu'on fait? Moi, je suis contente 4 l'idée de pouvoir nager une demi-heure chaque jour dans le fleuve Fraser. De 1a 4 dire que j'y resterai 8 4 12 heures, c'est une autre histoire! Imaginez-vous comptant chaque mouvement de vos bras... Je me demande a quoi a bien pu penser Fin Donnelly qui vient de nager tou- te la longueur de la Fraser, soit 1325 km. Il a nagé pendant 20 jours, oops -il a pris un jour de congé- 19 jours (du 4.au 24 septembre) de «Téte Jean Cache» au sud de Prince Georges, prés de la montagne Terry Fox, puis il a continué vers le nord jusqu'au canyon Gisome, avant de repartir vers le sud en direction de Richmond. I] commenceseulementa souffler, mal gré le cirque des médias. Selon un des membres qui accompagnaient Fin en bateau, Magnus Axelsson, la fin du con- cours a été difficile. On sentait le succés, le soulagement et aussi le vide. Pendant que Fin nageait imperturbablement, ses compa- gnons profitaient du paysage, des animaux et des oiseaux sauvages, si nombreux au bord du fleuve. En fai- sant du camping, les membres de cette expédition ont trouvé des tra- ces d'ours grizzly. L'animal était si- rement bien plus grand qu'un hom- me. Ils ont aussi vu des traces de loup, d'orignal et de couguar. Selon Magnus, quelques-uns ont aussi vu un ours noir en train de pécher et un autre jour, ils ont di repousser des ours curieux qui reniflaient le camp. Fin et ses compagnons voya- geaient sur une route naturelle en- tourés de cerfs, d'aigles, de hérons, d'oies canadiennes et de martin-pé- cheurs. Quelle expérience! Fin a expliqué que c'est a Prince Georges et 4 Agassiz, jusqu’a Richmond, que le fleuve est le plus pollué. Cela ne l'a pas empéché de continuer. En plus de la pollution, Fin a aussi relevé d'autres défis, comme des vagues de 3 métresetun , courant trés fort prés de Coquitlam. Mes félicitations 4 Fin qui a fini le Swim For Life. Qu'est-ce qu'on peut dire de plus? Y aura-t-il un livre ou un film sur son exploit? Le but de cet événement ex- traordinaire était de conscientiser la population sur l'état de santé du fleuve Fraser pour réussir aussi 4 faire augmenter les mesures de pro- tection de son habitat. Une fois qu'il. aura payé ses dépenses, Fin fera don de I'argent restant aux projets de sauvegarde des saumons. Si vous voulez plus de renseignements, vous pouvez téléphoner 4 la fondation de T.S. Buck Suzuki au 255-8819. Pour les dons, téléphonez au 737-3009 ou 1-800-511-9555. Nisha Foerstner Chaque journée est un éternel recommencement Je me demande : qu'est-il en train de devenir ce monde chaque jour si plein d'injustice, de méfiance et d'égoisme? De plus en plus, on confond sentiments avec faiblesse; personne n'a plus le courage de. montrer les siens, et les gens sem- blent avoir oublié comment accepter ceux des autres, tout simplement sans arriére-pensées, sans culpabi- lité. Je m'étonne de voir les gens souvent écrire sur leurs malheurs et. surtout sur les malheurs des autres, ce qui en plus a lair de passionner : les histoires d'O.J. Simpson, la Yougoslavie, les Bernardo, le Moyen-Orient, le voisin, la voisine, les relations, la famille. Je voudrais aujourd'hui vous raconter une his- toire de tous les jours, une histoire avec de la joie et de la tristesse mais, pour une fois, une histoire positive. Ce n'est pas ma faute si j'ai eu une enfance et une jeunesse parfai- tement heureuses et normales. Ce n'est pas ma faute non plus si ces bases m'ont toujours permis de réus- sir tout ce que j'ai entrepris. Mon dernier projet: écrire sans jamais avoir permis que la victoire m'‘emprisonne dans l'arrogance et l'€goisme, ni que la défaiteme pousse vers la dépression. II n'empéche que jemesens souvent diff€érent et parfois déplacé. Différent? Je crois plutét que ce sont les autres qui sont différents. Déplacé? Pas moi, je suis a ma place, c'est plutét les autres qui sont bizarres. Ce n'est pas ma faute, je le répéte et je refuse de me sentir déplacé ou coupable dans ce monde plein d'indifférence, de faiblesse d'es- prit et de violence. Partout, l'atmos- phére est remplie de jalousie, d'arro- gance, d'égoisme. Je refuse de I'ac- cepter et surtout d'y faire part et alors quoi? Rester comme les autres le font? Inconscients, inanimés, bla- sés, viciés, indifférents? Ou alors suivre le courant, contre mon gré,en me sentant géné parce que je suis différent ou coupable, parce que je ne fais pas ce que mon coeur et ma conscience me disent? Si la plupart de mes articles ont été des critiques, c'était toujours constructif car j'obtiens mon inspi- ration de mes principes, lesquels ont toujours guidé ma vie pleine de ‘respect pour moi et pour autrui. J'ai toujours mené ma vie dans la justice et lI'honnéteté. Peu d'hommes peuvent en dire autant mais discret et humble comme je suis, jereconnais que ce que je suis je le dois 4 mes parents, mes amis, mes professeurs, mon fils, mes maitresses, mes employeurs, mes employés, la communauté et les peuples qui ont partagé avec moi leurs enseigne- ments et, pour tout ceci je me sens l'homme le plus fort au monde mais il m'arrive aussi de pleurer. Oui, je pleure de joie et je pleure de tristesse. Je pleure de rage et je ris aux larmes. Tout en pleurant, j'ai survécu a un divorce au bout de 15 ans de mariage, la séparation de mon fils, le change- ment de carriére, la fin des relations amoureuses, perte d'emploi, acci- dents, santé, tout ceci sans thérapeute, sans drogue, sans alco- ol, sans culpabilité, sans violence, sans accusation. Quand il s'agissait d'étre courageux devant la peurou le danger, j'ai été le premier 4 me pré- senter devant tous ces «braves» qui remplacent leurs larmes avec l'alco- ol, les drogues, l'infidélité, la violen- ce aux plus faibles et l'abus des con- fiants. Tout ce que je me suis propo- sé dans cette vie, je l'ai réussi et dépassé simplement avec la passion de mon coeur et I‘honnéteté de mon esprit. Deriérement, je mesuis prou- vé que j'étais capable d'écrire en trois langues dans cing pays et par- mi les sept différentes publications, le plus prestigieux journal interna- tional de.Jangue espagnole. Donc, je suis satisfait, je vous dis a bientét car j‘entame un nouveau projet : je me lance dans |'enseignement et la chorégraphie de danses latines et pour la premiére présentation, je serai un des interprétes, mes débuts je les — fais avec la salsa et une autre danse que je crois étre une des danses les plus romantiques, sensuelles et pas- sionnées; celle qui posséde commu- nion de rythme de corps et d'esprit : la rumba? le tango? désolé de vous décevoir, c'est le merengue. Donc, bonsoir littérature, bonjour danse. Comme on dit en espagnol : «Colorin colorado, el cuento se ha acabado» Etienne E.V. Walter | Le Soleil Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6j IN5. Tél : (604) 730-9575. 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No 0046. - TPS No R 103242624 impression : Horizon Publications Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat