Information 3 Débat référendaire La crise _Les minorités seraient m'‘inquiéte - Kim Campbell brimees par l'entente Sans brandir le spectre de la peur, la ministre fédérale de la justice, Kim Campbell, affirme qu’un non le 26 octobre pourrait avoir des conséquences sérieuses sur l’avenir du Canada. L e pays est dans un état de crise constitutionnelle face au reste du monde et cela m’inquiéte”~, déclare la ministre, tout en précisant que des investissements étrangers sont retardés par l’incertitude causée par ce débat. Elle cite en exemple les revendications territoriales des autochtones. Les investisseurs retardent certains projets parce qu’ils nesaventpas sile territoire ou ils veulent réaliser leur projet sera modifié en vertu de l’accord ou non. En reconnaissant l’entente, les Canadiens vont créer un meilleur climat pour les investissements; un point important pour le camp du oui. “Il faut envoyer un message © positif au monde”, explique-t- elle. Méme si 1’économie est un facteur important, elle pense que le probléme dela constitution "ne peutétre éternellement remis a plus tard. “L’accord fournit une base raisonnable pour aller de avant. Cen’estpas la perfection mais il n’y a pas de perfection abstraite. L’entente est une réalisation qui répond ‘aux attentes du Québec et des autochtones et qui adresse la réforme du Sénat”, indique la députée de Vancouver Centre. Elle souligne que les changements de l’entente de Charlottetown sont beaucoup moindres que ceux survenus en PARTICIPACTIO ) 1982, lors du repatriement de la Constitution et de la création de la Charte canadienne des droits et des libertés. Concernant l’absence de textes juridiques, la ministre se montre optimiste et prudente. “Nous verrons si le langage juridique refléte le consensus du rapport.” La ministre, qui rappelle le climat de coopération de Charlottetown, croit que le Québec et la Colombie- Britannique ont beaucoup 4 partager. “Un Québec fort pourrait étre un allié pour la Colombie-Britannique. Ces deux provinces pourraient compenser pour le pouvoir central de V’Ontario”, laisse entendre Kim Campbell. Daniel Bélanger Selon Gordon Wilson, l'entente de Charlottetown porterait préjudice aux droits des minorités. Pour convaincre les électeurs de voter non, le chef de I'opposition tente de dédramatiser les conséquences d'un résultat négatif. 1 e Canada survivra si les électeurs votent oui, le Canada survivra si les électeurs votentnon.» Partisan plutst discret -du non, Gordon Wilson s’est employéa expliquerson opposition a l’entente de Charlottetown lors d’une. rencontre avec la presse multiculturelle, avec a ses c6tés Val Anderson, député libéral a l’ Assemblée législative et partisan du oui. Le chef de |’ opposition officielle eéstime qu’une constitution devrait proclamer Végalité de tous les citoyens, et “non pas défendre les interéts de . groupes collectifs”. Gordon Wilson a sévérement mis en cause le principe des droits des trois peuples fondateurs inséré dans la clause Canada, quiinstaurerait une inégalité entre les citoyens canadiens, en particulier a l’égard ye ua rachael des communautés ethniques. Mais si Gordon Wilson s’éléve contre cette notion de droits collectifs, son collégue Val Anderson s’est empressé de préciser que la clause Canada protégeait aussi les droits individuels. que la reconnaissance des peuples fondateurs se résumait 4 reconnaitre “une réalité historique” et que, de toutes maniéres, la protection des droits des minorités dépendait avant tout de l’attitude des gouvernants et non pas d’un texte juridique. Poursuivant sa critique de la clause Canada, Gordon Wilson a fait part de ses inquiétudes pour les minorités francophones de l’extérieur du Québec, qui, selon lui, seraient “moins bien protégées que les francophones du Québec” dans |’entente de Charlottetown. Par oubli ou délibérement, le chef de vitalité et de développement des minorités de Jangue officielle qui figure pourtant dans la clause Canada. Gordon Wilsona également tenu a dédramatiser les conséquences d’un éventuel vote négatif, affirmant qu’en tout état de cause, “le Québec ne se séparerait pas, ne serait-ce qu’a cause du rapport de la Banque royale sur les coits dela souverai- neté”, et que “les Québécois n’étaient pas des imbéciles puisqu’ils savent que leur interét est de rester au Canada”. Le chef de l’opposition s’affirme également confiant dans |’avenir de léconomie: “L’arget n’aime pas Vincertitude et les investis- seurs auront une inquiétude momentanée le 26 octobre, mais je suis trés confiant dans le fait que nous pourrons attirer les investisseurs 4 long terme” a-t-il affirmé. _ Renaud Hartzer & ~~) 2 Wings, - _ Prix 92-93 SOCIE ARD 23 ANS D'APPRECIATION La Société du Foyer Maillard apprécie les contributions des employé(e)s, bénévoles et membres de famille a l'eégard des soins de haute qualité pour les résidents du Foyer Maillard. Dames Auxiliaires Mme R. Rodrigue - Prés. 20 membres Conseil d'administration Mr. J. Riou - Prés. Mr. J. Boyer - V. Prés. Mr. G. Lizée - Trés. Mme S. Tkach - Sec. Mr. P. Martin - Dir. Mme H. Sevigny - Dir. Mr. J. Aussant - Dir. Mme A. Lammon - Dir. Société bi-culturelle de Maillardville Mr. L. Gamache - Prés. 125 membres Conseil de nouveau horizon Mme Latendresse - Prés. 410 membres Employé(e)s Mme D. Brisebois - Admin. Mme D. Gilbride - Dir. des Soins 42 employé(e)s - VIP's 2 Bénévoles = 62 VIP's 1010 Alderson avenue, Maillardville, B.C. V3K 1W1 Tél.: (604) 937-5578 MONTREAL (DORVAL/MIRABEL) a partir de +Taxes +Taxes TORONTO a partir de J 2Q GD ALERRETOUR VS TEAS omega wy ae POUR LE PLAISIR DE VOYAGER ATIONAIR CANADA Consultez votre agent de voyage ou “Wings of the West" au 273-7223 REFERENDUM o2 22-7534 F Le lundi 26 octobre 1992, les bureaux de vote sont ouverts de G9ha 20h. ELECTIONS wy a Le Soleil de Colombie Vendredi 16 octobre 1992