aes iV, LE SOLEIL DE VANCOUVER. A propos de la ies Federation. par Jean RIOU. Le travail qui s’effectua durant les 10 et 11 octobre dernier et qui aboutit 4 un grand nombre de suggestions, critiques et résolutions a certainement fait refléchir les participants de cette reunion quant a l’avenir de la Fédération et la maniére de ]’en- gager. Cette réunion générale des membres de la Fédération, si elle n’a rien apporté a certains, m’a certainement ouvert une _ porte d’espoir vers une possible amélioration de notre sort, nous gens de langue francaise, Depuis longtemps, j’avais mes propres idées quant au fonction- nement de la Fédération et la reunion des 10 et 11 octobre confirma mon opinion que 90% de mes idées étaient largement partagées parmi la majorité des gens présents, COMITE DE LA CONSTITUTION D’aprés les différentes opinions qui furent exprimées, la majo- rité des membres de la Fédé- ration reviennent toujours au méme_ probleme: celui de la constitution de la Fédération qui est, dans un sens, inadequate pour bien servir la ‘communauté franco-colombienne, Je sais que l’exécutif de la Fédération a déja pensé a un tel comité et a méme propose un Président pour ce comité, mais rien d’officiel n’a été fait et pourtant un tel comité au- rait di deja étre au travail ré— coltant les propositions des di- verses associations enC.B, Les membres se sont penches également sur le probleme des conseils exécutifs régionaux pro- posés il y a déja deux ans et qui sont toujours inexistants,. C*est une lacune trés grave car ces conseils exeécutifs pourraient déja faire un excellent travail d’élargissement des membres et d*infor mation qui manque actuel— lement. POUR UN CONSEIL EFFICACE Le fait de reformuler le con- seil général en conseil d’admi- nistration est certainement une perte de temps et d’efforts tout comme le fait de voirla Fedé- ration s*occuper des individus. Je m/’explique: il ne faut pas perdre de vue qu’une Fédération doit son existence aux associa-— tions quil’ont forméeet non aux individus. Jusqu*’a present la Fédération s*est toujours plus oc- cupéedes individus que des as- sociations et c’est certainement 1®une des raisons de son manque d’efficacité. A Vancouver, par exemple, il existe maintenant deux asso- ciations en plus de la Caisse Populaire et des Chevaliers de Colomb. Seuls ces deux grou- pes, Groupe Francophone et Les Copains devraient repr ésenter les membres de Vancouver 4 la Fédération et les personnes in- teressées étre membres de la Fédération ne pourraient le _ faire qu’a travers les associa- tions existantes et actives. Le fait de demander 4 des iudividus de Vancouver ou de Maillardville de nommer un re- présentant fausse la situationré- elle en donnant 1’%impression qu'il y a activit: ot elle n’existe pas. Il est évident qu’a Maillard- ville il serait urgent de voir des gens actifs se rassembler afin de fonder un club genre groupe Francophone ou les Co- pains afin de réunir dans les structures d’un groupe toutes les bonnes volontés. Les délégués de toutes ces associations se rassembleraient tous les ans pour formuler la a ee CLS Se SRS ne SE SS eee Madame Anna Vallée a récem- ent fété ses 90 ans a Port Iberni ot elle habite avec son eveu Monsieur Bob Cyr et sa amille. Originaire du Québec, Madame Vallée est venue s’éta- lir en C.B. il y a 35 ans et la plupart des Cyrs et des Gou- reaults de la région lui sont lapparentés, Madame Vallée manifeste tou- jours un vif intérét 4 1’égard de sa communauté, surtout en tant que membre actif de la Ligue Féminine Catholique dont elle fait partie depuis de lon- gues années et elle mérite bien l’admiration et le respect que lui portent tous ceux qui la con- naissent. politique sociale et financiere et remplaceraient en quelque sorte le congrés général. UNE. MAISON FRANCO-COLOM- BIENNE, On parle beaucoup actuellement de transporter le secrétariat de la Fédération de Maillard- ville a Vancouver mais personne ne sait ou et comment, Il est évident que pour le mo- ment le secrétariat est tres mal situé étant trop au centre de Vancouver. “aimerais proposer que l’on profite de ce déména-— gement pour en faire quelque chose de profitable pour tout ensemble de notre communauté. Pourquoi, au lieu de se cher- cher un bureau dans Vancouver, ne pas acheter ou construire une batisse qui deviendrait La Maison Franco-Colombienne et ou se trouverait non seulement le secrétariat de la Fédération ma‘: aussi les siéges sociaux des Jeux associations existantes, groupe Francophone et Les Co- pains, et pourquoi pas Le So- leil de Vancouver, Nous aurions ainsi une grande centralisation des activités de langue francaise a Vancouver et cette polarisation servirait certainement a faire bouger notre communauté fran- cophone endor mie, En plus des bureaux nous pour— rions avoir un auditorium et des salles de réunions et méme de jeux. © Si l’on ne parle pas de sub- vention, le financement pourrait trés bien se faire par souscrip— tion publique en vendant des ac-— tions par exemple et si nous sommes vraiment plusieurs di- zaines de milliers de francopho- nes dans le Grand Vancouver je ne vois aucune difficulté a cette réalisation, Bonne chance au soleil ! : a Les Copains ee Ne ee mementos Sans Souci par JOAN FROST Je me sens un peu présomp- tueuse de commencer cette co- lonne en Frangais! En dépit de cela’, je me suis engagée dans une affaire de coeur avec la langue Francgaise depuis plusieurs années! L’affaire a commence quand j’étais une toute petite fille de- meurant dans le nord de la Fran- ce aprés la premiére guerre mondiale. C était dommage que mes qua- tre années en France se soient passées dans une communauté anglophone, Néanmoins pendant ce temps j’favais assimilé assez de vie at de langue francaise pour étre toujours une femme avec deux foyers, moi-méme et la France, Ici a Vancouver, j’ai toujours essayé de beaucoup parler et de lire le francais avec mes amis francophones ou dans le groupe Sans Souci. Sans Souci. est une réunion de femmes qui prennent rendez— vous tous les quinze jours pour parler frangais, pour boire du ca- fé et pour lire 1%édition fran- caise de Chatelaine, Chacune 4 notre tour, nous nous réunissons a la maison. Toutes ces réunions sont des occasions d’étre gaies et heureuses + Le dernier rendez-vous avant Noél est toujours chez Mme W. H. Ramsay. Joséphine est une organiste formidable et chez elle nous chantons des cantiques de Noél frangais et canadiens-fran- ais. , De plus, j’ai suivi de mer- veilleux cours de cuisine fran- caise qui sont donnés par Mme Catherine Gautier dans la cui- sine de L’Alliance Francaise, Cambie Street. La nous cuisinuis, pavions et mangeons en francais. C’est un miracle que notre grammaire affreuse ne nous donne pas mal a l’estomac! NOUS AVONS ENCORE DES NOUVELLES excitantes sur Pax— ton Whitehead, le jeune anglais qui joue un role dans la piéce du Playhouse Theatre, Rosen- crantz & Guildenstern are Dead. La semaine derniére nous avons appris que Paxtion allait se ma- rier avec Pat Gage, la belle vedette qui joue aussi dans -la méme piéce. Et maintenant le Playhouse an- nonce que Paxton sera le nou- veau directeur artistique du théa— tre aprés le départ de David Gardner. Gardner partira pour - Ottawa et le Canada Council. L?AUTRE JOUR, j’ai bu une tasse de thé chezCatherine Gau- La Province tier pour dire au revoir a sa belle-mére, Mme Joseph Gautier avant son départ pour la France. C était le méme thé anglais que j’avais pris chez Mme J. Gau- tier en juin dans sa maison d?été dans les montagnes des Alpes Maritimes non loin de la Céte d’Azur. ET PARLANT DE VOYAGEURS et de voyages, Soeur Andrée Dupuis, administratrice de 1*h6d- pital Mont St. Joseph 4 Vancou- ver, partira bientdt pour Taiwan. A Taiwan, elle apprendra un peu de Mandarin Chinois avant de diriger un hdépital dans les montagnes du sud de 1fle. Soeur Dupuis est née 4 Mont- real et a fait ses études d‘in- firmiére 4 1l*hdpital St. Mary. Elle a son B.Sc et est membre des Soeurs de 1"%Immaculée Con- ception. Elle restera dix ans a Taiwan, AUJOURD*HUI J’AI PRIS LE DEJEUNER avec Mme Paul Malo et quelques uns de ses amis. Mary Malo est née ici et parle francais couramment pour deux raisons, Premiérement son mari Paul est canadien-francais par- faitement bilingue; deuxiémement elle a passé cing ans a Paris quand Paul était dans les For- ces Armées du Canada, Pendant le déjeuner j’ai parlé avec Mme PierreSonnendrucker, femme d’un géologue francais qui travaille ici, Avant, les Sonnendruckers habitaient la Cote d’Ivoire en Afrique de 1’Ouest a. tat Y DANS THE OLD SPAGHETTI FACTORY, restaurant dans Gas- town, les 5 de table qui ‘sont presque tous étudiants 4 l’université, sont présentement . au milieu d’une contestation uni- que: ils votent pour choisir le Santa Claus qui présidera au restaurant pendant la saison de Noél. Tous sont éligibles. Aprés tout on peut rembourrer les corps | pour avoir la vraie forme ronde de Santa Claus, C’%est l’esprit qui est important! e » eMais il n*’y aura pas de doute qui sera Papa Santa sa— medi prochain quand 60 Brownies francophones de Maillardville au- ront un petit déjeuner francais avec Santa dans le restaurant du Bay 4 Vancouver. Afin que les petites filles puis— sent faire comprendre leurs dé- sirs de Noél sans conceptions erronnées, Mme Yvonne d?Ar- gence, une employée francophone du magasin, va remplacer le vieil homme respectable. attribue ses “Prix littéraires ” Lors d*’une cérémonie qui s’est tenue, hier soir, au Cercle uni- versitaire de Québec, le minis— tre des Affaires culturelles a officiellement décerné les Prix littéraires annuels de la pro- vince de Québec. On sait que la Province décer- ne chaque année de tels prix. Voici la listedes récipiendaires dans les différentes catégories. Chaque lauréat recevra une som- me de $2,500. Les prix ex- aequo ne recevront que $1,250 chacun, Roman ; Hubert ‘¢T*Antiphonaire’’, Aquin pour Poésie:; Guy Gervais pour ‘*Poésie 17%, Littérature pour la jeunesse: 1) Rolande Lacerte pour “Le Spleil des profondeurs’? et Cé- cile Gagnon pour ‘*Martine aux oiseaux”, Essai sur les Lettres, les arts, etc. . « Roland Bourneuf pour ‘¢Saint-Denis Garneau et ses lec- tures européennes’’, Histoire, biographie, géogra— phie ; Jean-Claude Dubé pour ‘¢Claude-—Thomas Dupuy, inten- dant de la Nouvelle-France. Sciences humaines; André Gé- linas pour ‘‘Les Parlementaires - et l’administration du Québec”. Plzilosophie, pédagogie, etc... Lovis Lealy pour ‘*Chemin de esprit vers 1’Etre’? et Gilles Pépin pour ‘*Les Tribunaux ad- ministratifs et la constitution. Domaine anglais: Allan Pear- son pour £14 Poems’, Les jurys, différents dans cha- que catégorie, étaient présidés, par ordre, par Suqzanne Paradis, Eva Kuchner, Paul Daveluy, Jac-— ques Blais, Jean-Charles Bonen- fant, Albert Melangon et Nor- man Hebfrey. 1285 Robson St. Vancouver 5, C.B. VOEUX SINCERES A LA NOUVELLE DIRECTION DU SOLEIL! Armagie Ltd. Tél, 681-6828 Longue vie au Soleil ! Le Groupe Francophone TM i SN 2