oe 1145 GEORGIA-OUEST, (Se Wis lVeiSeareeey WAT AID AAI AA is AIS ISIS WY YNZ MAT SATAY SY TACINAXTISACISECISACISAIS) VANCOUVER 5, TELEPHONE : 682-5621 BM, VAIWAIPWALWALVATAATS SACISARISACISACISACISERISACIS: AVA aS _(La Suite Québécoise) La seule oeuvre d’Edmund Alleyns, L’Heure Fixe - Québec 75 donna J’intro- duction, le mois dernier, A un travail plus récent de ce peintre:. Une Belle Fin de Journée, toile prétée par le Musée d’Art Contemporain de Montré- al. En tout, 6 grandes toiles et 30 personnages gran- deur nature sur des pan- neaux d’acrylique, straté- giquement placés, s’of- frent 4 lavue des visiteurs. Le critique de_la Gazette de Montréal, Georges Bo- gardi, écrit: Regardées d’un certain angle, les formes sem- blent ‘‘entrer’’les paysa- ges sur le mur; en réali- té, c’est une tricherie vi- suelle, partie de l’exposi- tion. Ces oeuvres sont dé- rivées ‘‘tout droit’? de ses premiers travaux. Alleyn, depuis plusieurs années, a été fasciné par les imeges de télévision; UNE BELLE FIN DE JOURNEE \ JUSQU’AU ne Belle Fin de Journée Edmund Alleyn 2 MAI se, les premiers d’arbres semblent proje- tés sur la toile, détachés de l’arriére comme si les différents niveaux avai- ent été rassemblés par: tricherie électronique. . - (couleurs: nuances livides électriques sur rouge). Il y a beaucoup de ‘‘fond’’ dans les peintures d‘Al- leyn et le sujet lui-méme est d’importance mineure. La raison principale des peintures dans leur exis- tence est de définir le **son’? de l’exposition: - établir cette note du plus bas commun dénomi- nateur de clinquant, qui, nous devons le compren- dre, est le décor essen- tiel des vies intérieures et extérieures dans _ les caractéres d’Alleyn- en définissant la ‘‘quétaine- rie’’ du Québec. Avant de faire ses . pein- tures l’artisteprit des cen- taines de photos de la fou- le &‘*La Rohde’? et en tria les personnages qu’il rangs recherchait, la dame: ‘en pantalon, la famille ‘‘ha- billée*’? du dimanche, le couple retraité habillé a- vec ses vétements flam- boyants de vacances (ils sont peint © contre un so- leil étincelant de Miami) et les jeunes en “eT. shirts’? et décolleté jus- qu’au nombril. Les détails sont méticuleusement re- cherchés. En réalité, les costumes de ses person- nages sont rendus_ plus réels que leurs visages, qui ressortent souvent en teintes grises, comme les vieux maftres avai- ent I’habitude de com- mencer leurs portraits. Alleyn constamment n’ac- centue pas le caracté- re individuel; ce ne sont pas des individus, ce sont des stéréotypes. Il y a peu de peintres ca- nadiens qui peuvent se comparer 4 Alleyn: faire un portrait d’un segment entier de notre société. ... dans la Suite Québécoi- ee ee ee ee aa re TT aD Le Soleil de Colombie, 16 Avril 1976, 7