q - Don Jarvis ou la monotonie colorée par Dominique LAURENCE Aprés avoir traversé une grande piece de tableaux tirés des plus récentes oeu- . vres de David Craven ot les bruns et les noirs y sont rois et maitres, nous pénétrons dans une autre piéce, ré- chauffée cette fois par quel- ques tableaux de Don Jarvis. Pour treize tableaux, deux titres: Rain Forest, Four Seasons. Les bleus et les verts dominent, les teintes sont nettes et riches. J’ima- gine qu'un seul de ces tableaux, accroché au mur de son salon, dans un décor personnel et douillet, doit avoir plus d’effet qu’ici, sus- pendu au mur d'une grande salle impersonnelle. Ces ta- bleaux sont certainement beaux mais non pas impres- sionnants. Et puis, un peu plus loin, on retrouvera plusieurs pe- tites peintures a l’encre noi- re représentant, par un jeu de lignes plus ou moins savant, soit des scénes des rues de New-York, soit des portraits ou des saisons sous la pluie. Ailleurs, des Spring Flight, Red Gate, Spring Core ou Inner Flight, 4 mon avis, feraient de trés beaux _ panneaux de circulation! Et puis reviennent encore des themes de forét, de pluie ‘ou de Saison dont Spring, Summer, Autumn, Winter Rain. Costal Waters et Moonlight Beach ont attiré mon attention, mais sans plus. En défilant de tableau en tableau, je cherche le petit “quelque chose” qui fera chaud au coeur, mais rien, absolument rien! Tout au long de cette exposition qui se veut représenter des oeuvres de Don Jarvis éche- lonnées sur vingt-neuf ans de sa vie, vingt-neuf ans c'est quand méme long, il s'en passe des choses en tant d’années, on découvre, on apprend, on s’enrichit, on aime, on est heureux, puis malheureux, on est inquiet et puis serein et pourtant si jen juge par ces peintures ou je retrouve toujours les mémes teintes, les mémes couleurs, les mémes thémes, et presque les mémes lignes, je me dis que l’auteur doit étre un homme bien ennu- yeux, a caractére ou tempé- rament bien stable ou bien il manque d’imagination! C’est toujours avec opti- misme que je vais dans une galerie d'art, ou au thédtre ou au concert. Je m’attends toujours a en ressortir enri- chie de connaissances nou- velles ou au moins heureuse d'avoir vu ou entendu quel- que chose de beau, mais cette fois-ci, en ressortant de la Galerie d’Art, j’avais un sentiment d’ennui, pres- que de temps perdu. Enfin, j’'avais au moins la consolation d’avoir accompli ma tache de journaliste! Et franchement les gens autour de moi semblaient ressentir la méme chose et comme une vieille dame, une habituée des galeries, me disait: “Je ne vois pas, je ne comprends pas, done je ne peux pas apprécier’. A ne pas manquer Le Comité culturel des francophones hors Québec est heureux d’annoncer que les artistes suivants ont été choisis pour effectuer des tournées nationales entre janvier et juin 1978. e Calixte Duguay: auteur- compositeur-interprete aca- dien bien connu, fera une tournée de |'Ontario et des quatre provinces de l'Ouest; e Francine McGee: interpre- te d'origine québecoise, qui se dit maintenant franco- ontarienne, effectuera une tournée des quatre provin- ces de l'Ouest et des quatre provinces Atlantiques; e La Famille Laroche: famil- le chantante franco-manito- baine, fera une tournée de l'Ontario et des quatre pro- vinces Atlantiques; e Une troupe théatrale fran- co-colombienne, La Troupe de la Seiziéme, présentera une piéce de théatre pour enfants dans les neuf provin- ces hors Québec. La piéce s‘intitule “Il y aura un jour Vétoile du rire”. Le CCFHQ tient a remer- cier les personnes suivantes qui ont bien voulu accepter de siéger au jury de sélec- tion: — ; .M. Jules Chiasson, prési- dent du jury. Coordonna- teur culturel du Conseil culturel de la Fédération Acadienne de la Nouvelle Ecosse; _M. Georges Arsenault, animateur culturel du Comi- té culturel de la Société Saint-Thomas-d’Aquin (Ile- du-Prince-Edouard); . Mme Jacqueline Brule, Directeur culturel de la Fé- dération des Clubs Sociaux Franco-Ontariens; .M. Charles Rheaume, Pré- sident du Regroupement Culturel Franco-Ontarien de l'Est; . M. Paul Préfontaine, Chef de programmation et agent d'information du Centre culturel Franco-Manitobain; - Mme Marie Warzecha, | Présidente de la Fédération des Franco-Colombiens, Pré- sidente du Comité culturel _ de la Fédération des Franco- Colombiens et Directrice du Centre culturel francais de VOkanagan 4 Kelowna en Colombie-Britannique. Le CCFHQ désire égale- ment remercier le Secréta- riat d’Etat qui assume, enco- re cette année, le finance- ment des tournées nationa- les. Le Soleil de Colombie, Vendredi 25 Novembre 1977 9 ! Votre évaluation fonciére 1978... une maniére plus équitable de partager. Des changements apportés dans la loi d’évaluation permettent maintenant aux propriétaires de mesurer avec précision s’ils sont évalués équitablement. ‘Votre Avis d’Evaluation de propriété 1978, envoyé par le British Columbia Assessment Autho- Authority, est dans le courrier et Vous parviendra sous peu. Une brochure d'information expliquant les changements accompagne I'avis. Lorsqu'ils arriveront, veuillez prendre le temps de les lire soigneu sement tous les deux... Pourquoi des change- ments dans la d’évaluation? Les évaluations sont devenues dépassées. Elles sont devenues inéquitables en ce quia trait 4 leurs relations avec la valeur réelle. Les propriétés ayant des valeurs identiques sur le marché étaient estimées 4 des montants variant largement. Ceci aeu pour résultat : que certains propriétaires payaient plus que leur part équitable d'impéts et d'autres payaient moins. La nouvelle loi a requis la production des relevés d’évaluation pour 1978 basés Sur des pourcen- tages fixes de la valeur réelle pour chaque classe de propriété. Cela signifie que les disparités inéquita- bles seront supprimées, et que chaque classe de propriété sera évaluée sur la méme base. Bref, cela fournit une maniére plus équitable de partager le colt des services locaux essentiels. Qu’arrivera-t-il aux impots? Le relevé d’évaluation fournit le taux de base utilisé par les muni- cipalités, les commissions scolaires et d'autres gouvernements locaux afin de réunir les fonds nécessaires pour fournir les Services locaux essentiels. Les cofits de ces Services déter- minent le montant total requis qui doit tre collecté par les imp6ts tocaux sur la propriété. Le but du changement de la loi d’évaluation N’EST PAS de collec- ter plus d'impéts mais de fournir une base plus équitable sur laquelle répartir plus équitablement les coats des services locaux essentiels entre les propriétaires. Comme les évaluations sont maintenant en relation directe avec la valeur réelle, vos valeurs évaluges peuvent étre supérieures ou inférjeures a celles des années. précédentes. Une augmentation ou une diminution de l’évaluation de votre propriété par rapport a celles de l'année derniére ne signifie pas nécessairement que vos impéts a la propriété changeront notablement. Les avis d’imp6ts basés sur la nouvelle évaluation de votre propriété seront envoyés plus tard en 1978. Mon évaluation 1978 est-elle équitable? Etant donné que votre évaluation est maintenant basée sur un pour- centage fixe de la valeur de votre propriété, il est possible de mesurer sa justesse en comparant la valeur réelle. L’estimation par !’Assesseur de la valeur réelle de votre propriété (valeur sur le marché) est indiquée sur votre Avis d’Evaluation 1978. L’équité de votre évaluation peut étre déterminée en comparant Vestimation par l’Assesseur de la valeur réelle de votre propriété 4 votre propre estimation de sa valeur actuelle.sur le marché, aussi bien qu’en la comparant aux valeurs — actuelles sur le marché de propriétés d’une valeur analogue. Le pourcentage de valeur réelle auquel chaque classe de propriété sera €évaluée est: Résidence — 15% (y compris appar- tements, condominiums, maisons mobiles, etc.). Affaires et Autres — 25% (y compris propriétés commerciales, certaines propriétés industrielles). Propriété industrielle, services publics, machinerie et équipement, forét — 300. L’Assesseur et son équipe vous donneront toute l'aide nécessaire pour vérifier correctement votre évaluation. : De quel appel est-ce que je dispose? Votre Assesseur est préparé a vous fournir une explication détaillée de la maniére dont votre évaluation a “été effectuée. Si vous n’étes pas satisfait de l'évaluation et que vous souhaitiez - une vérification indépendante, vous pouvez faire appel. La procédure de plainte est simple et est entiérement expliquée au dos de votre Avis d’Evaluation 1978. La date limite pour tout appel écrit est le 20 Janvier 1978. La nouvelle méthode d’évaluation est entiérement expliquée dans la brochure dans la brochure qui accompagnera !’envoi de vos Avis d’Evaluation individuels. Regardez votre Avis d’Evaluation... il est différent cette année! ll indique maintenant a la fois la valeur réelle (marché) et la valeur évaluée sur laquelle vos imp6ts pour 1978 seront basés. BRITISH COLUMBIA ASSESSMENT AUTHORITY ~