A4 PROGRES fe VOITURE...SUITE DE LA PAGE 3 $65. par mois pour une couverture mensuelle de $2,500 NET. Cette pri- me ne représente que 1.5% de son salaire! Dia la complexité des diffé- rents plans, clauses de contrats et interrelation avec les plans gouver- nementaux, les Lois et les imp6ts, i] serait 4 votre avantage de consulter un professionnel. I] ou elle saura établir le genre de plan et Ja prime correspondant 4 vos besoins. Assurez votre bien le plus important; votre capacité de gagner de l’argent. Aprés tout ne valez- vous pas davantage que votre voi- ture? Odette Morin est consultante en financea Vancouver. FORMATION - PROFESSIONNELLE : LE FIASCO! Ottawa (APF): Plus de la moitié des travailleurs qui ont suivi des cours payés par le gouvernement fédéral, n'ont pas trouvé un emploi lié a la formation regue, indique un rapport du vérificateur général du Canada. Le pire résultat obtenu est a Terre-Neuve, o seulement 23,9 pour cent des participants ont trouvé un emploi relié a leur formation. La moyenne canadienne est de 43,8 pour cent. Les résultats dans les autres provinces ne sont guére meilleurs. A I'lle-du-Prince-Edouard, 38,3 pour cent ont trouvé un emploi relié a leur formation, 37,5 pour cent en Nouvelle- Ecosse, 42,4 pour cent au Nouveau- Brunswick, 44,5 pour cent au Québec, 42,2 pour cent en Ontario, 42,2 pour cemt au Manitoba, 44,2 pour cent en Saskatchewan, 44,1 pour cent en Alberta et dans les Territoires et 50,4 pour cent en Colombie-Britannique et au Yukon. Le vérificateur général a aussi constaté que les 2 milliards de dollars dépensés annuellement par le ministére du Développement des ressources humaines pour la formation ne servaient pas 4 répondre aux besoins des employeurs, mais plutét aux besoins des travailleurs. Selon une enquéte du ministére réalisée auprés des employeurs, quelque 300,000 postes parannéeavaient été difficiles Acombler entre 1988 et 1990, au moment oui les besoins pour une main-d’oeuvre qualifiée allaient en augmentant. Or durant la méme période, les cours de formation du ministére ne visaient qu’a combler 5 pour cent de ces emplois spécialisés, Le vérificateur général constate aussi que la formation fait souvent augmenter le nombre de travailleurs excédentaires dans un secteur, Résultat: ceux qui obtiennent un emploi grace 4 la formation payée par le ministére, risquent tout simplement de déplacer d'autres travailleurs. “Le ministére n’apas évalué convenablement les répercussions de la formation par rapport aux besoins del’économie locale” écritle vérificateu général. : Selon Denis Désautels, le ministére devrait faire de plus grands efforts pour combler les besoins en main-d’oeuvre spécialisée. : Les cofits de la formation varient aussi énormément d’une province 4 une autre. Le cofit moyen s'élevait 4 9,805$ a Terre-Neuve, 5,374$ a I’lle-du-Prince-Edouard, 7,533$ en Nouvelle-Ecosse, 6,028$ au Nouveau-Brunswick, 8,974$ au Québec, 6,341$ en Ontario, 8,067$ au Manitoba, 8,034$ en Saskatchewan, 5,950$ en Alberta et dans les Territoires et 7,029$ en Colombie-Britannique et au Yukon. Au pays, le coat moyen était de 7,252$. DECEMBRE 1995 Le systéme d’assurance-emploi du Canada Le gouvernement fédéral propose un systéme d’assurance-emploi. Ce systeme offrirait toujours une protection du revenu en cas de besoin comme le fait actuellement l’assurance-chémage. Il comprendrait également de nouvelles mesures d’aide a l'emploi afin d’aider les gens a trouver du travail. Voici certains changements proposés : Prestations de revenu Chaque heure travaillée serait assurable. Lassurance-emploi calculerait la période pendant laquelle un prestataire pourrait toucher des prestations selon le nombre d’heures travaillées et non selon le nombre de semaines. Cela signifierait que des milliers d’autres travailleurs 4 temps partiel pourraient désormais voir leur revenu assuré. Chaque dollar gagné compterait. : Lassurance-emploi calculerait le montant des prestations a partir de chaque dollar gagné sur une période de temps donnée. Ce calcul se ferait normalement sur une période plus longue que celle qui est en vigueur actuellement. Par conséquent, les travailleurs seraient encouragés a maximiser leurs gains durant la période de cotisations pour obtenir de meilleures prestations en cas de besoin. Un programme «d’assurance »» Lassurance-emploi maintiendrait le taux de prestations de base 4 55 p. 100 du revenu maximal assurable qui serait fixé a 750 $ par semaine comparativement a 815 $ actuellement. D’autre part, les prestations seraient réduites jusqu’a un maximum de cing points de pour- centage dans le cas des réclamations fréquentes. De plus, les assurés dont le revenu annuel dépasserait 48 750 $ devraient rembourser une partie des prestations recues. Les prestataires pourraient gagner jusqu’a 50 $ par semaine ou 25 p. 100 de leurs prestations, soit le montant le plus élevé des deux, sans que leurs prestations soient réduites. Supplément de revenu familial Un supplément de revenu familial serait disponible aux familles avec un ou des enfants et qui gagnent moins de 26 000 $ par année. Ce supplément pourrait représenter jusqu’a 80 p. 100 du revenu assurable comparativement au taux de base actuel de 60 p. 100. Mise en oeuvre graduelle Dans les régions a taux élevé de chémage, certains de ces changements seraient mis en oeuvre graduellement. Ces régions bénéficieraient également d’un fonds d’emploi afin de les aider.a faire la transition. Prestations d’emploi Lassurance-emploi comprendrait cing mesures d’aide a l'emploi pour aider les gens a retourner au travail : 1. Subventions salariales : pour aider les employeurs a embaucher des personnes sans emploi. 2. Suppléments de revenu : un supplément tempo- raire pour encourager les travailleurs a réintégrer plus rapidement le marché du travail. 3. Prestations d’aide au travail indépendant : des services pour encourager des personnes sans emploi a démarrer leur propre entreprise. 4, Partenariats pour la création d’emplois : pour appuyer, en collaboration avec les provinces, des projets d’expérience de travail par l’entremise d’organismes communautaires. 5. Préts et subventions de perfectionnement : pour offrir, avec l'approbation des provinces, une aide financiére aux gens sans emploi qui veulent poursuivre une formation. Diminution de doublement ou chevauchement Le gouvernement fédéral travaillerait de concert avec les gouvernements des provinces pour la mise en oeuvre des nouvelles mesures d’aide a l’emploi prévues dans le systéme proposé de l’assurance-emploi. Lobjectif serait de promouvoir l’efficacité et d’éviter tout doublement ou tout chevauchement. : Pour obtenir une brochure sur le systeme d’assurance-emploi proposé, veuillez composer le | 800 276-7655 (ATS : | 800 465-7735) ou, sur Internet, le http://www.hrdc-drhc.gc.ca Ee we Développement des ressources humaines Canada Human Resources Development Canada Canadii