8 Le Soleil de Colombie, Vendredi 26 Aoat 1977

L’univers de Venfant...

Le Musée du Québec a pré-
senté récemment une exposition
intitulée “I.e jouet dans univers
de l'enfant”, couvrant la période
de 1800 4 1925 environ. C’est
l'une des plus importantes mani-
festations ethnologiques que le
musée ait réalisées jusqu’a mai-
tenant.

Au moment de la préparation
de l’exposition, I’été dernier, le,
directeur du Musée du Québec,
fit appel 4 la population et
demanda a tous ceux qui possé-
daient des photographies ou des
jouets anciens de bien vouloir les
préter au musée.

C’est ainsi que le musée a
recueilli au-delA de 200 piéces
qui se sont ajoutées aux 150 de
sa collection, et qui constituent
une véritable rétrospective du
jouet depuis le début du XIXe
siécle jusqu’aux environs de
1925. Tous les types de jouets
qui ont fait le ravissement de
plusieurs générations de petits
Québecois sont représentés, y
compris quelques piéces de col-
lection extrémement. rares. Des
jouets contemporains font égale-
ment partie de ]’exposition.

Mobilier d’enfant (fabrication
industrielle): chaises 4 barreaux

tournés; service 4 thé de
fabrication anglaise. Vers 1900

“Le jouet dans l’univers. dde
l'enfant” a intéressé tous les
publics, autant les sociologues
que les collectionneurs et les
poétes, ou tous ceux qui, simple-
ment, ont, un jour. tenu dans
leurs bras une poupée de chiffon

sae ae a a ok a a a a a a a a:

Un nouveau directeur

M. Jean Trudel, jusqu’a
récemment conservateur de l’art
canadien ancien a la Galerie
nationale du Canada, a été

nommé directeur du Musée des

beaux-arts de Montréal. Il est le
cinquiéme directeur ‘dans l’his-
toire du musée, fondé il y a 117
ans, mais le premier d'origine
canadienne et d’expression fran-
caise, trois Américains et un

Britannique l’ayant précédé a ce
poste.
M. Trudel est licencié en

lettres de l'Université Laval ot il

a étudié l’archéologie classique,
le grec ancien, l’allemand et la
littérature francaise.

En 1964, une bourse du
Conseil des Arts du Canada lui
permettait de poursuivre des
études de doctorat en histoire de
Yart a l'Université de Paris.

De 1965 a 1966, il s’est inscrit

aux cours de muséologie de.

l’Ecole du Louvre de Paris,
faisant également un stage au
département des peintures du
Musée du Louvre.

En 1966, il fut nommé conser-
vateur de l'art traditionnel au
Musée du Québec.

Pendant six ans, il s’est inté-
ressé également 4 |’enseigne-
ment, en premier lieu (1966-67) a
l’Ecole des beaux-arts de Québec
et par la suite (1968 4 1972) a la
Faculté des lettres de l’Univer-
sité Laval.

En 1971, il était nommé

conservateur de |’art canadien -

ancien a la Galerie nationale.

Avis Public

Ottawa, le 16 aofit 1977 i

EXTENSION DE LA DATE DE SOUMISSION DES

DEMANDES

Dans son avis public du 30 juin 1977, le Conseil faisait un appel .
de demandes en vue de fournir le deuxiéme service commercial —
de télévision de langue francaise a la région Hull Ottawa.

Par la présente, le Conseil prolonge la date de soumission des -
demandes du 31 aofit 1977 au 15 septembre 1977.

Lise Ouimet,
Secrétaire général.

Conseil de la radiodiffusion Canadian Radio-television
ve et des télécommunications*....and Telecommunications _

a4 |

Commissions: sevisws .:

ou un cheval de hois.

Un trés beau catalogue, abon-
damment illustré. a é6té préparé
pour l'occasion par Mile Thérése
Latour, conservateur en ethno-
logie québecoise au Musée du
Québec. :

Vient de
paraitre...

LA SEIGNEURIE DE
PHILIPPE AUBERT
DE GASPE
SAINT-JEAN-PORT-JOLI
Par Jacques Castonguay
Collection “Loisirs et culture”

Philippe Aubert de Gaspé,
Yauteur des Anciens Canadiens,
a rendu célébre la Seigneurie de
Saint-Jean-Port-Joli. Il n’est
pourtant pas le seul personnage
de marque a l’avoir possédée. A
la suite de Noé] Langlois-dit-Tra-
versy, a qui elle fut concédée
pour la premiére fois en 1677, ily
eut Charles Aubert de la Ches-
naye, le plus grand commercant
qu’ait connu la Nouvelle-France,
et aussi son fils, Pierre.A I’épo-
que de la Conquéte, ce fief
dépendait d’Ignace-Philippe Au-
bert de Gaspé, chevalier de
Saint-Louis, mélé aux événe-
ments reliés A ce qu’on a
convenu d’appeler “L’assassinat
de Jumonville” par George

‘Washington. Enfin, il y eut

également I’honorable  Pierre-
Ignace Aubert de Gaspé et les
trois seigneuresses, moins
connues peut-étre, mais non
moins grandes, issues des famil-
les Legardeur de Tilly, Coulon
de Villiers et Tarieu de Lanau-
diére, sans oublier Jes Duval-dit-
Duponthaut.

C’est l’histoire de ces sei-

. gneurs et seigneuresses, et aussi

celle des officiers de milice de
Saint-Jean-Port-Joli, que racon-
te ce livre fort sympathique et
des plus vivants.

L’auteur, Jacques Caston-
guay, qui est doyen de la Faculté
des arts du Collége militaire de
Saint-Jean, a accumulé, au cours
de ses séjours prolontés a Saint-
Jean-Port-Joli, une documenta-
tion des plus intéressantes et
souvent originale qu’il livre au-
jourd’huia ses lecteurs. L’ou-
vrage reproduit un grand nom-
bre dillustrations, dont quatre
en couleurs, photographies, do-

cuments, dont plusieurs sont de’

ses archives personnelles.

<

Tout le monde ne sera certai
nement pas d’accord pour rem-
placer la bouteille de verre par
un contenant en carton, quand il
s’agit du vin.On a lancé de hauts
cris quand les bouchons de liége
ont été remplacés par des hou
chons de plastique ou de métal,
on s’est scandalisé quand le vin a
été mis en “canettes”. Mais ainsi
va le progrés...

Quoiqu’il en soit, Domptar Pac
kaging Limited et les vins An
drés ont collaborer pour lancer
le Cellar Cask, un contenant
haut en couleurs qui contiendra
quatre litres de vin rouge(voir la
photo publicitaire).I.a com
pagnie Domtar qui, chaque an
née depuis 1963, obtient des
premiers prix pour ses empa
quetages en carton imprimé
selon le procédé Flexographic,
s'ennorgueillit de ce “premier

Du vin en carton...

grand cru” de la Flexographic
Technical. Association présenté
dans ce contenant pour les vins
Andrés; c'est une premiére au
Canada.

A Vancouver:

Un artiste redécouvert

L’exposition itinérante, John
Vanderpant: Photographies,
présentée du 2 septembre au 9
octobre a la Galerie nationale du
Canada, a Ottawa, est consacrée
a l’oeuvre de ce photographe
(1884-1939) de Vancouver, qui
fut une des figures dominantes
du monde artistique de cette
ville au cours des années 30.
C'est 4 Charles Hill, conserva-

teur adjoint de l’art canadien de |

l’époque post-confédérale que
l’on doit d’avoir re-découvert cet
artiste au talent innovateur et
organisé |’exposition.

Si l'on peut reconnaftre dans
l’oeuvre de Vanderpant l’influen-
ce de ses amis Jock Macdonald
et Frederick Varley, ses photo-
graphies n’en demeurent pas
moins des oeuvres originales
captant l’esprit de son milieu.

‘Ses études de silos, au caractére

presque abstrait, tout comme
celles de plantes et de légumes
ou il explore de facon incisive la
complexité subtile des textures
et des formes prouvent bien
l’exitence d’une vision synthéti-
que et créatrice. A travers les

quelques 50 photographies de
Vanderpant on pourra suivra
l’évolution de son art a différen-
tes étapes de sa carriére.

Perr ty :

Nouvelle piéce

Une nouvelle piéce d’un cent,
plus petite, fera son apparition
en janvier prochain.

Les cofts de production, com-
prenant la frappe de la monnaie
et le prix du métal, auraient
dépassé la valeur nominale; c’est
ce qui a amené la décision de
réduire la taille de la piéce qui
aura trois millimétres de moins
que la piéce actuelle. La nouvelle
piéce sera également plus légé-
re: elle pésera 1.8 gr. au lieu de
3.24 gr.

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