de Vancouver sur la bande, Victoria: 3iet 8 Chilliwack: 14 Un poéme a la gloire du Canada En premiére partie de |’émission les Beaux Dimanches du 29 juin a 19h30, la télévision” de Radio- Canada présentera Faut voir ¢a: ~ Oscar Peterson, une production de ~ Radio-Canada a Toronto qui €voque en musique et en images la terre natale du grand jazzman de reputa- tion internationale. A vrai dire, cette Suite canadienne est un poéme symphonique en jazz qui décrit les émotions, les sentiments, |’attache- ment et la vision d’Oscar Peterson _ pourle Canada. En homme qui réagit fortement aux harmonies et aux rythmes de la vie, le compositeur exprime, dans son oeuvre, le chant qui s’éléve dans son ame devant les paysages infinis et si variés des diffé- rentes provinces canadiennes. Des Maritimes aux Montagnes rocheu- ses en passant par les grandes vil- les, les Lauréntides, les plaines de ‘Ouest et les Territoires du Nord- ouest, tout l'inspire et sert son imagi- nation créatrice. Oscar Peterson qualifie sa Suite canadienne de «chant d'amour d'un musicien pour son pays bien-aimé». C'est aussi une oeuvre descriptive, tant de ses emotions et de ses senti- ments, que des beautés, des splen- deurs et des réalités que lui inspire le Canada. \I faut noter ici la participation de la Kelowna: 21 Kamlo ops: 50 Prince George: Programme de la télévision francaise de VOL. 4 No38 VENDREDI 27 JUIN 1980 Encore un autre “Beaux Dimanches”’ danseuse Pat Miner dont la pré- sence dans différentes sequences agit comme un symbole d'unite d'un océan a l'autre. - La Suite canadienne d'Oscar Pe- terson réunit 37 musiciens de jazz dont les plus connus sont Peter Ap- pleyard, Ed Bickert et Gary Gross et \orchestre est sous la direction de Rick Wilkins. e Au terme de cette réalisation, le producteur délégué Durnford King a dit tout le plaisir, la satisfaction qu’ila eue a travailler avec Oscar Peterson et ses musiciens, précisant qu'il considérait qu’il avait eu l’avantage unique de collaborer avec un compo- siteur considéré déja de son vivant comme un personnage légendaire. Bref, une oeuvre qui plaira non seulement aux amateurs de jazz qui apprécient la musique d’ Oscar Peter- son mais aussi 4 tous ceux qui ai- ment les vastes panoramas de notre immense pays. La Suite canadienne d'Oscar Peterson a été réalisee grace a la collaboration exception- nelle du ministére canadien du Tou- risme et aux talents de l'équipe tech- nique qui a filmé les nombreuses séquences de film a travers le pays et ce a différentes saisons. A vrai dire, cette Suite canadienne est plus qu'un poéme d'images et de musi- que, c'est une expérience humaine Radio-Canada # vécue par un grand compositeur et partagée par les interprétes et les cinéastes qui y ont collaboré. Oscar Peterson Rappelons aux amateurs de jazz | qu’Oscar Peterson a donné son der- nier récital de jazz 4 Montréal au Fes- tival du mois de juillet 1979. Ce «Fes- tijazz» avait soulevé I'enthousiasme tant du public que de la critique de- vant I’héritier de Earl Hines que l'on considére comme l'un des plus grands pianistes de jazz vivants du 20e siécle. Oscar Peterson joue de la musi- que depuis |'age de 5 ans et, a 24 ans, il était déja consacré au presti- gieux Carnegie Hall de New York. A 14 ans il avait sa propre émission radiophonique et sa carriére interna- tionale I'a conduit aussi bien en URSS qu’en Afrique et en Extréme- Orient. C.L. Histoire des trains le 29, 20h30 Union Pacific Les téléspectateurs se sont rendu compte, lors de la diffusion de la pre- miére émission de la série Histoire des trains, combien !'auteur, Daniel Costelle, a su en faire une oeuvre quasi exhausitive. En effet, compose de documents d'archives cinématographiques, d'extraits de films, d'interviews d'‘historiens, de spécialistes ou de temoins d’événements exception- nels, chaque film comble toutes nos ' exigences. ; A partir de cette masse de rensei- gnements de tous ordres ona reuss! 4 réaliser des documentaires d'un dynamisme et d'une richesse surpre- nants ow sont reconstitués les mo- ments capitaux d’une épopée mo- . derne. Afin d’apprendre par le menu ce que fut cette grande aventure améri- caine, Daniel Costelle et son équipe sont allés sur place interroger les Américains eux-mémes. Et nous verrons comment, entre les défenseurs du passé, des va- leurs traditionnelles et les contesta- taires d'aujourd’hui, l'un des plus grandes entreprises américaines est jugée. Une enquéte exaltante a travers '6tendue américaine qui nous mon- tre l'une des multiples faces de |’his- toire des Etats-Unis. Réalisation: René-Jean Bouyer. Production: S.N. Pathe Cinéma. Histoire d’une décennie: 1949-59 le 29 4 21h30 On verra de quelle.fagon |’évolution du monde influencera le Québec en particulier. Car si les années soi- xante ont vu naitre la révolution tran- quille, il ne faut pas oublier que c'est dans la décennie qui précede qu'elle a été semée. Par ailleurs, la lutte contre le communisme était trés in- tense. C’est |‘époque de Staline en Russie et |‘instauration du régime de Mao Zedong en Chine. Au Québec, ce fut la loi du cadenas. Malgré son poids, le joug de Duplessis commence a étre miné de l'inté- rieur. Le syndicalisme devient une force de plus en plus grande et cer- - tains esprits plus audacieux com- mencent a s'exprimer. le développe- ment industriel s'accélere et méme la vie culturelle s’oriente vers une plus grande liberté d’expression. Méme chez nos voisins du sud, on retrouve une situation similaire puis- que nous sommes a l’ére de McCar- thy qui brime de nombreux créa- teurs alors que la aussi se prépare le mouvement des années soixante. En 1949, Louis Saint-Laurent est également élu premier ministre du Canada. L'année suivante on assiste a ladémission de Monseigneur Char- bonneau. Deux ans plus tard c'est l'inauguration de Radio-Canada. Le ” film que nous verrons est constitue de documents d’archives et nous présentera de multiples images de ce passé récent, dont quelques- unes des premiéres émissions de télévision. “Mais le monde a beaucoup changé depuis la deuxiéme guerre mondiale et le pays subit les effets de ces transformations. Ses liens avec le monde extérieur sont plus étroits et il ne peut plus exister a \‘intérieur de frontiéres qui isolent. Dans le sport, I'6quipe de hockey. les Canadiens connait de grandes heures de gloire avec des vedettes comme Maurice Richard, Bernard Geoffrion, Jean Béliveau et Jacques Plante. Avant tout, ces années marquent la fin du Québec d’hier dont les ba- “ses reposaient sur les valeurs d'un passé archaique. 4 Terrace: 11° ‘ Senarcae 27 juin 1980 6 En robe des champs mercredi 2, 19h00 Chez Guy Dufresne En robe des champs, une émis- sion on ne peut plus rafraichissante qui nous améne a la campagne en compagnie de personnalités bien’ connues du grand public. En effet, rien de plus passionnant que de ren- contrer dans leur ferme, dans |’inti- mité de leur maison de campagne, des médecins, des comédiens, des. grands couturiers, étc., qui ont eu la «sagesse» de fuir la pollution et le bruit de la ville, afin d'atteinare a plus de sagesse et de sérénité. Ainsi, le mercredi 2 juillet a 19 heu- res, Yvon Leblanc aura un entretien avec Guy Dufresne, scripteur et au- teur de téléromans a Radio-Canada (Cap-aux-sorciers, 7e Nord, etc.) qui, depuis plusieurs années, s'est installé 4 demeure dans une ferme a Frelighsburg, prés de la frontiére américaine. : Au début, c'est son état de santé qui a pour ainsi dire forcé Guy Du- fresne a s'‘exiler a la campagne afin d'y refaire ses forces. Mais, peu a peu, il s'est pris d’amour pour cette vie champétre et a méme pris plaisir a cultiver un important verger. Aujourd'’hui, maire de son village et directeur de deux coopératives, Guy Dufresne continue d‘écrire des téléromans pour Radio-Canada. II a particuliérement a coeur cette «soli- tude» en pleine nature ou s‘épanouit a merveille toute sa personnalité. Méme s‘il a maintenant vendu son verger, Guy Dufresne, pommicul- teur averti, aime aider ses conci- toyens de ses conseils, de méme qu'il adore les accompagner et tra- vailler avec eux en forét. La vie a la campagne lui apparait, apres plu- sieurs années, comme parfaitement normale’encore que |’idéal, pour lui, ve serait la campagne a la ville. C’est-a-dire le dynamisme de cel- le-ci et les avantages de la premiere au point de vue santé et repos... Animateur-interviewer: Yvon Le- blanc. Recherche: Diane Hébert. Réalisation: Gilles Perron. a