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LES VOCATIONS RELI-
IGIEUSES. OBLATION PER-
POLUELLE AN. De DE
FATIMA. DISPARITION DU
Sy eae PENSIONNAT EN

de St. Joseph de Toronto
en septembre 1955. Si le sexe
féminin avait pour une bonne
part contribué A l’augmenta-
tion des vocations religieu-
ses, le sexe masculin ne
pouvait pas @tre en évidence
par son absence. Dieu choi-
sit de la famille d’Albert
La Grange un des siens pour
en faire un prétre et reli-
gieux. D’abord la Sainte
Vierge voulait le premier
prétre de cette paroisse dé-
diée en son honneur. La
Congrégation des Oblats de
Marie Immaculée a eu le
bonheur de le considérer

un jour comme vraiment un |

de ses fils car il fit son
oblation perpétuelle dans la
Paroisse Notre Dame de Fa-
tima le 15 aoft 1965, en
présence du Révérend Pére
Arthur- Lacerte, 0.m.i., dé-
légué du Révérend Pére Pro-
vincial. Le Sacerdoce lui fut
ensuite conféré le 19 oc-
tobre 1968 par son Excel-
lence Mgr J. Carney, Auxi-
liaire de l’Archidiocése de
Vancouver, et comme privi-
lege spécial : dans sa pa-
‘roisse natale, de Notre Dame
de Fatima. Ce fut donc les

i

prémices de l’apostolat sa- °

cerdotal des Péres Oblats

et une belle recompense pour |

leurs efforts missionnaires. |

Les Oblats et la Paroisse |

sont trés fiers de leur pre-
mier prétre. Et pour cause,

car rares sont les parois-.

ses qui célébrant leur ju-
bilee d’argent, peuvent se

glorifier d’avoir donné 4

Dieu un fils. A l’occasion de
ordination, les peintres,
les Fréres Blanchettes,
ont voulu manifester leur
joie et contribuer au décor
en couvrant tout le dedans
de l’église de frafches cou-
leurs de peintures. Le len-
demain le Pére Georges y
célébrait sa premiére messe
et donnait sa benédiction 4
tous ses parents et amis
présents.

Mais les succés ont souvent
des déceptions. Le couvent
pensionnat commenca par
perdre les grades 11 et 12
faute d’éléves et de maftres-
ses. L’année suivante, ce fut
le tour des grades 10 et 9.
Par ailleurs les religieuses
Ouvrent une maternelle et
s’occupent activement de 1’
enseignement de la religion
auprés des éléves qui fré-

-quentent 1’é€cole publique.

Déja on parlait d’abandon
total du couvent, de fermer
complétement la maison. En
1968, le couvent pensionnat,
aprés tant de sacrifices de
part et d’autre, disparut
comme tel et devint pro-
priete du Département de
Santé du Gouvernement dela
Province de la Colombie
britannique.

Les Soeurs retournérent
les unes a la Maison Mére,
d’autres aux études, et enfin
un bon nombre au couvent de
la Paroisse Saint Sacrement
de Vancouver.

Saint-Joseph, 4 qui le bon
Pére Connoir avait confié
la protection et la sauve-
garde de la paroisse et sur-
tout la continuation de notre
école, ne devait pas nous
abandonner. Les Soeurs de
Sainte-Croix, au nombre de
trois, Soeurs Thérése Mi-
chaud, Suzanne Baron, Alice
Desfossés, sont venues en
septembre 1968 prendre la
direction de 1’école, aidées
des maftresses laiques.
M. Henri Boileau vint aussi

~A notre secours en louant

a la paroisse une de ses
maisons située tout.prés de
1’école et qui devait servir de
couvent pour nos soeurs.
Bien que trois seulement,
les religieuses se sont mi-
ses trés vite 4 l’oeuvre, et

_oeuvres, leur protection.

ont fait preuve d’un grand |
dévouement. Il n’était pas |
facile de remplir le vide .

causé par le départ des re-
ligieuses du Bon Pasteur.
Tout en demeurant trés re-
connaissante envers ces
derniéres, la paroisse s’est
vite attachée aux nouvelles
religieuses qui se sont si
bien intégrées A notre vie
paroissiale. Nous sommes
trés reconnaissants 4 ces
trois communautés qui fu-
rent nos grandes soeurs, au
cours de ce quart de siécle
de notre paroisse.

Nombreux furent les Oblats
qui vinrent tour A tour se-
conder le travail du’ Pére
Curé. En plus de ceux dé ja
mentionnés, ajoutons les
noms des Péres Louis Si-
mard, J. Fabre, J. Lynch,
Georges Tétreault, L. La-
rose, J-A. Demers, H. Mar-
cotte, A. Keroack, J.-A. Gau-_
det, Joseph Joly, L. Ouellet,
JeP. Cloutier, J. Serrurot,
Jean Gariépy, Roger Hébert,
et les Péres actuels, Pére
E. Denommée, qui vint pour
la deuxiéme fois et a donné
plus de douze ans de minis-
tére, et le Pére Eugéne La-
bonté ; ajoutons l’aide pré-
cieuse des Fréres Cornil
et Roberge et du Frére G.
Dussault qui est avec nous

Le Pére Ernest Denommée,‘o.m.i., vicaire.

depuis prés de neuf ans et
est le grand responsable de
notre beau groupe d’Enfants
de Choeur ‘‘les Chevaliers
de 1’*Autel’’ !

Le Pére Eugéne Labonté,
vicaire - 1969.

Voila “donc un rene des
événements qui ont eu lieu
pendant ce dernier quart de
siécle. Remercions Dieu,
tous ensemble, de ses bontés
et de ses largesses. Prions
sa Sainte Mére ainsi que
Saint-Joseph de continuer
d’étendre sur nous et nos

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XII, LE SOLEIL, 15 OCTOBRE 1971