6 Le Soleil de Colombie, Vendredi 27 Janvier 1978 La Caisse Populaire et la communauté par Roméo PAQUETTE, Caisse Populaire de Maillardville. 5iéme article d'une série LE LOGEMENT Dans notre exposé de la semaine derniére, nous avons associé le coopératis- me a la communauté en disant que cette formule, pour conserver son authenti- cité et jouer son réle effica- eement, doit refléter une échelle de valeurs collectives stables. Cette stabilité repo- se sur des institutions ro- dées par le temps. Nous avons placé la famille comme étant le noyau du systéme institutionnel d’une commu- nauté. Or, pour qu'une famil- le puisse étre fondée et s‘épanouir, il lui faut l’intimi- té et la chaleur d'un loge- ment convenable. : De nos jours, les obsta- cles qui confrontent le jeune couple qui veut fonder un foyer, et méme des familles © déja composées de parents et d’enfants mais que le sort a placé devant la méme si- tuation, sont nombreux. Par- mi ces obstacles, celui de s‘assurer un logement adé- quat n'est pas le moindre. A une époque aussi avancée que la notre sur les plans technologiques et scientifi- ques, l‘on se surprend a _constater que I’élément prin- cipal de habitat humain, le toit familial, ne soit pas encore considéré comme un droit fondamental. Malgré tout ce quia été dit a ce sujet par les sociologues les plus réputés, le logement est encore considéré comme une vile marchandise a la merci des maquignons de l’immeu- ble et des terrains. Nous assistons, depuis quelques années, 4 un phé- nomeéne de désintégration des communautés dont l'une des causes doit. sirement &tre attribuée au systéme de spéculation immobiliére. Les ieux de Voffre et de la demande dans !’industrie im- mobiliére semblent étre en opposition avec la cohésion sociale. En ce qui conerne particuligrement certains quartiers jadis identifiables par leurs qualités culturelles propres, une certaine désué- tude des maisons, ajoutée a d'autres facteurs sociologi- ques, les a rendus vulnéra- bles au remplacement par les blocs d’appartements.Gé- néralement, ces nouveaux développements ne sont pas accessibles aux familles avec enfants. Celles-ci sont le plus souvent forcées de démé- nager en périphérie ou d’ac- cepter de louer 4 prix fort des appartements de qualité inférieure. LA FAMILLE ET LA CAISSE POPULAIRE La caisse populaire, de par sa tradition méme, privilégie la famille en tant qu insti- tution de base de la commu- nauté. Elle se soucie donc, par principe, du bien-étre de la famille. Ses employés cadres recoivent un éntraf- nement spécial pour pouvoir conseiller les chefs de famille en matiére de budget. Les officiers de crédit savent quel pourcentage du revenu familial peut étre affecté au logement, compte tenu du nombre des enfants, de leur age et des autres frais que la famille doit inclure au bud- t. at Cette expérience acquise au contact des membres et des besoins qu’ils expriment est une source constante de réflexion de la part des dirigeants d’une caisse. IIs voudraient bien élargir leurs services de telle sorte que le problémee du logement soit, au moins en partie, résolu. De plus, conscients qu’ils sont du fait que la commu- nauté idéale est celle qui donne aux familles un envi- ronnement agréable et pro- pice a_ 1|’épanouissement culturel et a une éducation équilibrée pour les enfants, ils voient d’un oeil plus qu’intéressé l’opportunité de la formule coopérative pour satisfaire 4 ce besoin natu- rel. LE LOGEMENT COOPERATIF Le logement coopératif existe depuis longtemps. Dans la région de Vancou- ver, il a connu de bonnes années. En général, on le considére, lui aussi, comme une solution de secours pour les familles qui ont besoin d’assistance. En ce qui concerne la caisse populaire, le logement coopératif ne constitue pas, uniquement, une solution pour ceux qui ne peuvent faire face aux exigences du marché libre de l’immeuble. La caisse populaire compte des mem- bres de toutes les catégo- ries de revenus. Sa préfé- rence naturelle pour le loge- ment coopératif vient du fait que le logement coopératif constitue une méthode de promotion pour la cohésion communautaire. Ceci ne veut pas dire que la caisse populaire s’oppose au choix libre de ses mem- bres lorsqu’il s’agit, pour eux, d’acheter une maison. Du moment que la valeur marchande de la maison constitue une garantie suffi- sante de remboursement, et que le membre a un revenu suffisant pour rencontrer les paiements de l’hypothéque, la caisse lui prétera le capital nécessaire. Toutefois, en principe, puisque la caisse populaire est une institution coopérative, fondée pour la promotion sociale de ses membres, elle se doit d’ap- puyer le recours 4a des for- mules susceptibles de réa- liser cet objectif. C’est pour cette raison que la caisse populaire, par sa nature méme, constitue Vagence par excellence de promotion pour le coopéra- tisme, dont le logement est lun des secteurs les plus importants. [A suivre] cence I)’yne place... a autre BOUTIQUE des droits dérivés de Radio-Canada jusqu’au 31 War 15% 420% sur tous les articles: livres, disques et reproductions. au Centre Culturel Colombien 795, 16éme Avenue ouest, Vancouver Tél. 874-9105 Port Alberni CENTRE FRANCOPHONE D’ALBERNI 2943, 10éme avenue, Port Alberni Tél.724-0212 Parties de cartes 4 décembre ler prix: Fabie Painchaud 2iéme: Cécile McKinnon 2iéme: Armand Pouliot 3iéme: Paul Vermette 18 décembre: ler prix: Laurette Graitson 2iéme: Omer Chrétien 3iéme: Yvette Francoeur Les prochaines parties de cartes seront tenues aux dates suivantes: 15 et 29 Janvier 12 et 26 Février Ukrainian Church Hall, coin de la 8iéme et Dogwood, a 20:00 Notre Présidente, Cécile McKinnon, sera absente du 24 au 31 janvier, pour assis- ter a un colloque culturel a Winnipeg. Nous espérons qu'elle pourra nous aider avec de nouvelles idées a son retour. Bon voyage, Cécile! Nous voulons porter a votre ATTENTION les cours de francais offerts par “North Island Callege”. 1) “French fun for Mothers ‘and Tots’... pour jeunes mamans et leurs bambins (enfants qui ne sont pas ‘ d’ge scolaire). Une assem- blée sera tenue jeudi, le 26 janvier, de 21:30 a 23:30 pour organiser le program- me au North Island College. 2) “French inthe Morning” 10 sessions dont le prix est Powell River (Suite de la p.3) tion chaque année pour le comité loisir. Bravo Rita! COMITE EXECUTIF: C'est avec regret que. nous avons appris la démis- sion de Mme Gertrude Ri- vest au poste de trésoriére; nous tenons a remercier Gertrude pour son bon tra- vail donné au Club dans le passé au service de la comp- tabilité. Nous vous signalons par la méme occasion que Mme ~ Huguette Beauchésne fut élue par acclamation comme remplacante trésoriére 4 la derniére assemblée du 10 janvier. Bonne chance Hu- guette dans tes nouvelles fonctions. Nous avons aussi le plai- sir de vous annoncer que M. Marcel Régimbald s'est ai- mablement offert a prendre la téte du comité culturel. Merci Marcel et nos meil- leurs souhaits de réussite. L'UNIVERSITE DE WESTERN WASHINGTON publie un bulletin bilingue “LE CANARD DECHAINFE’ dont voici un extrait: La Francophonie en Afrique René BRAVMAN de FUni- versité de Washington sera “invitée a la réunion a ~ | Lakeside Middle School le 28 janvier 78. C'est un spécia- ‘iste dans l'art africain, un Francais qui a vécu en Yaute-Volta. Renseignez- vous sur le monde franco- phone! $13.00, au North Island Col- lege, mardi le 24 janvier de 09:30 4 11:30. Les personnes qui s’enregistrent doivent savoir un peu de francais. 3) “French...Continuing” N.LC.* MARDI LE 24 jan- vier de 19:30 a 21:30 pour 10 sessions dont le prix est de $13.00. Ce cours se donne pour ceu x qui ont déja suivit le cours des débu- tants. Ces trois cours, ci-haut mentionnés se donnent par Mme Pierrette Giacomazzi. une de nos Canadiennes Francaises! 4). “Sketching in French”, 8 sessions dont le prix est de 13.00 4 A.D.S.S. jeudi le 26 janvier de 19:30 4 21:30. Ce cours comprend...pratiquer le Francais en faisant du dessin au charbon. Pour plus de détails, réfé- rez a votre brochure du North Island College, Prin- temps 1978, al’index page 36, sous “Languages” (Une erreur a corriger...Page 18 au lieu de Page 128). Aussi, l'assemblée tenue pour orga- niser le cours “French fun for Mothers and Tots” aura lieu jeudi, le 26 janvier et non pas le 27 janvier. Ceux et celles qui sont intéressés aux films fran- cais, téléphonez 4 Mme M.J. Contreras au 723-9807. Cocktail 4 18h30. Souper a 19h30. Billets: $10.00. Tél. 754-5732 — Nanaimo .—.—. Qui relévera le défi? Les “Appolos” de Nanaimo lancent un défi 4 toute équipe de hockey amateur de Vancouver qui aimerait se mesurer avec eux. La rencontre devrait avoir lieu un samedi ou un dimanche. Appeler M. Georges Moroni au 753-9305 ou au bureau des Francophones de Nanaimo, 754-5732. Souper dansant Notre souper dansant annuel, organisé par les | Francophones de Nanaimo, se tiendra au Moose Hall, a Chase River, samedi 4 mars 1978. Danse avee le Crawford Clarke, Trio. Nombre limité. Prenez vos billets au bureau des Francophones de Nanaimo, 4, rue Church. Il y aura une assemblée générale jeudi, le 16 février a 19:30 chez Mme McKinnon RR no 2 Cottom Rd. Dimanche, le 12 mars a 14:00 dans “Ukrainian Catholique Church”, 4295-8iéme Ave. aura lieu une vente de produits de boulangerie, une vente d’articles usagés et neufs et la vente de 1|’élé- phant blanc. Les personnes en charge sont les suivantes: : PRODUITS DE BOULAN- GERIE: Beatrice Hamel, 723-2524 ELEPHANT BLANC: Iré- ne Battand, 723-8081 . ARTICLES NEUFS: Ber- the McFarlane, 723-3894 ARTICLES USAGES: Nico- le Perron, 723-6488 Pour la vente d’articles usa- gés, nous demandons des articles pas trop démodés, mais bien re-vendables. Nous apprécierions beau- coup votre appui. Mme Cécile McKinnon fut. nommeée co-ordonnatrice pour le francais dans la Vallée d’Alberni et, Mme Pernelle Sevy prend la char- ge d’enseigner le francais aux instituteurs(trices) afin que ceux-ci puissent l’ensei- ener a leurs éléves. . ra Parlons __impot Q. Mon employeur antérieur ne m’a pas envoyé de feuil- let T4. .Dois-je déclarer monrevenu ? R. Oui, tout revenu doit étre déclaré. Les employeurs somt tenus dexpédier les feuillets T4 a la derniére adresse connue du béné-" ficiaire, au plus tard le 28 Sévrier de chaque année, Si, a la mi-mars, vous navez pas encore regu de feuillet T4, vous devez écrire a votre employeur pour lui en faire la demande. Si, aprés des démarches raisonnables, vous mavez toujours pas regu le feuillet de renseignements, vous devez produire votre dé- claration en faisant une estimation de votre revenu et de vos déductions, des cotisations versées au Reé- gime de pensions du Cana- da, des primes d’assurance- chémage et de Vimpét déduit. Si possible, envovez vos talons de chéques de paie. Ecrivez une lettre en précisant que vous Wavez pu obtenir de feuillet T4 et exposez les montants estimés. Donnez aussi le nom et l'adresse de votre eniployeur au complet.