‘LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE ~ VOL. 10 NO. 23 bouteilles de cognac. par André PIOLAT = La semaine derniére dans un des salons de ’hdtel Four Sea- sons de Vancouver, M. Jean Graille, directeur général du Bureau national rere: nel du Cognae et M. Gérard Strum, directeur ae xblations commerciales du méme bureau, recevaient les principaux repré- sentants de la restauration et de V’hétellerie de Vancouver. Au cours dela réception, ot les convives furent invités a déguster une variété de hors d’oeuvres arrosés par de bons vins francais, le tout couronné Attachez Vos “Bouclez-la!”’ sera le mot du jour le ler octobre. Ce jour-la, en Colombie-Britannique, le port des ceintures de sécurité devien- dra obligatoire pour les conduc- teurs de véhicules automobiles et les passagers, fgés de six ans et plus. — Cette loi a pour but de réduire d’au moins 50% chaque année le nombre des décés et des bles- sures graves causées par des accidents de la route dans notre _ province. Selon une étude des taux de mortalité canadienne, les acci- dents de la route représentent la cause principale de décés parmi ceux dgés de cing 4 trente ans. Le ministre des transports, M. Jack Davis, a i at a de F458 « par une dégustation de ce nectar -des vignes de la Charente, le Cognac. Dans une courte allocution, M. Strum rappela que la production du cognac était contrélée trés strictement par des décrets mi- nistériels. Selon le décret de 1936, le cognac doit @tre le produit 4 90% du jus de vigne Uni Blanc, Folle Blanche ou Colombar, seulement. 10% de jus provenant des vignes Blanc Ramé, Jurancon Blanc, Meslier Saint Francois, Semillon, Sauvi- gnon, Select, tous provenant de ceintures! nombreux automobilistés ne s ‘attachent pas, parce qu’ils crai- gnent étre coincés en cas d’acci- dent. Ils ont peur de se noyer ou de périr en cas de feu. “Le fait est que moins d’un demi pour cent de tous les accidents qui causent des blessures sont suivis ‘par le feu ou l’immersion” a déclaré M. Davis, qui a souligné que la loi ne portait. pas atteinte aux droits individuels, étant donné que conduire est un acte public et que la conduite doit étre effectuée en respectant la sécurité d’autrui. “Le sens com- mun et le souci pour les vies humaines sont les raisons qui ont amené la législation obligatoire sur les ceintures de sécurité”, a ajouté le ministre. ; “ parcements" pring fie la aie et'de la Charente Maritime. ta région produit annuellement plus de 200 millions de Le nectar des dieux... la région de la ville de Cognac, en Charente. A l’encontre du brandy, le cognac est le produit de raisins blancs; toute addition de sucre, pour aider a la fermentation, est strictement interdite. Seul un caramel pour la coloration et de l'eau distillée pour réduire le degré d’alcool A 42%, sont ajoutés, Apres la distillation, le cognac est vieilli dans des barils en chéne des foréts du Limousin ou Troncais. Ia quantité et l’age du cognac entreposé dans les cel- liers sont strictement contrdélés par le Bureau National Interpro- fessionnel du Cognac. Le Canada est un des princi- paux importateurs de Cognac. L’année derniére, les Canadiens consommérent plus de 4 millions de bouteilles contre seulement 7/ millions aux Etats-Unis avec une population 9 fois supérieure. L’Angleterre, par contre, en importe prés de 20 millions de bouteilles. I] n’y a pas un pays au monde ou le voyageur ne pourra trouver du cognac. Au cours de la réception, MM. Graille et Strum remirent des dipl6mes de mérite a plusieurs restaurateurs et hoteliers de Vancouver, dont M. Louis Ster- vinou, gérant de l’hétel Devon- shire et co-propriétaire de res- taurant “Les Ondines” et M. Joél Thibeault, propriétaire du res- taurant “Chez Joél’’ dans le quartier Gastown de Vancouver. aa: Vendredi 30 Septembre 1977 Film suspendu ... par Marc BELIVEAU Suite a une réunion du C.A.R. (comité d’action régionale de l’0.N.F., section Ouest) tenue les 9-10-11 septembre derniers, a Vancouver, il a été décidé de suspendre indéfiniment le projet de “Film Maillardville”. : Les raisons évoquées pour ce changement d’attitude se situent au niveau du visionnement des séquences déja réalisées du film qui ne semblaient pas satisfai- santes. D’autre part, on a souli- gné que la conception du réali- sateur viis-a-vis du cinéma diver-, geait de celle de ’0.N.F. Egale- ment, dans les raisons évoquées, on a mentionné le fait que le 8 septembre dernier, soit une journée avant la réunion du C.A.R., le réalisateur du film, M. Patrick Chotikian, avait inter- la pro-_. duction du film Maillardville, _ sans méme en aviser le produc- teur délégué. Cet incident, de lavis des membres du C.A.R., constitue une raison de plus qui a entraihé la “suspension indéfi- nie” de la production du Film Maillardville- Ayant rejoint le réalisateur du projet, ce dernier s'est montré d’autant plus surpris de la décision du C.A.R., puisque cet- te décision s’est prise sans qu’on ait jugé bon de le consulter. Le réalisateur, M. Patrick Chotikian, nous a déclaré qu'il avait d0 interrompre le tournage de son film puisque 1'0.N.F., a son avis, n’avait pas témoigné d’un intérét suffisant aux objec- tifs poursuivis par ce film. M. Chotikian a affirmé qu’il ne pouvait pas étre lui-méme satis- fait du produit filmé au cours du tournage tant les pressions de la part de |’0.N.F: le mettaient dans la position de choisir entre le respect de l’identité d'une communauté et l’obligation de produire un film dans une pério- de trés limitée, conformément du moins a des budgets trés réduits, qui avaient été mis a sa disposition. “C’est précisément suite a la facgon de procéder de !'0.N.F., de dire M. Chotikian, que j'ai da temporairement suspendre le tournage du film en cours, puisqu’on ne semblait pas com- prendre l'importance de “bien faire” un film, c’est-a-dire de pouvoir allouer du temps a la collectivité de Maillardville, de bien comprendre le sujet recher- ché paaar ce film et la facon de le réaliser”. M. Chotikian aurait apprécié que ]'0.N.F. devienne un agent critique au produit qu'il réalisait. Aussi, il aurait fallu que |’0.N.F. considére plus sé- rieusement la préparation de ce film-documentaire, faisant ainsi référence 4 des sessions d’infor- mation et des rencontres entre les gens qui auraient pu étre organisées, avec ceux-la méme de Maillardville qui auraient eu une participation directe au Film Maillardville. : En conclusion, M. Chotikian se dit conscient que le produit du tournage actuel refléte la pres- sion exercée par |’'0.N.F. sur son équipe, ce qui ne peut en aucun cas €tre conforme aux objectifs qu'il poursuivait dans la réalisa- tion de ce film. Dans ce sens, celui-ci croit que le projet de Film Maillardville, suspendu in- définiment, signifie que le film 92-185 sera rangé sur une tablet- te poussiéreuse de |’0.N.F. D’autre part, M. René Piché, producteur délégué de I'O.N.F., erviewé sur Jes ondes du “canal 10, a I’émission “La Fran- cophonie... and You”, a déclaré qu'il voyait un sujet de film a Maillardville, comme le conférait l'acceptation du projet du Film Maillardville. Il a précisé que ce film serait réalisé, sinon cette année, du moins I’an prochain. (Suite a la; p.5) Mission accomplie La mission économique du gouvernement provincial en Eu- rope a permis de défricher le terrain pour le secteur privé. LHON. BILL. BENNETT» A son retour, dimanche der- nier, le premier ministre Bill Bennett a déclaré que l’objectif de sa mission économique de trois semaines auprés du Marché Commun Furopéen avait été de développer dees contacts entre la Colombie-Britannique et la communauté financiére et indus- trielle européenne, ainsi qu’avec des chefs de gouvernement; de leur faire connaftre la sorte de coopération économique qui inté- resse la C.B. et de présenter les lignes de direction économiques du gouvernement de la C.B. La mission comprenait le ministre des finances, Evan Wolfe, et le ministre du développement éco- nomique, Don Phillips. Les premiers contacts étant établis, c’est maintenant au tour du secteur privé de traduire en contrats d'affaires le travail accompli par la mission. PR: