7" MW : Morrice est né 4 Montréal en 1865. Son pére. un riche fabri- cant, 2cossais de naissance, mar- chand et financier, était lui-mé- me un amateur d'art quiav.it assemblé une collection privée de peintures anglaises, hollan- daises et allemandes. ala mode a l’époque. James, troisiéme de sept fils, grandit dans un envi- ronnement d’opulence. Il commenca 4 faire des aqua- relles lorsqu’il étudiait 4 lUni- Me. Fy? SS versité de Toronto, et il poursui- vit sur cette voie durant ses études de droit. L’un de ses tableaux fut accepté a l’exposi- tion annuelle de l’Académie Ro- yale Canadienne en 1888; deux autres figurérent 4 l’exposition de printemps de ]’Association d’Art de Montréal, en 1889. A lage de 24 ans, il annonca asa famille qu'il désirait abandonner le droit et devenir un artiste. Ce fut Sir William Van Horne, Guido arl Molin Sans titre 1953 Cuivre et bambou (Présentée dans l’exposition La Place des Artistes en 1953; aujourd’ hui détruite) baron du chemin de fer. magnat industriel, collectionneur d’art érudit et peintre amateur auto- {didacte qui persuada son voisin, David Morrice, de financer la - poursuite des études de son fils en Europe. Le jeune Morrice, 4gé de 25 ans, arriva a Paris en 1890, doté d'une généreuse allocation de $3000 par an. I] engagea le peintre de Barbizon, Harpignies pour lui donner des évaluations hebdomadaires de son travail, et ce fut la seule instruction formel- le A laquelle i] attacha quelque importance durant les années qu'il devait passer 4 Paris. Bon vivant, aimant vivre en société, mais ayant peu d’habile- té dans l’usage du frangais, il était naturel que Morrice s’éta- blisse dans les cercles littéraires et artistiques anglophones de Paris. Ses amis et relations comprirent des personnalités telles que les peintres améri- eains Maurice Prendergast, Ro- bert Henri, William Glackens, John Sloan, le peintre australien Charles Conder, le peintre irlan- dais Roderic O'Connor et égale- ment Aubrey Reardsley,. Oscar Wilde, Clive Bell, Arnold Ben- nett, et Somerset Maugham. Morrice laissa une impression durable sur Bennett et Mau- gham et tous deux lutilisérent pour des personnages dans leurs romans. Vers la fin du siécle. Morrice avait adopté une maniére de travailler qu'il devait continuer le restant de sa vie, sortant chaque jour pour enregistrer ses impressions, sur de petites ta- -blettes en bois, certaines pas plus grandes qu'une carte posta- le. Des 500 que. dit-on, il termina, quelques 200 furent traduites sur toiles, dont il soumis beaucoup 4 des exposi- tions annuelles A Londres et Paris. En tant qu’homme aux mo- yens larges il put faire plusieurs voyages pour peindre en Italie, Belgique, Hollande, Grande Bre- tagne, Algérie. Jama‘que. Cuba - souvent en compagnie de ses collégues comprenant Prender- gast, Walter Sickert. Conder, son ami canadien Maurice Cul- len, Gauguin et d'autres. Il rencontra Matisse lors d’une visite A Tangers en 1911 et a nouveau en.1912 et l’influence de Matisse est é¢vidente dans son POUR RESERVER UNE VISITE GUIDEE: tél. a la Galerie, 682-5621. local 26 ou 25., is ‘ Le Soleil de Colombie, Vendredi 17 Juin 1977 7 ip 2 te ea 2 WwW = > NN INS - TELEPHONE: 682-5621! ee Wa ~ WY, Z ETRE Winter street with Horses and Sleighs, oil on pariél; ¢. 1905, 6x 4-7/8" oeuvre ultérieure. Morrice fit aussi des visites annuelles a Montréal pour voir sa famille et exposer ses oeuvres. mais ces voyages réguliers prirent fin en 1914, aprés la mort de ses parents. Son goft pour la boisson affecta sa santé et l’on pense qu’il peignit peu aprés 1922 lorsque son état physique com- menga A se détériorer sérieuse- ment. I] fut frappé par une attaque fatale 4 Tunis, le 23 Janvier 1924, et il y fut enterré. Coll: Art Gallery of Ontario : L’oeuvre de Morrice a été reconnue a la fois au Canada et a l’étranger, et durant sa vie ses peintures furent achetées avec empressement par les collection- neurs avertis de Paris. Ses tableaux figurent dans des collections privées et publiques au Canada et il est représenté a la Galerie Tate A Londres; le Musée Héritage A Leningrad; le Musée National de |’Art Moder- ne et le Louvre a Paris: le Musée de l’Art Occidental Moderne, a Moscou. EXPOSITIONS Emily Carr: Dessins Jusqu’au 81 juillet. James Wilson Morrice [1865- 1924]: Jusqu’au 3 Juillet. Guido Molinari Du 12 Juin au 10 Juillet. Tapisseries Canadiennes 1977 du 8 au 31 Juillet. Emily Carr: Peintures. du 16 . Juillet au 28 Aofit. Sélections de la Collection Per- manente Du 16 Juillet au 28 Aofit. HORAIRES DE LA GALERIE ‘de 10h a 17h — Mardi. Mercredi, Jeudi, Samedi (fermé le Lundi) De 10h a 22h — Vendredi De 18h a 17h — Dimanche. ENTREF GRATUITE HORAIRES DE LA BIBLIOTHEQUE De 10h a midi et de 13h 4 16h — Du Mardi au Samedi.