Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 5 avril 1996 SENEGAL... (suite de la page 6) fallu les événements de Mai 1968 et de Juin 1969 pour voirl’Etatsénégalais (qui avait jusqu’alors reconduitles méthodes : f z bénév ont chanté mieux que bien d’un enseignement de type colonial), chemin qui la traverse est sinueux et eee gu ae de ae ci ee — mettreen chantier une réformedel’Ecole épineux. Un véritable parcours ducom- i ap IOR i rigg ag : = : troismilleans,un Grace, surtout, 4 Maitre Bruce qui tiennecompte des réalités socio-cul- turelles sénégalaises. Dix ans plus tard, une nouvelle crise dontle pointculminant futla gréve du Syndicat Uniqueet Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES ) tira le gouvernementsénégalais deson pro- fondsommeilet!’amena4aavoirleréflexe deconvoquerles Etats Générauxdel "Edu- cation et de la Formation ( EGEF ) de Janvier 1981. L’on avait décidé lors de ces travaux qu’il y aurait unesession des EGFF tous les quatre ans. En 1996, on attend toujours la tenue de la deuxiéme session. Le double flux, derniére trou- vailled’un pouvoir en mal d’imagination, a été élevé au grade de panacée par un gouvernement qui ne sait plus quoi in- venter pour masquer ses carences. I] consiste en|’alternance dedeux contin- gents d’éléves dans une mémeclasse et devantun mémeinstituteurouuneméme institutrice. Avec] ’instauration du dou- ble flux, les éléves ne vontal’école que pendantune demi-journée. Le temps théo- rique d’éducation se trouve ainsi de facto réduit de moitié: il passedesix ans 4 trois ans. Comment dans ces conditions pré- tendre inculquer un quelconque savoir aux enfants? Au total, le pouvoir sénégalais applique en matiéred’éducation un pilo- tage 4 vue. Les tatonnements et les improvisations, les discordances et les incohérences d’une politique d’éduca- tion dont lesouci premier est larésol ution eee 4 des problémes dans le court terme, la neutralisation du «virus du rale» nous laissent sceptiques quantala volontédes autorités sénégalaises de menera bienles réformes en profondeur dont a impérativement besoin lesystemeéduca- tifsénégalais. L’écolesénégalaiseest par conséquentloinderemplirsa mission. Le battant. Quand on réussit a déjouer tous les piéges qu’elle renferme, on ne pense plus qu’a un seul mot: mystére. Tantla réussite apparaitcomme uncoupdusort. La crise de 1’Education au Sénégal et dans |’ensemble des pays d’ Afrique francophone semble indiquer qu’il yapéril enla demeure. L’éducation au rabais que regoiventles enfants deces pays n’est pas améme deles préparer a se positionner dans les espaces politique, économique et culturel. Un nombre de plus en plusimportantd’enfants quittent l’école primairesans pour autantsavoir lire ou écrire. L’une des conséquences immédiates de cet état de faitestlerecul enregistré parla langue frangaisedansles pays en question. Or, est-il besoin dele rappeler, une certaine maitrise dela lan- gue frangaise par les populations d’ Afrique francophoneestune condition sine qua non du maintien effectifdeces pays dans lacommunauté francophone. Ce qui est sir, c’est que les sombres perspectives dont nous avons faitétat précédemmentobligentles pays d’ Afrique francophone a engager avec détermination un ensemble d’actions destinées 4 surmonterla crise. Ils doivent pour ce faire procéder 4 une évaluation courageuse et lucide de leurs systemes éducatifs afin d’étreen mesure d’opérer des choix réalistes qui permettront de mobiliser de maniére concertée les res- sources de la Francophonie. Agente examinatrice PAROLES SANGUINAIRES, MUSIQUE SOMPTUEUSE, CHORALE SUPERBE PAR NIGEL BARBOUR Quelle horreur épisode particu- liérement san- glant entre les adeptes de Jéhovah et de Baal, raconté en détail dans la Bible, a inspiré - on ne sait pourquoi - un certain Julius Schubring, quiena tiré un livret de texte sacré pour Mendelssohn. La musiquesomptueu- se qui accompagne ce texte sangui- naire interprété par le Vancouver Bach Choir a résulté en une soirée superbe. Les critiques musicaux se sont beaucoup plaints de cette trés grande formation strictement ama- teur. Ona parlé de paroles incompré- hensibles, de “mur du son”, de man- que de couleur...etbien tout cela c’est du passé! “Elijah”, |’Oratorio était un régal (si 1’on ne prend pas les horribles paroles ausérieux...); les 77 femmes, 48 hommes et32 jeunes filles en ont fait un chef d’oeuvre. Bravo pour les changements subtils, diffici- les; pour la tonalité trés Mendelssohn; pourlaclarté des paroles, carla bonne articulation n’exclut pas la qualité musicale. Oeuvre longue, difficile, que les 157 choristes, tous amateurs Pullen, parailleurs sympathique pré- sident de notre conservatoire. Me Pullens’est servi de son intelligence vive, de sa musicalité instinctive, pournous donnerun Mendelssohn que j’ai beaucoup aimé. Cette interprétation de Mendelssohn est d’une magnifique sobriété, |"harmonie toujours suave, méme dans ses accents de rage et de pitié. Ce n’est pas une tache légére que de diriger un VSO particuliére- ment en forme. J’ai bien aimé le flt- tiste Camille Churchfield, le vio- loncelliste Lee Duckles. Diriger le VSO, le choeur et les solistes en un Maestro Bruce Pullen tout cohérent, intelligent et original, tient d’un travail achamé et trés long dont on ne peut que féliciter le chef d’orchestre. J’aimerais dire plus de bien des cing solistes, mais malheureuse- ment, i] n’y avait vraiment que Mark DuBois et Henriette Schellenberg dont les paroles avaient autant de clarté que celles des choristes. La belle voix de baryton de Gary Relyea se perdait dans sa barbe; jen’ai saisi aucune des paroles de la mezzo- soprano Mademoiselle Fryer. tion... quelle soirée! Henriette Schellenberga une voix de soprano de réve, belle et pure, qu’elle maitrise parfaitement! Elle entre dans la couleur deses personna- ges, flotte allégrement - mais tou- jours intelligemment - au-dessus des difficultés immenses de ses réles. A bient6t, j’espére |’ entendre a nouveau a Vancouver. La voix de M. DuBois est belle, j’oserai parler de perfec- a ou agent examinateur Citoyenneté et Immigration Canada II s‘agit d'un poste a temps plein au sein d’équipes de travail rotatives. Vous aurez a effectuer un deuxiéme interrogatoire auprés de personnes désirant obtenir le droit de s‘établir au Canada. Vous déterminerez leur admissibilité, accorderez et favoriserez|'accés des personnes admissibles, en plus de signaler certaines personnes a une agente examinatrice supérieure ou a un agent examinateur supérieur ou de les détenir au besoin. - Par ailleurs, vous permettrez le retrait des demandes ou recommanderez le refoulement de gens vers les Etats-Unis en attendant le jugement d'une agente supérieure ou d'un agent supérieur. Le salaire annuel relié a ce poste est de 29 562 $. Vous possédez un dipléme d'études secondaires ou une équivalence approuvée par la Commission de la fonction publique du Canada. Personne axée sur les résultats, vous avez déja travaillé auprés au public dans un milieu réglementé, oi vous avez mis en application des lois et des réglements et avez eu a prendre des décisions aux conséquences importantes pour vos clients. La maitrise de l'anglais est essentielle. Veuillez acheminer votre curriculum vite d'ici le 12 avril 1996, en indiquant le numéro de référence $-96-71-R72454IMC, a Commission de la fonction publique, 757 rue Hastings, bureau 210, Vancouver (C.-B.) V6C 3M2. Télécopieur : (604) 666-6808 Nous remercions tous ceux et celles qui soumettent leur candidature; nous ne communiquerons qu’avecles personnes choisies pour la prochaine étape. La préférence sera accordée aux citoyennes canadiennes et aux citoyens canadiens. Vous pouvez obtenir cette information en signalant le service Infotel a (604) 666-0350. Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d’emploi. ~ This information is available in English. lot ahh gemma Bik site de We acu Aiea ae vos affaires Que votre entreprise soit toute neuve ou déja établie, vous pouvez bénéficier de notre réseau d°information et de services. En effet, nos conseillers en activités commerciales peuvent vous fournir les derniéres tendances dans tout secteur de lindustrie. 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