de la famille, c’est difficile. Heureusement, nous avions des amis militaires qui venaient réguliérement a la maison avec leurs amies, ce qui permettait a Johanne de se faire des amies francophones. Puis en 1986, Johanne a débuté la suppléance a Brodeur et tout a commencé la. Votre implication communautaire a été tres étendue et trés importante - était-ce facile ? Avec des gens comme Aline Tétreault, Denise Branter et Andrée Johansson, nous avons presqu’immédiatement eu des encouragements a s’impliquer avec la communauté (Scouts, SFV, église St-Jean- Baptiste, Troupe de l’aube, Cornouillers, Radio Victoria, chorale de Noél, Ecole Victor- Brodeur). Comme les associations avaient besoin de bénévoles pour aider, nous ne pouvons pas dire que ¢a a été difficile. Les portes étaient ouvertes pour les bonnes intentions. 30 Avez-vous des conseils pour impliquer la reléve ? Nous avons une situation en or avec nos écoles de maternelle a 12iéme année. I] faut impliquer nos jeunes avec les associations comme nous le faisions autrefois avec les Cornouillers, les Scouts et la troupe de l’aube. Ainsi, ils découvrent que le fait francophone n’est pas seulement a |’école mais dans la vie courante autour d’eux. Ils pourront ainsi par eux-mémes tirer leurs conclusions en organisant leur propre vie en frangais. Vous avez 4 enfants - qu’est ce qui a fait qu'ils soient tous trés francophones ? L'Education a l’école, le francais a la maison, leurs implications dans les associations (Scouts, Cornouillers, sports), nos voyages au Québec a chaque été et une rigueur que la maison était un territoire francophone sous la musique d’Offenbach, Paul Piché... Le spaghetti a collé finalement... :-) A part votre famille, de quoi étes-vous le plus fier ? La minorité francophone est un coup de fouet qui nous permet de pousser plus loin nos passions. Dans notre cas, nos carriéres d’enseignants et de directeurs dans ce milieu a toujours été une passion qui nous permettait de voir que ce travail faisait une différence, ce qui parfois est difficile a constater en milieu majoritaire. La venue du Conseil scolaire francophone a poussé encore plus loin les réalisations pédagogiques et artistiques au sein de nos carriéres. Nous sommes fiers d’avoir rencontré des gens, autour de nous dans les associations, trés passionnés dans ce qu’ils faisaient. Ils ont déteint sur nous deux, nous permettant de pousser encore plus loin notre volonté d’implication. LE REVERBERE 2020