i re re 16 - Le Soleil de Colombie, vendredi ler décembre 1989 Suite de la premiére page ne savions toujours pas quelle somme le Secrétariat d’Etat allait nous allouer au titre du fonds de soutien. A cause des coupures du budget Wilson, nous avons été informés en septembre que nous ne touche- rions que 46,000 dollars, au lieu des 66,000 prévus». «Et nous niavions pas de nouvelles de la décision quant a la deuxiéme tranche de finance- ment des projets. La Société Francophone de Victoria a continué a fonctionner sans fonds. Nous avons négocié avec le Secrétariat d’Etat pendant un mois et fin octobre, le Conseil d’Administration a convoqué une Assemblée Générale extra- ordinaire pour le 20 novembre. Au 31 octobre, notre déficit pour l'exercice financier 89-90 s‘éle- vait a 15,000 dollars. Les actions des Librairies Colom- biennes que nous détenions leur ont été revendues pour 35,000 dollars. «Et puis, il y a eu | Assemblée Générale extraordinaire. Le Secrétariat d’Etat ne s était pas manifesté. Alors, le Conseil d Administration a regu mandat de mettre a pied tous les employés de la part des embres de la S.F.V. présents a /Assemblée. En grosse majorité, l’A.G. était composée de pionniers fondateurs de la S.F.V. qui ont préféré conserver le capital existant plutdt qu’aller de I’avant. Ils se sentent moins concernés par les projets de garderie, d’école pré-mater- nelle, etc.» Ces projets sont-ils remis en cause? Wendy Carter, directrice des services du _ Secrétariat d’Etat a Vancouver est réservée. «l/ n'y apas de promesses pour 1989-90 concernant ces projets. Comme vous le savez, il ny a jamais assez dargent pour réaliser tous les projets» a-t-elle ajouté. Il semble, selon la Fédération des Franco-Colom- biens, quelasomme allouée par le Secrétariat d’Etat pour le développement de projets en Colombie-Britannique ne soit que de 150,000 dollars. Ce qui pourrait remettre en cause la _ réalisation assez codteuse de la garderie et de l’école pré-maternelle a Victo- ria. Pascal d’Aodst regrette ce dérapage financier; il ests pourtant, en tant que directeur de laS.F.V., le gestionnaire du budget... «Je trouve ¢a domma- ge pour les francophones», a-t-il déclaré. «//s allaient bénéficier de ces projets. Je m’‘étais donné deux ou trois ans pour les mettre en place; je regrette cet échec qui est en. méme temps une libération. Ce travail n’est pas payant du tout. ll demande beaucoup et paie peu.» ; Pascal d’Aodst entend donc se chercher un autre travail. Dans cette affaire, i] met en cause la répartition des fonds alloués par le Secrétariat d’Etat aux associations de Colombie- Britannique. «Les millions de dollars des Langues Officielles sont suppo- sés aller au développement des communautés. En fait, une grosse partie s’en va_ vers l’'administration, vers des so- ciétés de bureaucrates. La F.F.C. dispose d'un budget de 600,000 dollars et ne fait pas de développement communautai- re. Les régions regoivent des miettes. La Fédération des Franco-Colombiens n’a jamais milité, ni fait du lobbying auprés d Ottawa pour les associations en région...» Ce a quoi les responsables de la F.F.C. rétorquent qu’elle est le porte-parole des associations de la province aupres du Secrétariat d’Etat, suivant en Pollution marine Le ministre des Péches et des Océans, M. Tom Siddon, et le ministredelaSanté nationale et du Bien-étre social, M. Perrin Beatty, ont annoncé — des interdictions de péche et des limites de consommation visant les péches commerciale, sporti- ve et autochtone du crabe, des palourdes, des huitres et des crevettes en raison d’une contamination aux dioxines et aux furannes constatée dans huit localités cdétiéres de la Colombie-Britannique. On asoumis a |’évaluation du ministére de la Santé nationale et du Bien-étre social les résultats d’analyses d’échantil- lons prélevés dans les environs de Kitimat, Crofton, Powell River, Gold River, Elk Falls, Prince Rupert, Harmac et Cowichan Bay dans le cadre du Programme national d’échantil- lonnage des dioxines et des furannes. «Les résultats des évaluations sanitaires effec- tuées par Santé et Bien-étre social Canada, que nous avons recus hier, nous commandent de limiter sur-le-champ la péche et la consommation de certai- nes espéces afin de protéger la santé de ceux gui consomment fréqguemment des mollusques et des crustacés et de maintenir la confiance du public envers ces produits de la péche», a déclaré M. Siddon. Le ministre de la Santé et du Bien-étre social, M. Beatty, a ajouté: «Le gouvernement a agi immédiatement, les résultats obtenus indiquant clairement que des avertissements sanitai- res devaient étre émis pour certaines espéces de mollus- ques et crustacés prélevés aux points d’échantillonnage tandis cela une résolution adoptée au dernier Conseil des Présidents. que d'autres espéces, échantil- _ dans lonnées aux mémes endroits, _ne présentaient aucun risque.» Le ministre a de plus précisé que les évaluations des risques sanitaires réalisées par son ministére tenaient compte du nombre d’échantillons prélevés par Péches et Océans, de toute la gamme des dioxines et furannes identifiés, de la toxicité de chacune de. ces substances et de la consomma- tion individuelle type de ces produits de la péche. Bien-étre social Canada a recommandé des quantités limites pour la consommation de_ certaines espeéces et, pour ce qui est du crabe, a précisé la quantité de glande digestive quill est sécuritaire de consommer. Pour garantir qu’aucun produit con- taminé ne soit ‘mis sur le marché, certaines péches com- merciales ont été interdites lorsque nécessaire. Santé et Péches et Océans a aussi interdit certaines péches sporti- ves et autochtones, sur l’avis de Santé et Bien-étre Canada de limiter la consommation de certaines espéces. Environnement Canada et Péches et Océans_ exigent actuellement des compagnies qui opérent dans les secteurs visés par les interdictions de présenter leurs plans et calendriers visant a éliminer les rejets de dioxines et de furannes environnement et de réaliser une surveillance détail- lée de l'environnement aux abords de leurs usines. Ces mesures sont prises conformeé- ment aux dispositions de la Loi canadienne sur la protection de environnement et de la Loi sur les pécheries et permettront ainsi d’obtenir un engagement envers une élimination prati- quement totale des rejets de dioxines et de furannes en provenance des usines. «Ces mesures montrent bien la nécessité de faire preuve de vigilance et dinitiative si l’on veut protéger la santé du public et assurer Il'innocuité des mollusques et crustacés de la Colombie-Britannique destinés a la vente et a la consomma- tion», a déclaré M. Siddon, ajoutant: «// est aussi essentiel que les activités industrielles soient conformes aux pratiques et aux techniques actuelles non polluantes». Le ministre a également souligné que méme si certaines usines avaient procédé a des ameéliorations appréciables dans ce domaine, il fallait clairement faire davantage. «Les deux principales indus- tries-de la Colombie-Britanni- que, la péche et |'exploitation forestiére, ne Sont pas néces- sairement incompatibles. Le maintien de leur prospérité suppose cependant qu elles cohabitent de fagon durable», a souligné le ministre Siddon. Les mesures de gestion des péches adoptées par Péches et Océans et les avis. sanitaires donnés par Santé et Bien-étre social Canada pour chaque endroit visé sont joints au présent communique. Le moment ne pourrait étre mieux choisi pour visiter vos proches et amis. Air Canada vous offre une foule de destinations, incluant — celles ci-dessous. Vous profitez aussi de notre fameux service Hospitalité. Alors réservez le bon billet, le billet rouge d’Air Canada. et... bonnes vacances! Aller-retour de Vancouver a A partir de A Ae Oe BON BILLET... BONNES VACANCES!" 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