Pens nE ile afin iis es _ 10 - Le Soleil de Colombie, vendredi 20 octobre 1989 INFORMATION Le C.R.T.C. tranche en faveur des minorités Suite de la premiére page gamme de services de radio- diffusion en frangais et en anglais doit étre offerte a tous les Canadiens, mais «au fur et a mesure de la disponibilité des moyens». Les entreprises de distribution seront aussi invitées a jouer un réle pour les minorités. Ainsi elles pourront, si le CRTC le juge opportun, créer une programmation locale ou autre de nature a favoriser la réalisation des objectifs de la politique canadienne de radio- diffusion «et en particulier a permettre aux minorités linguis- tiques et culturelles mal desservies d’avoir acces aux services de radiodiffusion». Dans sa mission le CRTC, qui émet les licences d’exploita- tion, devra entre autres tenir compte des caractéristiques de la radiodiffusion dans les langues francaise et anglaise et des conditions différentes d’exploitation auxquelles sont soumises les entreprises de radiodiffusion qui diffusent la Programmation dans l'une ou l'autre langue. Le CRTC devra aussi tenir compte des pré- occupations et des besoins — régionaux. Le projet de loi déposé en Chambre est sensiblement le méme que celui qui est mort au feuilleton lors du développe- ment des élections. Il y a cependant quelques nouveau- tés. Tout d’abord, on reconnait maintenant dans la nouvelle politique canadienne de radio- diffusion, quela radio éducative fait partie intégrante du systéme canadien de radio- diffusion. Deuxiémement, le libellé du mandat de la Société Radio- Canada indique clairement la responsabilité de la Société d'inclure des émissions cultu- relles dans leur choix de programmation. Selon un haut fonctionnaire du ministére des Communications, cela veut dire que les émissions américaines traduites en francais du genre «Dallas», devront faire place de plus en plus a un contenu qui distinguela Société d’Etat de ce qu’offrent les télédiffuseurs privés. Le texte de loi dit méme en toutes lettres que la programmation de _ Radio- Canada «devra répondre aux intéréts et gots de ceux que la programmation offerte au grand public laisse insatisfaits». En ce qui atrait ala présidence de Radio-Canada, le nouveau libellé prévoit que le président sera membre du_ conseil d’administration et qu’il sera nommé par décret. Le président directeur général, en l|’occuren- ce M. Gérard Veilleux, est confirmé comme le_ premier dirigeant de la Société et a ce titre, il aura & exercer des fonctions de gestionnaire au jour le jour. Quant au président du conseil d’administration, une nouvelle fonction qui reviendra au journaliste Patrick Watson, il pourra s’attarder a loisir aux objectifs fondamen- taux et a l’image publique que projette la SRC. Le fameux mandat de promou- voir «l’unité nationale» qui faisait partie de la Loi sur la radiodiffusion de 1968 dispa- rait. Radio-Canada devra main- tenant chercher a «contribuer au partage d'une conscience et dune identité nationales». Ce que cela veut dire, c'est que l'indépendance des journalistes est renforcée, et qu’il ne pourra plus y avoir d’interférence du Cabinet dans les affaires de Radio-Canada au nom de «l’unité nationale» comme a |’ére Trudeau, oll on accusait la Société d’Etat d’étre «un nid de séparatistes». Les journalistes pourront donc couvrir en toute quiétude la prochaine remontée du nationalisme québécois sans 6tre accusé de nuire a l’unité canadienne. Z : ETATS-UNIS 3, CANADA 1. LAmeéricain moven donne trois fois plus aux oeuvres de charité que le Canadien moyen : le saviez-vous? Et ce n'est pas parce quill gagne mieux sa vie. ~ OFFRE D’EMPLO! Travail de manutention Le Soleil recherche des personnes pour l’empaquetage de Rayon-Jeunesse. Périodes de travail: 2 a 3 joursau Gébut de chaque mois. Té6l.: 683-7092 683-6487 Projet de Loi sur la radio-diffusion La F.F.h.Q. examine les «trous » de la Loi OTTAWA (APF): La Fédéra- tion des francophones hors Québec trouve que _ |’actuel projet de loi sur la_ radio- diffusion comporte encore trop. d’échappatoires pour les entre- prises de radiodiffusion au Canada, qui ne voudraient pas offrir davantage de canaux en francais aux communautés francophones hors Québec. Régissant au dépdt en Chambre du projet de loi destinéaremplacer la vieille Loi sur laradiodiffusion de 1968, la FFHQ dit que le fardeau de la preuve reposera encore sur les épaules des communautés francophones, qui auront enco- reune fois aprouver qu’elles ont droit Aun minimum de services. La -FFHQ est. décue de constater que trois de ses amendements, jugés essentiels par l’organisme pour assurer que les cablodistributeurs of- frent une gamme de services de radiodiffusion en frangais aux communautés francophones hors Québec, n'ont pas été retenus par le gouvernement. Selon le président de la FFHQ, Guy Matte, «ces amendements auraient donné plus de montant a la loi et auraient permis au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications cana- diennes [CRTC] d’exiger davan- tage des cablodistributeurs pour répondre aux besoins des francophones hors Québec». L’un des amendements qui a été rejeté par le gouvernement faisait clairement état de l’obligation d’offrir une gamme de services de radiodiffusion en francais et en anglais, sans faire entrer en ligne de compte la disponibilité des moyens, com- me cela est le cas dans |’actuel projet de loi. Dans le méme ordre de pensée, la FFHQ constate que les francophones du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest n'ont encore aucune garantie ferme en ce qui a trait a la diffusion de la programmation régions non desservies. Le projet de loi prévoit en effet que la programmation devra étre offerte partout au Canada «au fur et amesure des moyens». La FFHQ y voit la «une porte de sortie» que la Société Radio- Canada pourra utiliser pour ne pas offrir le service dans ces régions. Autre déception pour la FFHQ: le projet de loi ne donne aucune reconnaissance offi- cielle ala radio communautaire, que la Fédération considére comme «un élément de dévelop- pement de plus en plus important pour les communau- tés franco-canadiennes». Malgré ces critiques, la FFHQ reconnait que le projet de loi comporte des gains pour les communautés — francophones hors Québec en matiére de principes. Elle souhaite mainte- nant comparaitre en comité législatif pour proposer ses amendements. sown ere de Radio-Canada dans les Heéee!! Yale feu dehors! (a fait peur, d’abord. Mais en suivant les conseils de LAVIEILLE DAME, vous y verrez plus clair. Dressez tout de suite un plan de votre maison qui prévoira, pour chaque piéce, deux facons d’échapper a un incendie. Etudiez-le soigneusement avec tous les membres de votre famille et—c’est tres important - faites-en I essai plusieurs fois. Tous s'en sou- viendront mieux! © Fiprecan. Prévention des incendies- : Canada et les pompiers de votre localité. Bonne excursion —-—s LA PARTICIPACTION, CA PERFECTIONNE © Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes it Canadian Radio-television and Telecommunications Commission AVIS CRTC - 1989-114. Ottawa, le 11 octobre 1989. Le Conseil a été saisi de la demande suivante: 1. Demande (890810500) présentée par la Société Radio-Canada (Newsworld)en vue de modifier la condition _delicenceno 11.LaSRC cherche a modifier !a condition de licence qui stipule qu’elle doit déposer un rapport vérifié pour l'année terminée le 31 aodt. Elle voudrait que le dépét soit pour l’année terminée le 31 mars parce qu’en vertu de la loi, elle est tenue de faire vérifier ses états financiers au 31 mars par le Bureau du vérificateur général. Faire un second rapport pour l'année terminée le 31 aot signifierait avoir a fermer les livres de la SRC deux fois dans l’année ainsi qu’avoir a redéterminer et a revérifier complétement, deux fois par année, recettes, dépenses, éléments d'actif et passif. Cette seconde vérification gréverait les ressources dela Société et occasionnerait des coits qu il lui faudrait assumer. Examen de la demande: Société Radio-Canada, Directeur des relations publiques, 1500, avenue Bronson, Ottawa (Ontario) K1G 3J5; Société Radio-Canada, Directeur régional des communications, 5600, rue Sackville, Halifax (Nouvelle-Ecosse); Société Radio-Canada, Directeur régional des communications, 250, rue Lanark, Ottawa (Ontario); Société Radio-Canada, Directeur des communications, Réseau de langue anglaise, 1255, rue Bay, Toronto (Ontario); Société Radio-Canada, Directeur régional des communications, 491, avenue Portage, Winnipeg (Manitoba); Société Radio-Canada, Directeur régional des communications, 1724, boulevard Westmount N.-0., Calgary (Alberta). La documentation compléte concernant cet avis ainsi que la demande peut étre consultée au C.R.T.C., Edifice central, Les Terrasses dela Chaudiére, 1 Promenade du Portage, Piéce 561, Hull (Qué.); et aux bureaux régionaux du C.R.T.C.: Complexe Guy Favreau, Tour de l'Est, 200 ouest, boul. Dorchester, Piéce 602, Montréal (Qué.) H2Z 1X4. Suite 1500, 800, rue Burrard, Case postale 1580, Vancouver (C.-B.) V6Z 2G7. Piéce 428, 4iéme étage, Barrington Tower, Scotia Square, Halifax (N.-E.) B3J 2A8. Edifice Kensington, 275, avenue Portage, Winnipeg (Man.) R3B 2B3. Les interventions doivent parvenir au Secrétaire général, C.R.T.C., Ottawa (Ontario) K1A ON2 et preuve qu’une copie conforme a été envoyée ala requérante le ou avant le 31 octobre 1989. Pour de plus amples renseignements vous pouvez contacter la direction des Audiences publiques du C.R.T.C. (819) 997-1328 ou 997-1027, ou les Services d'information duC.R.1T.C. a Hull au (819) 997-0313 ou aux bureaux régionaux de Montréal (514) 283-6607, Vancouver (604) 666-2111, Halifax (902) 426-7997, Winnipeg (204) 983-6306. Canada CRIC