fe el 24 Le Soleil de Colombie, vendredi 18 juin 1982 Lettres arts et spectacles : = Un auteur par semaine COLETTE [Gabrielle, Sido nie). Saint-Sauveur-en - Pui- saye [Yonne], 1873 - Paris, 1954. Fille d'un ancien officier, que son amputation avait obligé de quitter l’Armée et d’entrer dans les Contribu- tions, elle passe toute son enfance en Bourgogne et hérite de sa mére un vif amour dela vie et de la nature. : En 1893, elle’ épouse le boulevardier Henri Gau- thier-Villars, dit Willy, qui Yintroduit dans le Tout-Pa- ris: elle rédige pour lui toute la série des Claudine (Claudi- ne al’école, 1900, etc.) et des Minne. Le premier livre publié sous son nom parait en 1904: Dialogues de bétes. Elle poursuit alors une car- riére dans la pantomime et le music-hall, tout en écrivant La Retraite sentimentale (1907), Les Vrilles de la vigne (1908), La Vagabonde (1910). Séparée de Willy depuis plusieurs années, elle divor- ce en 1910 et, deux ans plus tard, se remarie avec Henry de Jouvenel, qu’elle a connu au journal Le Matin dont il © est rédacteur en chef. Ses romans paraissent ré- guliérement: L’Entrave (1913), La Paix chez les bé- tes (1916),.Les Heures lon- gues (1917), Mitsou (1919). La direction littéraire du Matin lui est confi¢e en 1919. Elle publie trois oeuvres im- portantes: Chéri (1920), La Maison de Claudine (1922) et Le Blé en herbe (1923); plusieurs de ses romans sont portés a la scéne. En 1923, elle se sépare de Jouvenel et quitte peu aprés Le Matin; durant six mois elle assure une chronique hebdomadaire au Figaro. Elle rencontre Maurice Goudeket et va désormais vivre avec lui (1925). En 1926 elle achéte «La Treille mus- cate» a Saint-Tropez et s’ins- talle, & Paris, au Palais- Royal; elle quitte cet appar- tement en 1931 puis revient sy fixer en 1938. De cette période, ov elle fait de nom- Banque d'oeuvres d'art du Conseil des Arts du Canada Peintures, sculptures, oeuvres sur papier Plus de 250 oeuvres d’artistes canadiens contemporains Charles H. Scott Gallery, du 25 juin au 28 juillet Concourse Gallery, du 25 juin au 16 juillet Emily Carr College of Art, 1399, rue Johnston, Granville Island Causerie sur la Banque d'oeuvres d'art de William Kirby, directeur, et Lise Cohen, coordonnatrice de l'exposition, le lundi 21 juin a 20h au Emily Carr College of Art Colette breuses tournées de confé- rences a |’étranger, datent La Fin de Chéri (1926), La Naissance du jour (1928), La Seconde (1929), Sido (1930). En 1931, elle ouvre un institut de beauté et publie Prisons et paradis, que lui insipire sa villa méditerra- néenne. Le Journal lui de- mande d’assurer la critique dramatique hebdomadaire (1933-1938); elle rassemblera ses chroniques sous le titre La Jumelle noire. La Chatte (1983), Duo (1934) précédent son élection a 1l’Académie Royale de langue et littéra- ture francaises de Belgique, ov elle succéde a la Comtesse de Noailles, et son mariage avec Goudeket. Elle commence la rédac- tion de ses souvenirs (Mes Apprentissages, 1936) et ef- fectue plusieurs reportages journalistiques. Duo regoit une suite, Le Toutounier (1939). Elle passe la guerre & Paris ot elle publie, en 1941, Journal a rebours, Julie de Carneilhan et Gigi. Une arthrite l’oblige a rester allongée les derniéres années de sa vie. Cela ne lempéche pas d’écrire: De ma fenétre (1942), Le Képi (1943), Trois-six-neuf (1944), Belles Saisons (1945). A la libération, l’Académie Gon- court l’accueille; elle en de- vient la présidente en 1949. Les livres de nature la tentent désormais plus que le roman; elle y laisse libre cours 4 sa sensualité heureu- se et a sa ferveur lyrique: L’Etoile Vesper (1946), Pour un herbier (1948), Le Fanal bleu (1949), Chats (1949). A sa mort, on lui accorde des funérailles nationales qui se déroulent dans la cour du Palais-Royal. Nouvel Hollywood Si plusieurs secteurs l'économie battent de Faile, celui du cinéma est plus qye florissant pour la Colombi Britannique. Cet été, plu sieurs films vont étre tour- nés dans toute la province; Tout d’abord, le Ministére du Tourisme avise que sept productions, employant des talents(derniére ou devant la caméra) prendront la Colom- bie Britannique comme dé- corsnaturels. Le producteur torontois John McGreevy( de la série d’émissions télévi- sées “Cities”) est dans la métropole pour tourner “M. Sam”, émission tirée du livre “la Dynastie des Bronf- mann”. Cinquante-deux réles sont réservés a des comédiens locaux. Et puis les fans de Muriel Hemingway auront peut étre la chance d’apercevoir cet: été; Bob Fosse tournera cet été “Star 80”, l'histoire de Dorothy Statten, jouée par Muriel Hemingway. En Ville Folk Music Festival les 16,17 et 18 juillet rochains ‘au parc Jericho, musique Baan: québécoise, bretonne, japonaise, suédoise, irlandaise, etc... Exposition de tures et photos au Centre Culturel Colombien, 795 ouest, 16éme avenue. CONCERT Paul Douglas, professeur de flte l'Université de la Colombie britanniqu donnera un récital le jeudi 8 juillet, a 20h00, au Recital Hall de UBC. L’entrée sera gratuite. Il sera accompagné au piano par Harold Brown. Au programme des oeuvres de Kuhlau, Bloch, Hindemith, Enesco, Milhaud et Mozart. “Les étoiles Du Maurier” Les artistes canadiens fgés de 18 ans et plus peuvent maintenant se procurer les formulaires d'inscription pour “Les Etoiles du Mau- rier”. Le Conseil du Maurier des arts d'interprétation vient d’annoncer que des auditions auront lieu l’automne pro- chain dans huit(8) villes du pays et permettront aux artistes professionnels ou amateurs des domaines clas- siques ou populaire de don- ner un apergu de leurs talents en musique, danse, théatre et spectacles de variétés. Ceux qui le désirent peu- vent se procurer un formulai- reen écrivant a: “Les Etoiles du maurier, Case postale 40, Succursale a, Montréal(Qué- bec) H8C 1C5. Les formulai- res devront étre retournés, remplis en bonne et due forme, avant le 10 septembre 1982 et les auditions se- tiendront du 13 septembre au 15 octobre a toronto, Halifax, Montréal, Québec, Edmonton, Saska- toon, Winnipeg et Vancou- ver. A la suite des centaines d’auditions, dix-huit(18) fina- listes seront retenus: ils recevront tous une bourse de 2,000 du Conseil du Maurier des arts d'interprétation en plus de participer a l'une des trois(3) émissions “Les Etoi- les du Maurier” au réseau de la télévision d’Etat prévues pour 1983. Les six(6) grands gagnants, choisis parmi les dix-huit(18) finalistes, rece- vront des bourses de $5,000 et se partageront l’affiche du grand gala retransmis au petit écran national. Le cinéma en deuil Romy Schneider est morte le 29 mai, au petit jour, d’un arrét cardiaque 4 son domici- le parisien, rue Barbet de Jouy - Paris 17éme, née le 23 septembre 1938 a Vienne (Autriche), elle était la fille de deux acteurs célébres dans ce pays; Wolf Retty et Magda Schneider. La céleé- bre comédienne avait débuté au cinéma en 1953 dans “Les lilas blancs” et a tourné plus de cinquante films en France et en Italie, notamment, parmi les plus célébres la série des “Sissi”, le ‘Le procés” d’Orson Welles (1962 et dans plusieurs films de Lucchino Visconti “Boccace 70”, le “Crépuscule des Dieux”, etc... Sa rencontre avec Claude Sautet l’améne en haut de laffiche “Les _ choses de la vie”(1970) - “Max et les ferailleurs”(1971). Autres films importants: “L’ assassinat de Trotsky”(Lo- sey), “Cesar et Rosalie” (Sau- tet 1972), “Le vieux fusil”( Robert Enrico 1975) “Le train”(1973) Granier Dferre) - “Une femme 8 sa fenétre (Granier Deferre 1976) elle obtient son premier "cesar;; en 1976 pour son réle de comédienne “ratée” de “lim- portant c'est d’aimer” d’A- drezj Zulawski, le deuxiéme “Cesar” pour celui d'une employée qui es aussi “une femme libre” dans “Une histoire simple” de Sautet (1979) son dernier film: “La passante du sans souci” de Jacques Rouffio est sorti en avril dernier. Lecinémaavec Terry Noble STAR TREK 2: THE WRATH OF KHAN “Star Trek” série télévisée, offre la sagesse, compassion, imagination, espoir, courage, il me rappelle mon adolescen- ce. “Star Trek ?, le film” était un désastre. Il était fasti- dieux, sans excitation, une déception. Mais “Star Trek 2” gagne a étre vu! le sujet est la vengeance et l’amitié, la folie et l'amour, la réconci- liation, le courage, l’espoir, le pire et le meilleur de l"huma- nité. Il est aussi amusant, dramatique, touchant, et passionné. Encore une fois, Kirk inspire, Spock est hono- rable et décent, McCoy est passionnément humain, et l'engin spatial U.S.S. Enter- prise est rapide, beau et sfr. En un mot, ce film est trés bien! Star Trek vit— Au Vancouver Centre, Georgia et Granville, 669- 4442. E.T. : “Et un jeune enfant les conduira.” Ce beau film dit d'intergalactique amitié. Un ~ étranger, “E.T.”, est échoué sur la terre, et un jeune garcon vient en aide a cette sage, douce “personne”, qui s’ennuie de sa _ famille. Ensemble, ils jouent, appren- nent, et aiment -- ils sont des copains spéciaux. Finale- ment, aprés beaucoup d’a- ventures, E.T. retourne a sa premiére famille. Ce film est un sujet d’amour, d’inhon- cence, et de loyauté -- le meilleur de cette vie. Il est trés touchant, trés spécial, trés amusant, quelquefois triste(apportez vos mou- choirs), en un mot: inoublia- ble. Il vous stupéfiera. Au park, 18éme et Cambie, 876-2747. FRANCIS FORD COPPOLA A L’'ECRAN: PRESENTE NAPOLEON LE CHEF-D’'OEUVRE D’ABEL GANCE (1927) Ce film qui avait causé une controverse et avait été égaré pendant des décennies avait secoué le Radio City Music Hall de New York, le Colisée & Rome et des auditoires a travers le monde— le chef-d’oeuvre muet accompagnement musical, produit en 1927, est présenté sous les auspices de Francis Ford la. ; SUR SCENE, UN ORC MUSICIENS comprenant des membres de l’Orchestre Symphoni- ue de Vancouver qui joueront l’entrainante partition de Carmine OPPO compositeur de la musique du Parrain, qui lui valut un scar. 7 REPRESENTATIONS SEULEMENT 5-11 JUILLET, 19h30 THEATRE REINE ELIZABETH d’Abel Gance, STRE SYMPHONIQUE DE 54 BILLETS: VTC, MAGASINS arya cicces ce EATON'S. ACHAT PAR TELEPHONE: EN VENTE MAINTENANT ’ avec Soirée d'ouverture et FO: 687-4444, 687-1818 $18.50-22.50 plus frais de réservation Parrainé par -y* RENAULT American Motors 78 Une production de Perryscope