ey ttt tr 16° Le Soleil de Colombie, Vendredi 17 novembre 1978 Les coupures pudaiaide Les récentes coupures budgétaires annoncées par le ministre des Finances sont de véritables coups de massue pour les communau- tés francophones hors Qué- Aprés avoir effectué des pressions incessantes pour attirer l'attention des gou- vernements sur les probleé- mes particuliers des commu- nautés francophones 4 |’ex- térieur du Québec, la F.F.H.Q. attendait tout au- tre geste que celui que vient de poser le ministre des Fi- nances du Canada, celui d'effectuer des coupures budgétaires touchant direc- tement le développement des communautés franco- phones hors Québec: Ces coupures aux pro- grammes ou aux Sociétés de la Couronne sont tout a fait inacceptables. . a] Subventions et contribu- tions: : Dans” un grand déploie-- ment, le Secrétaire d’Etat annongait en décembre 1977 qu’un montant de $75 mil- lions réparti sur cing ans serait alloué aux program- mes de la Direction des groupes minoritaires des langues officielles. Le bud- get de $12 millions prévu pour l'année financiére 1979- 1980 est-il remis en ques- tion? b] Expansion du bilinguis- Au Secrétariat d’Etat: $ millions — Subventions et contributions = . 9.7 — Expansion du bilinguisme en éducation: réduction des paiements z 34.0 aux provinces dans le nouvel accord entrant en vigueur en avril 1979 | - — Office national du film eo. — Radio-Canada: gel du budget de capital = =— 71.0 et de fonctionnement au niveau - : de 1978-1979 TOTAL. 118.7 me: erédits du gouverne- ment fédéral aux provin- ces pour l’enseignement. Alors que le gouverne- ment fédéral décidait de mettre la pédale douce sur la formation linguistique des fonctionnaires au profit de Yenseignement des langues au niveau des jeunes, pour- quoi avoir retranché $34 mil- lions a ce programme? _c] Office national du film: Depuis quatre ans, ce pro- gramme a permis la détec- tion et la formation de talents régionaux et la pro- duction de films de chez- nous par des gens de chez- nous. La production de ces films s’est avérée un outil de premiére importance dans le développement global des communautés. Pour quelles raisons Yof- fice national du film, qui a eu -acouper $4 millions de ses budgets, a-t-il décidé d’éli- miner son programme de régionalisation francaise (sauf ]’Acadie)? Pourquoi lés programmes anglais de ré- gionalisation n’ont-ils pas ih touchés? . d] La Société Radio-Canada: En coupant $71 millions au budget de la Société Radio- Canada, les programmes de décentralisation aux niveaux du rayonnement et de la _programmation desservant les francophones hors Qué- . bec sont compromis. A I’heu- re ou les francophones hors Québec connaissent des taux effarant d’assimilation, pour- quoi couper ou restreindre leurs moyens de communica- tion? Pourquoi la Société Radio- Canada choisit-elle de cou- per ou geler entre autres ces programmes de décentrali- sation plut6t qu’ailleurs, étant donné l’urgence de re- médier aux manques de communication dans les com- munautés francophones? La F.F.H.Q. dénonce éner- giquement non seulement ces coupures budgétaires, mais également les décisions qui ont été prises de retran- cher des programmes qui touchent plus directement le sort des communautés fran- cophones hors Québec, - sans compter les autres coupures budgétaires com- me celles qui touchent les programmes de bilinguisme institutionnel: des conséquences néfastes sur les services fédéraux bilingues dans les régions en dehors du Québec..., sans compter les coupures au niveau des primes au bi- ~ linguisme: elles vont surtout toucher des fonctionnaires | francophones... ($35 mil- lions), sans compter les coupures budgétaires de certains au- tres ministéres, tels les Mi- nistéres d’Expansion écono- elles auront ~ ? » francophones hors Québec. La F.F.H.Q. entend bien. _demeurer un het Miles La question constitutionnelle La question constitution- nelle est sur toutes les lé- vres. Tous et chacun se pro- noncent a tort et 4 raison sur les propositions qui fusent de part et d’autre. La Fédération des franco- phones hors Québec se pose elle aussi la question consti- tutionnelle et si nous avons été silencieux jusqu’a. ce jour, il ne faudrait pascroire que nous avons renoneé au débat et décidé de confier notre avenir a des mains qui sont étrangéres a nos be- soins. La F.F.H.Q. est d’avis que Venjeu est vital pour les minorités hors Québec. La — Fédération n’a pas l’inten- tion de se précipiter ou de se laisser. attirer trop Sone ment dans le débat.: Les siripeaiaune “timides et les solutions partielles ne couvrent pas la réalité des besoins des francophones _ hors Québec. C’est pourquoi la F.F-H.Q. a entrepris un ~ vaste travail qui la conduira ' a la formulation d'un pacte ‘fédératif apte a favoriser le ‘conféreront un véritable sta- . tut de majorité en tant que développement global des important, crédible — sérieux. Elle cote quand le temps sera venu, : conformément a sa propre stratégie. Fidéle a sa tradition, la Fédération des francopho- nes hors Québec se prépare aux grandes discussions qui auront cours, sous une forme ou sous une autre, au cours des prochains mois. Dans cet esprit et afin d’assurer la participation des francopho- nes hors Québec, la F.F.H.Q. a annoncé, en juin dernier, la mise sur pied d’un comité politique. La Fédération es- time en effet que ses mem- bres sont les.seuls capables d’envisager l’étendue des protections dont ils doivent disposer. Ce comité a recu pour mandat: a) Evaluer les propositions constitutionnelles soumises de part et d’autre. b) Faire des suggestions de _fagon &permettre a la _F.F.H.Q. de participer ala formulation du nouveau pac- te fédératif. Celui-ci devra _assurer aux francophones ‘hors Québec non seulement des garanties: linguistiques, mais des garanties qui leur peuple co-fondateur. ¢)Mettre de Yavant les asics d'une politique globale, pré- cise, cohérente et définitive de développement des com- munautés francophones hors . Président du: comité. er = MG Bastarache est avocat, “ professeur de droit public 4 TUniversité de Moncton: Il: a été président de la Société” nationale des Acadiens i Québec. Le travail du comité est d’envergure. I] absorbe le temps et les énergies de plu- ‘sieurs personnes et experts. Un échéancier précis pré- voit que le comité présente- ra un rapport important a la F.F.H.Q. Ce document fera objet d’une étude de la part de la Fédération avant que les francophones hors Qué- bec présentent la plus gran- de solidarité nationale sur la question du pacte fédératif. _ Enattendant le moment qu'elle choisira pour le faire, la Fédération des francopho- nes hors Québec n’a pas lintention de commenter ni — le déroulement de. cette conférence, ni l'absence des: résultats, niles propos qu’on . yet *enus. oe, COMPOSITION, — - DU COMITE POLITIQUE Michel Besterecké.; secrétaire général de Société des Acadiens: a Nouveau-Brunswick. _ M. Bastarache a terminé des études en droit civil (1970, Université. de Montréal), maitrise en droit public (1972, Nice) et bachelier. en Common Law (1978, Univer- sité d’Ottawa). Rhéal Teffaine M. Teffaine est avocat de l'étude Teffaine, Monnin et Hogue du Manitoba. Son étude représente la cause de M. Georges Forest qui conteste la constitutionnali- té de la loi de 1890. M. Teffaine a participé, comme membre de la délégation ma- nitobaine, 4 la: Commission de la refonte constitutionnel- le en 1970-71, Clinton Archibald ’M. Archibald est profes- seur de sciences politiques a l'Université d’Ottawa et 4 l'Université Carleton. Il a _ participé a la Commission Mayo qui étudiait les struc- - tures régionales dans la - -. région de la capitale natio-.. ‘nale, en tant que chef spé- cial adjoint au commissaire. a Sr! M. Archibald ‘complétera sous: peu,-un doctorat en __- Sciences potiques a: TUni- ‘vergite Carleton. af Pierre Poulin - 'M., Poulin pst présente- _- ment agent de la mise en’ » oeuvre au ministére de !’Ex- _ pansion économique régiona- le, région de een! Nou- mique régionale, d’Emploi, d'Immigration, d’Environne- ment, etc.: elles vont sfre- | ment freiner le développe-. ment de nos communautés. ° Doit-on déduire par ce geste, par ces coupures, que le gouvernement fédéral, et les différents responsables © des programmes, sont en train de nous donner une réponse aux exigences fon- damentales que nous avons posées il y a prés de deux ans, soit: 1) une politique ig Mme Rina voyante et conseillére lit les lignes de la main -ettire les cartes 'délais. globale de développement ' des communautés et 2) une participation au sein d’une commission permanente? - Doit-on déduire que ce sont la des mesures délibé- | rées visant 4 exterminer les. . communautés francophones hors Québec? A toutes ces questions, nous demandons de la part des gouvernants des répon-- ses claires, nettes et préci- ses dans les plus brefs Vous avez une déception, une peine d’amour, des problémes de _ mariage, de travail, de santé, des ‘problémes de famille. Cette voyante peut et veut = aider. Elle a consacré trente ans de sa - vie & ce genre de travail. a Ne laissez pas le temps "oF la distance se dresser contre votre onneu et votre succés. RINA 255- 1 689 de 09h00 a 21 h0O veau-Brunswick. I] a une formation en sciences socia- les de l'Institut des études sociales (Paris). I] fut. mem- bre du comité d’étude sur le développement social du Nouveau-Brunswick en 1971 et 1972. Il fut également le premier président de la So- ciété des Acadiens du Nou- veau-Brunswick. Hubert Gauthier M. Gauthier est l’ex-direc- teur général de la F.F:H.Q. Bien qu’aux études pour une | . période de seize mois, a l'Ecole nationale d’adminis- tration publique,M. Gau- _thier continue de s’intéres- ser au sort des communau- tés francophones hors Qué- bec en participant a ce comité. M. Gauthier a tra- vaillé précédemment. au Bu- | reau de I'Education frangai- se, du ministére de ]’Edu- | -eation au Manitoba et égale- ment fut directeur général de la Société franedsn -mani-. : tobaine. estes Ss ' M Paul ‘Comeau, président _ de la F:F.H.Q., ex-directeur - général de la Fédération des’ Acadiens de la Nouvelle- Ecosse. M. Philip ppe Lacey, direc- teur egenerel de la F.F.H.Q. “Les Sagas tables du ~ comité politique sont mem: ~ _~bres dela F.F.H.Q. soit, LIBRAIRIE- GALERIE a FRANCAISE: Di sques Be “May pazines 7 Lundi au dees : ee a'18h00~ - Jeudi et vendredi: a Dimanche: 12b00 a 18h00- a “Le aitmianchers venez _ déguster un bon.café, une 1222 ROBSON STREET | ‘VANCOUVER, B.C. 687-5936 Levees. eh dey Garkes de vor) a Téléphonez des aujourdb a Mime 2 | en gracieuseté du Honguinent! as av Snare oe nr