— eR ee ee peer emer aa eee FEES Enregistrement de 2eme classe No.0046 VYol.2 W2 4 de vancouver SANS PEUR — NI FAVEUR SOLEIL ~~ IZ SEUL HEBDOMADATRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE - BRITANNIQUE 15¢ Vendredi 16 mai 1969 -ENSEIGNEMENT DU FRANGAIS Ia Conmission scolaire de Van- couver a, lundi, vote 4 l'tundnimité un changement important de politique a l'égard de la nomination des pro- fesseurs de frangais, Doréravant,on engagera des ins- tituteurs specialisés dans cette ma tiére jusquta ce que " toutes les c= }coles emploient, au moins,un spécia- liste en frar.gais "> If'ancienne po= litique favorisait. l'embauchage de personnes dont le francais était u- ne deuxiéme spécialite, Ctest madame la commissaire Eva New qui assumera la responsabilité de la mise au point de cette politi- que, " Lon nous expliquait, " a-t- elle precise, " que: les persomes en charge des écoles élementaires n'ont pas, jusqut 2 present, fait des re- cherches sérieuses dtnstituteurs de langue francaise >» en se disant que da priorité dans cet emploi consis= tait dans des aptitudes a Liensei- gnement genéral au niveau primaire, Quant au docteur P, Oberlander, il stest demande " si ce serait une bonne ligne de conduite que de pu- blier des annonces au Québec deman- dant des professeurs de frangais ". " L¥enseignement du francais a Vancouver ", a-t-il explique, " de- vrait étre d'une grande importance dans l'acconplissement du fait bi- lingue et culturel des canadiens _ frangais, " DT ne nous ; faut pas forcément un diplome en frangeis de 1°UBC; plu= tot quelqu tun qui saurait commmi- quer aux étudiants la vie du Canada frangais. Ce n'est pas que la langue qui. compte. J'aimerais que l'on fas- se venir a Vancouver ceux qui savent réellement inculquer l'ambiance du Canada francais.Clest de la plus vi- ve importance dtinstaller 1'enséigne- ment biculturel se bilingue dans nos ecoles ", La Commission stest rendue a 1tunanimite aux idées du Commissaire Oberlander. Le comitée de madame New se charge dten considérer sa mise en pratique, L'OECUMENISME EN PRATIQUE NEW WESTMINSTER: Deux plus deux font parfois Cindsscoe edu moins en ce qui regarde les missions ouvertes aux marins, Clest, en effet, _ avec plaisir que nous faisons part a nos lecteurs de la reunion de la mission angli- cane " The Flying Angel '" (avec la mission catholique " Stell Maris ".. Le Rev, Dennis Popple, auménier anglican et monsieur l'abbe Nestor Therrien, auménier catholique, tra- vailleront, a l'avenir, cdte-a-c6te au club des marins situd a New-West—' minster et qui accueillent les ma- -rins qui y font, escale, ‘ Cette initiative _oécuménique fait: suite & une autre du méme Bene rE ee Le Rév.Dennis Popple (a g.) et M.1'abbé Nestor Therrien (a dr.) re effectuée a Montréal, il ya wm ‘an, entre anglicans et catholiques, Elle est forte de L'appui total de 1'Archeveque anglican Gower eb de celui de monseigneur ltarcheveque Carney, qui ont tous deux approuve: notamment l'usage de la chapelle an= glicane pour la tenue des ceremonies catholiques, les deux aumohiers es= perent voir surgir un nouveau centre pour les gens de mer’, ’ En commentant la reunion, John Bee ee des Charitées Catholiques de Vancouver, a parle de l1'exemple donne par ce geste, " Clest un grand pas vers ltunion des deux eéglises, Nous sommes bicn avances sur le che- min de l'unite ", Mgr Rodhain:je reviens du Biafra bouleverse... ROME: " Je reviens du Biafra boule- versé ", a déclaré a la presse Mer Rodhain, président:-de "™ Caritas in- ternationalis ", qui est venu a Rome pour participer a 1'Assenblee géne- rale de l'organisation. " IL me sem ble que pendant: longtemps je ne pourrais plus supporter ni congres ni discours ", a-t-il ajoute en rap- pelant le spectacle des centres de secours dans la forét biafraise. " Tl stagit dtaller partout repeter quiil faut tout faire pour ces cen- tres, Dans cent ans, comment jugera— t-on les responsables de 1969 qui laissent s'taccomplir une telle hor- Peugess 2s le président de " Caritas ", gui, -voyageant a bord d'un avion de la Croix-Rouge internationale, s'est rendu au Biafra pour visiter les principaux hdpitaux et centres de se- cours, a affirmé:™ Depuis deux mois, j'ai sejourne successivement- au Ni- géria, puis au Biafra.Je n'ai pas ete comme tant de parlementaires, limite a un voyage organise, J'ai pu, de ~-chaque cote, circuler, interroger et regaraer librement, Nous ne devons pas 6tre tres nombreux a pouvoir re= garder ainsi de pres 1'envers et 1'en- droit de cette sanglante tapisseriec. J'ai rencontre, j'ten temoigne, -de 1tun et de l'autre céte des hommes droits et loyaux desireux d'une paix honorable et voulant mettre fin le plus tot possible a cet inutile ms Sacre, ESSAI BILINGUE Dix-neuf enfants de la banlieye Montrealaise font actuellement 1te- preuve du bilirguisme scolaire. les enfants, tous de langue an- plaise, achevent dans le moment une deuxiéme année d'enseignenent en frangais du cours elementaire normal. Dis sont suivis par un psychologue de l'Université McGill, M, Lambert, qui vient de publier les résultats de 1l'expérience.L'on fait une compe= raison constante avec des enfants du méme milieu, mais qui recoivent leur cours. exclusivement dans la langue maternelle, frangais ou anglais. " L'évidence est impressionnan- te ", selon l'article du professeur Lambert, ™ que les eleves des clas— ses expérimentales manient leur lan= gue maternelle au moins aussi bien que les anglophones instruits dans _ leur langue maternelle ", l'on peut faire « Dtautre part, des comparaisons *favorables entre les enfants de l'expérience et ceux de langue francaise,en ce qui regar— de la lecture du francais, sa compre— hension, son enonciation et cetera, Le résultat qui a le plus éton- né l'equipe que mene le professeur (suite page 6,ESSAL. eeee ) Re Se es