in Beals HP SoG! de cn) Livres Sélection Chronicitee et vampirisme a vie urbaine est-elle un aboutissement logique de L organisation sociale ou un mal nécessaire déguisé en sentiment extréme de modernité ? C’est, grosso modo, ce qui me passait par la téte 4 l’écoute des communications du colloque Montréal - Vancouver qui se tenait au campus centre- ville de S.F.U. Au bout des deux jours de conférences, Montréal me manquait. J’ai pu satisfaire ce désir de me plonger quelques heures dans le plasma montréalais grace aux Chroniques de l’air du Temps de Jean Barbe (Editions Boréal). Monsieur Barbe, moi, je l’aime bien. La chronique estun format quilesert bien. Observateur, poste, esthéte et polémiste a temps partiel, il jette un regard lucide sur la vie et ses égarements. Fonciérement montréalaises, ses chroniques furent, 4 l’origine, publiées dans différents journaux entre 1983 et 1992. ; Ces instantanés de vie croquenttoura tour les politiciens, les snobs, les sans-abri, les musiciens, les Amérindiens, les flaneurs, les amoureux et les journalistes dans un style direct et limpide. La chronique de quartier prend ici, et c’est 1a sa plus grande qualité, une saveur universelle, un peu a la maniére des Douze coups de thédtre de Michel Tremblay (Editions Leméac). Quand Il’anecdote transcende le culturel pour aller chez l’humain, une touche duniversalité vient d’étre apposée surla toile de nos émotions. Ca, c’est du discours urbain... _ S’il est une facette exclusive a la vie urbaine, c’est bien la vie nocturne. On peut trouver ces jours-ci en librairie un roman qui rend hommage aux noctambules de tout poil. Les morsures de l’aube (Editions Rivages Noir) de Tonino Benacquista pourrait _ bienétre le meilleur polarde l’année, sil’année n’était pas si jeune. L’auteur-culte de la Série Noire met cette fois enscéne deux jeunes parasites paumés vivantla nuit 4 la maniére de nyctalopes butinant |. de buffets somptueux en somptueux buffets. De jour, ces deux produits de la banlieue (étant elle-méme produit de la ville) s’évaporent dans un club de santé, hygiéne etsommeil obligent ; la nuit, ils traquent les banquets, les vernissages, les ouvertures officielles. La chasse aux tuyaux, aux rumeurs obséde nos deux faux héros car le résultat est toujours proportionnel aux efforts fournis. Jusqu’au soir ou, savourant avec panache leur infiltration dans une soirée aussi faste que privée, leur talent deviendra |’objet d’une machination ou se frdleront toutes les espéces de la faune nocturne que Paris ait pu engendrer. C’est enlevant, précis et mordant ; et le punch vaut amplement celui de The Crying Game Oscar ! Marc Fournier Eee mnt esi ~ LE SOLEIL recherche une personne pour un remplacement d'un mois a un poste administratif en mai 1993 Connaissances requises : comptabilité, secrétariat, administration courante (facturation), bonne connaissance de l'anglais. Faxez votre CV a: NOELLE MATHIS au 683-9686. La chronique de Louis Anctil Evenements litteraires uelle malchance ! J’allais QO vous faire une chronique de livres mais les circonstances ne le permettent pas, pas du tout. Au lieu d’élaborer et de vociférer sur les élans poétiques d’un auteur respectable, j’aimerais vous parler plutét de la multiplication des événements littéraires qui prennent Vancouver d’assaut par les temps qui courent. Jai assisté vendredi le 19 mars au “Cabaret d’écrivains” du colloque Montréal & Vancouver. Il y avait la, pour le plus grand plaisir des personnes réunies, trois auteurs québécois et trois poétes anglophones. Gaston Miron se tenait 4 la proue du contingent québécois complété par Lise Gauvin et Pierre Nepveu. Daphne Marlatt, Georges Bowering et Jeff Derksen représentaient la poésie vancouvéeroise. Tout québécois que je suis, je n’avais jamais assisté a unspectacle de Gaston Miron. Ale voir, on aurait dit un oncle sympathique venu adresser sa famille aun mariage, déplacé qu’il semblait étre, tournant le dos a l’ancienne gare du Canadien Pacifique, trempée de lumiére et de pluie. Dans ce décor, il nous encensa de sa poésie, accompagné par le rythme des gouttes qui tambourinaient sur les vitres. Daphne Marlatt le suivit et le contraste entre les deux poétes ne pouvait étre plus grand. Autant Miron était spectaculaire et vivant, autant Marlatt était paisible et feutrée, ce qui n’enlevait en rien a la beauté de ses poémes sur Vancouver et y ajoutait méme une sérénité trés “Cote ouest”. Un de ses livres sur le Vancouver des années cinquante a d’ ailleurs été traduit en frangais ets’ intituleAna Historique. L’Hiver de Mira Christophe de Pierre Nepveu nous parle aussi de Vancouver, comme extrait lu par l’auteur nous I’a fait découvrir. Un texte pur qui parle fort. Que dire de Georges Bowering ! Si vous le rencontriez dans la rue, vous diriez qu’il est dépourvuetnongrand poste. C’est pourtant un grand poéte. Lise Gauvin nous a entretenus de “la chose” et le gout que certains ont a Pétudier. C’était une satire trés réussie qui a fait mouche sans toutefois écorcher vivants nos collégues intellectuels dont elle se payait la téte. Jeune poéte, Jeff Derksen a ébloui la salle par l’actualité de sa poésie. Le seul © représentant du post-Baby-Boum, ilaterminé cette soirée formidable en nous disant, “Voyez ce que nous nous sommes capables de faire !” Sitout ¢a vous a mis l’eaua la bouche et bien ne partez pas parce que ce n’est pas fini. Le premier avril, nous aurons la visite d’Antonio D’Alfonso, lui aussi poéte, qui tiendra |’affiche et, je l’espére, une lecture au Club des Cent. Antonio est un personnage flamboyant qui ne se contente pas d’ écrire mais aussi dirige sa propre maison d’édition, Guernica Editions. Ilsera suivid’ Emmanuel Aquin, romancier, vingt-quatre ans, trois romans et qui promet d’en écrire neuf au total d’ici ses trente ans. Vous ne le croyez pas ? Allez le lui demander au Club des Cent le 29 avril. Pour ma part, je déclare avoir lu un roman et trois quarts d’Emmanuel Aquin, un recueil de poésie d’Antonio D’Alfonso et presque rien des autres auteurs mentionnés plus haut. Mais je peux vous promettre une chose, ils meubleront mes prochaines lectures. Louis Anctil sur l'imp6t. Vous avez besoin d'aide pour votre impdét ? C'est gratuit ! Pour vous aider pendant la période de production des déclarations, Revenu Canada ouvre des comptoirs d'information fiscale dans votre localité. Vous pourrez y obtenir un éventail de guides, de formules ou de brochures ainsi que des réponses 4 vos questions VILLE ADRESSE DATE HORAIRE ieee Rutherford Mall du 16 fevrier _du mardi au samedi* beneing Nanaimo au 30 avril de 9h30 4 17h30 Driftwood Mall du 14 avril . du mardi au samedi Courtenay Courtenay au 24 avril de 9h30 a 17h30 pan gGeeee Pine Centre Mall du 9 mars du lundi au samedi* 8 Prince George au 30 avril heures de "Mall" : Orchard Park Shopping Centre du 22 février du lundi au vendredi* Roowne Kelowna au 30 avril de 9h30 a 17h30 Kam Thompson Park Mall du 9 mars le lundi de 13h a 17h30* aaa Kamloops au 30 avril du mardi au vend. de 9h30 & 17h30 ivi Revenu Canada * Fermé pour le vendredi et le lundi de Paques. Revenue Canada Canada ee er Ri aecanpetay "Mongolie Grill" en C.-B. L'authentique premier 1. Choississez vos sauces et ingrédients favoris. et nous ferons glissér votre mélange. 2. Apportez votre bol pour qu'on le pése 3. Roulez les ingrédients dans la crépe mongole. Comment créer une crépe mongole. $ 5 @& 4. Dégustez votre composition et pensez 4 la prochaine. Le Soleil de Colombie